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Il est temps de surmonter votre désir de vous cacher du Maître et du Christ

Message dicté par l’Elohim Cyclope à travers Kim Michaels, le 1er avril 2024, lors du webinaire « Libérer le Christ en vous et dans le monde ». (8/9)

JE SUIS l’Elohim Cyclope.

L’état de mort qui cache le Christ
Je représente, pour la Terre, le cinquième rayon de Vision et de Vérité, ainsi que ce que l’on pourrait appeler l’œil de Dieu qui voit tout. Mais qu’est-ce que l’œil de Dieu qui voit tout, si ce n’est la conscience du Christ ? La conscience du Christ qui est en tout, sans laquelle rien de ce qui a été fait n’a été fait, et qui, par conséquent, voit tout, où que vous soyez. Vous avez peut-être entendu ce dicton populaire : « On peut fuir, mais on ne peut se cacher. » Eh bien, vous pouvez tenter de fuir la conscience du Christ, mais vous ne pouvez pas vous en cacher, car elle voit tout. Bien sûr, vous ne pouvez pas non plus réellement fuir la conscience du Christ, car où que vous alliez, vous êtes toujours là, ou du moins la conscience du Christ est là. Alors, que faire ? Vous ne pouvez pas vous cacher du Christ, mais vous pouvez le cacher uniquement dans votre propre esprit. Il y a, bien sûr, ceux qui tentent, après avoir caché le Christ dans leur propre esprit, de le cacher dans l’esprit des autres, ou plutôt d’inciter les autres à le cacher dans leur propre esprit.

Venons-en maintenant à une question intéressante qui pourrait vous aider à mieux comprendre. Ceux qui sont coincés dans la conscience déchue et tentent de contrôler les autres peuvent-ils réellement contrôler les autres ? Autrement dit, peuvent-ils atteindre un état où ils ont des disciples qui suivent leurs préceptes et qui ne peuvent, par leurs propres moyens, échapper à leur emprise ? Les êtres déchus peuvent-ils cacher le Christ sur une planète entière afin que les habitants de cette planète, une fois qu’ils ne voient plus le Christ, ne puissent plus jamais le voir par eux-mêmes ? Autrement dit, les êtres déchus peuvent-ils asservir les êtres d’une planète au point de ne jamais pouvoir s’en libérer ? La réponse à cette question est, bien évidemment, non. Les êtres déchus contesteraient cette affirmation, car ils croient pouvoir le faire. Ils croient y être parvenus sur Terre et sur d’autres planètes. Et ils souligneront que, pendant une longue période de l’histoire connue, la plupart des habitants de la Terre ont été dans un état de mort qui cache le Christ. Mais quel est le but de l’incarnation de Jésus ? C’est de démontrer qu’on peut naître dans une crèche, dans des conditions humbles. Peu importe qui on est, comment on est né, quelles que soient les circonstances, on peut transcender tout cela et manifester sa propre christité.

Bien sûr, les êtres déchus diront : « Ah, regardez ce que nous avons fait du soi-disant exemple de Jésus. Combien de chrétiens reconnaissent Jésus comme un exemple ? Regardez à quel point ils croient à notre mensonge, selon lequel il était l’exception. » Ainsi, le Christ est toujours caché en tous ceux qui se disent chrétiens. Oui, mais cela signifie-t-il que ces chrétiens ne peuvent pas changer et changer d’état d’esprit à tout moment et entrer en contact avec l’esprit du Christ ? Non, ils peuvent changer à tout moment. Et c’est pourquoi les êtres déchus vivent dans une crainte perpétuelle du Christ. La plupart d’entre eux ne comprennent même pas vraiment ce que nous vous avons dit ici, mais quelques-uns ont au moins une certaine compréhension, et ils savent qu’ils ne peuvent pas contrôler ou modifier durablement l’esprit des gens, de sorte qu’ils perdent leur potentiel christique. Ils peuvent les plonger dans un état d’esprit où ils sont presque végétatifs, où il est peu probable qu’ils se retournent. Mais ils ne peuvent pas faire cela à tout le monde.

Comme l’a dit Abraham Lincoln : « On ne peut tromper tout le monde tout le temps. » Mais on ne peut pas non plus tromper certaines personnes tout le temps. Pourquoi ? Parce que par le Christ, sans qui rien de ce qui a été fait n’a été fait, tous les êtres conscients de soi sont connectés. Et comme nous l’avons expliqué, la grande majorité des êtres conscients de soi dans cette sphère non ascensionnée sont entrés dans la spirale ascendante, et la grande majorité d’entre eux ont reconnu le Christ en eux-mêmes et les autres. Ils ont formé le mouvement ascendant du Saint-Esprit ou du Fleuve de Vie et, par conséquent, ils tirent vers le haut tous les autres. Ainsi, les êtres déchus vivent en sursis, leurs jours sont comptés et leur règne sur terre prendra fin, comme tout ce qui va à l’encontre de l’unité du Christ prendra fin, par ce que nous avons appelé la deuxième loi de la thermodynamique, ou la colère de Shiva.

Il y aura une fin aux êtres déchus et à leur règne sur terre. C’est pourquoi, comme le dit l’Apocalypse : « Le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. » Et certains êtres déchus savent que leur temps touche à sa fin et font de leur mieux pour créer autant de chaos et de contrôle que possible avant d’être enlevés. Pourquoi ne le sont-ils pas maintenant ? Parce qu’ils sont autorisés à créer un certain chaos, comme nous l’avons dit, pour accentuer les polarités dualistes, afin que de plus en plus de gens puissent le voir.

Vous voyez quel est le dilemme, le dilemme insoluble, pour ceux qui sont animés par l’esprit de l’antéchrist. Plus ils tentent de contrôler les gens, plus ils les oppriment, plus ils attisent le désir de certains de se libérer de cette oppression. Par conséquent, ils créent toujours plus de tensions, toujours plus d’opposition, et ils incitent toujours plus les gens à se libérer.

Aucune norme en Christ
Maintenant, qu’avons-nous expliqué ? Le Christ est l’esprit Un. Nous avons expliqué que le Christ est au-delà des concepts, au-delà de l’esprit conceptuel. Nous avons dit qu’il n’y a rien de fondamentalement mauvais dans l’esprit conceptuel, car sans lui, on ne peut pas cocréer. On cocrée en formulant un concept dans son esprit et en le projetant sur la lumière Mater. Former des concepts fait partie de la croissance de la conscience de soi. Mais comme nous l’avons dit, il existe des concepts fondés sur la réalité sous-jacente que toute vie est connectée, et il existe des concepts fondés sur la conscience de l’antéchrist, qui nie le lien de toute vie, entretient, ou cherche à entretenir, l’illusion selon laquelle des êtres distincts peuvent faire quelque chose qui nuit aux autres mais qui leur profite.

Il n’y a rien de fondamentalement mauvais dans les concepts. Mais la question est de savoir s’ils reposent sur l’esprit du Christ, la vision de l’unité, ou sur l’esprit divisé, la vision de séparation et de dualité. On pourrait dire que c’est une certaine norme pour évaluer les concepts. Pourtant, l’esprit du Christ n’est pas vraiment une norme, au sens où on ne peut pas prendre le concept, l’idée de l’esprit du Christ ici-bas, et dire : « D’accord, je vois qu’il existe un esprit du Christ, mais cet esprit du Christ doit avoir une norme clairement définie. Par exemple, dans les Dix commandements, ou les commandements de Jésus, ou dans un texte religieux, une doctrine ou un ensemble de règles. Il doit être possible de définir une norme christique que nous puissions saisir ici-bas. » Or, comme nous avons tenté de l’expliquer, ce n’est pas le cas. C’est ce que beaucoup pensaient, même avant l’avènement du christianisme, qu’il existe une norme ultime et absolue qui peut être définie dans ce monde et qui serait même la norme de Dieu. Or, nous avons dit à plusieurs reprises que les êtres déchus ont dû faire qu’une seule chose pour créer le chaos sur terre. Ils ont dû créer le concept selon lequel il existe une norme par rapport à laquelle tout sur terre devrait être mesuré, et bien sûr, cette norme est définie dans ce monde par eux.

Voyez-vous, ce que l’esprit de l’antéchrist tente de faire, c’est de définir une norme basée sur sa conscience. Puis, lorsque, depuis le royaume ascensionné, nous révélerons la connaissance du Christ comme esprit au-delà de ce monde, les êtres déchus, les serpents, diront : « Eh bien, cela ne fait que prouver ce que nous avons dit : il existe une norme absolue à l’aune de laquelle tout doit être mesuré, et cette norme que nous avons définie, c’est la norme du Christ. » C’est ce qu’ils tenteront de faire croire. Et voyez combien de chrétiens croient cela, que la religion chrétienne a défini la norme du Christ, que leur église l’a définie. Les musulmans partagent cette conviction, de nombreux bouddhistes partagent cette conviction, les hindous aussi, et des personnes d’autres systèmes de pensée ou de croyances partagent cette conviction. Ils croient tous qu’il est possible de créer une norme ici-bas, exprimée en mots et en images, des concepts accessibles à l’état d’esprit actuel, et que c’est la norme ultime.

Regarder au-delà des apparences
Mais qu’avons-nous expliqué ? L’esprit séparé ne peut utiliser que la dualité. La dualité a deux polarités, toujours relatives l’une à l’autre, à l’état de séparation. Et dans la séparation et la dualité, rien ne peut être ultime. Bien sûr, l’esprit dualiste prend l’une des polarités dualistes et tente de l’élever au rang d’absolu, tandis que l’opposé est fondamentalement faux, ou que toute autre chose est fondamentalement fausse, mais cela ne le rend pas absolu. Rien ne peut être absolu dans la dualité. D’ailleurs, rien ne peut être absolu au sens où la plupart des gens le conçoivent, car tout croît constamment, devient plus, même le Créateur.

Alors, où est l’ultime, si par ultime vous entendez quelque chose de parfait et impossible à atteindre ? C’est une impossibilité. C’est une illusion. C’est une incapacité totale à saisir la réalité. C’est pourquoi nous avons parlé, et Jésus a parlé, des aveugles guidant les aveugles. Car les êtres déchus sont aveuglés par la dualité et tentent de faire accepter leur cécité à tous comme une norme absolue. Bien sûr, ils croient souvent avoir défini eux-mêmes cette norme absolue. C’est une perversion de la vision. C’est une perversion de la faculté de vision. C’est une perversion du cinquième rayon.

Voici maintenant une de ces énigmes évoquées par d’autres maîtres. Nous avons dit que le cœur de votre être est le Soi conscient, qui regarde constamment vers l’extérieur. La question est : à travers quoi regarde-t-il ? Il regarde le monde, mais à travers, comme nous l’avons dit, le contenu de vos quatre corps inférieurs. Et si ce contenu est constitué des moi séparés fondés sur cette conscience de séparation et ce standard des êtres déchus, alors que voyez-vous ? Eh bien, tout ce que vous voyez confirme l’illusion que vous êtes un être séparé. Comment pourriez-vous alors vous libérer de cet état, une fois que vous y êtes ? Une fois que vous êtes tombés dans la conscience de mort, comment pourriez-vous vous en libérer ? Eh bien, vous pouvez vous en libérer car il n’y a aucune limite à ce que vous pouvez voir lorsque vous regardez vers l’extérieur. Vous pouvez dire que vous avez accepté certains concepts de la conscience de séparation qui obscurcissent le Christ, car il existe une forme extérieure. Et lorsque vous êtes concentrés sur cette forme, vous ne pouvez pas voir le Christ. Pourtant, cette forme extérieure est toujours faite de l’esprit indivisible du Christ, ce qui signifie que le Christ est à l’intérieur de cette forme. Si vous regardez au-delà de l’apparence, vous pouvez réellement voir le Christ en elle. Même au plus profond de l’enfer, avec les formes les plus laides et les plus déformées, vous pourriez les regarder, les dépasser, les transcender et voir le Christ.

Les êtres déchus ne peuvent pas empêcher les gens de faire cela. Car c’est une capacité inéluctable, car le Christ est présent en chaque forme. Leur seul espoir est de maintenir l’attention des gens focalisée sur la forme ou l’apparence. Et c’est ce qu’ils ont fait en créant cette norme et en disant qu’il faut tout juger selon cette norme, autrement dit, tout juger selon l’apparence. Comme l’a dit Jésus : « Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. » Qu’est-ce que le jugement juste ? C’est la reconnaissance, l’expérience, que derrière chaque apparence se trouve le Christ. Voilà le jugement juste.

Or, ce que les êtres déchus ont fait, c’est non seulement créer une certaine norme, mais aussi l’imprégner de jugement de valeur. Premièrement, ils veulent que les gens se concentrent sur les apparences. Or, les apparences sont, bien sûr, créées par la conscience de dualité, il y a donc toujours des opposés, des polarités. Or, les êtres déchus disent qu’il faut non seulement observer les apparences, mais aussi utiliser la norme qu’ils ont définie pour évaluer si elles sont bonnes ou mauvaises, justes ou injustes. De ce fait, la grande majorité des gens sur Terre sont prisonniers de cette conscience qui les pousse à s’évaluer eux-mêmes, à évaluer les autres, à évaluer leur religion, à évaluer tout ce qui se passe, sur la base de ce jugement de valeur. Est-ce juste ou injuste ? Est-ce bon ou mauvais ? Cela aurait-il dû arriver ? Cela n’aurait-il pas dû arriver ?

Vouloir que le Christ valide votre jugement selon les apparences
La plupart des gens utilisent leur vision de manière pervertie. Je ne parle pas de vision physique, comprenez-vous, mais de vision intérieure, spirituelle et mentale. Ils évaluent tout et ils jugent constamment selon les apparences. Et cela les empêche de voir au-delà des apparences, de voir qu’au-delà de toute apparence et de tout jugement de valeur, il existe un esprit unique, l’esprit indivisible. Vous verrez de très nombreuses personnes, même des étudiants des Maîtres ascensionnés, qui en sont venues à accepter l’existence d’un esprit du Christ, d’une vision supérieure. Mais ils croient encore qu’en atteignant la vision du Christ, le Christ validera certaines des apparences qu’ils considèrent comme absolues. Autrement dit, ils ne se tournent pas vers le Christ pour les aider à transcender leur jugement après les apparences, mais pour le valider. C’est la conscience illustrée par Pierre lorsque Jésus dit : « Arrière de moi, Satan. »

Ce messager a rencontré de nombreuses personnes au cours de sa vie, et surtout après qu’il est devenu messager, qui sont venues à lui avec cet état d’esprit. Elles pensaient avec leur sens de l’importance qu’il les validerait personnellement ou que nous, les Maîtres ascensionnés, les validerions par nos dictées. Ou bien elles pensaient que les enseignements pouvaient être interprétés de manière à valider leur jugement selon les apparences. Souvent, leur jugement les considérait comme spéciaux, comme des étudiants avancés, comme ayant raison. Certaines sont même venues avec l’attitude de juger les apparences, montrant qu’elles savent mieux que le messager comment être un messager, ou ce que le Maître devrait ou ne devrait pas dire, et ainsi, elles peuvent juger que le messager était autrefois un véritable messager, mais qu’il ne l’est plus.

Jésus a vécu la même chose il y a 2 000 ans. De très nombreuses personnes, bien plus nombreuses que celles rapportées dans les Écritures, sont venues à lui avec cette attitude. Les scribes et les pharisiens, bien sûr, ont cette attitude. Les scribes et les pharisiens d’aujourd’hui, qu’ils soient chrétiens, scientifiques matérialistes ou d’autres systèmes de pensée, jugent selon les apparences. Ce sont, comme nous l’avons dit, les plus difficiles à atteindre, ceux qui ont adopté le modèle des êtres déchus et se sont élevés au rang de ceux qui possèdent la plus haute compréhension. Et qu’ils se disent matérialistes, chrétiens ou étudiants des Maîtres ascensionnés, ils sont inaccessibles à l’esprit du Christ. Mais pourquoi cela devrait-il vous arrêter ? Même si vous êtes exposés à de telles personnes, et que vous les avez peut-être côtoyées tout au long de votre vie, pourquoi les laisser s’interposer entre vous et votre reconnaissance intérieure du Christ ? Rien ne peut vous empêcher de voir au-delà des apparences.

Transformer le Christ en une apparence
Mais que refusent ces personnes dont je parle ? Et c’est bien sûr la raison pour laquelle je parle d’elles, car je ne cherche pas à les critiquer ni à les rabaisser. Elles refusent de regarder en elles-mêmes. Autrement dit, certaines sont prêtes à regarder au-delà des apparences et à tenter de voir le Christ derrière ces apparences. Mais elles refusent de regarder la poutre dans leur propre œil et de reconnaître que tous ces moi subconscients, comme nous les appelons, ne sont que des apparences intérieures. Et elles vous empêchent également de voir le Christ en vous-mêmes. Comment ces personnes peuvent-elles alors penser, comme certains l’ont pensé, avoir atteint un haut degré de christité et de discernement du Christ ? Parce qu’elles ont transformé le Christ et le discernement du Christ en une apparence, en un concept défini par l’esprit dualiste. Elles entendent que, oui, le Christ est la vision ultime. Et dans leur esprit, elles inversent immédiatement la tendance, considérant que leur critère est désormais validé par cette vision ultime du Christ. Mais ils ne sont pas disposés à reconnaître que cette croyance vient d’un moi séparé qui n’est pas basé sur l’esprit du Christ mais basé sur la conscience de l’antéchrist.

Je ne dis pas cela pour culpabiliser qui que ce soit. Je dis simplement que vous pouvez appliquer la même mesure ici, comme je l’ai dit précédemment. Toute apparence extérieure à vous-mêmes, vous pouvez voir au-delà et voir le Christ. En inversant la direction de votre attention et en regardant à l’intérieur de vous-mêmes, et en voyant ces apparences, vous pouvez aussi voir au-delà et voir le Christ. Mais pour ce faire, vous devez être prêts à regarder à l’intérieur, au lieu de regarder la paille dans les yeux de votre frère. Vous devez être prêts à reconnaître que vous avez des éléments dans votre conscience qui sont des apparences, des moi séparés, fondés sur la conscience de séparation. Et vous devez être prêts à ne pas chercher à les défendre ou à les valider, à ne pas chercher à obtenir la validation de l’esprit du Christ, mais à voir l’esprit du Christ au-delà des apparences.

Devenir le Christ vivant en incarnation
Nous avons dit que le Soi conscient ne peut se voir de l’extérieur. Et cela peut sembler contradictoire avec ce que je dis maintenant, à savoir que vous devriez regarder à l’intérieur de vous-mêmes. Mais le Soi conscient ne regarde pas à l’intérieur de lui-même, il regarde à l’intérieur de votre esprit extérieur, de votre identité, de vos niveaux mental, émotionnel et physique. Et vous pouvez le faire car cela reste extérieur au Soi conscient. Que vous regardiez au loin, dans le monde ou dans une autre galaxie, ou que vous regardiez dans votre propre subconscient, le Soi conscient regarde toujours à l’extérieur de lui-même. Et lorsque vous cesserez de regarder la paille dans les yeux de vos frères et que vous chercherez la poutre dans votre propre œil, vous comprendrez progressivement que vous n’êtes pas ces moi dans votre subconscient. Que le Soi conscient n’est pas les moi, n’est pas devenu les moi – vous êtes plus. Et lorsque vous voyez le Christ au-delà du soi, et après avoir fait cela un certain nombre de fois, vous pouvez parvenir à ce point où le Soi conscient peut opérer le changement dont nous avons parlé, en réalisant que si vous n’êtes aucune de ces apparences extérieures, qui êtes-vous ? D’où êtes-vous sortis ? Vous êtes sortis de l’esprit du Christ. Et donc, vous êtes déjà l’esprit du Christ et le changement final est que vous deveniez le Christ vivant incarné.

Mais voyez-vous, pour y parvenir, il faut dépasser tous ces moi extérieurs qui jugent selon les apparences. Et c’est une chose que nous savons par expérience, très difficile à saisir pour beaucoup. Et cela rejoint ce que Portia disait à propos de la justice : les gens aspirent à un système judiciaire qui leur permet de s’en sortir impunément. Mais quel est l’autre aspect de ce désir de s’en sortir impunément en tant qu’être distinct ? C’est le désir de cacher quelque chose. Et c’est précisément ce que fait le subconscient. Il cache quelque chose. Et c’est ce que font les gens lorsqu’ils se donnent une façade, comme les scribes et les pharisiens, qui étaient hypocrites, car ils paraissaient bons et saints, mais qui, à l’intérieur, conservaient tous ces moi séparés, et donc, ils étaient comme des sépulcres blanchis remplis d’ossements de morts. On voit que Jésus n’était pas vraiment un diplomate. Néanmoins, il était assez efficace pour exprimer ce qui pouvait l’être à son époque.

Cacher le Christ en soi
Lorsque vous entrez dans la dualité, lorsque vous passez sous le niveau 48, lorsque vous entrez dans la séparation, vous devez vous cacher quelque chose. Vous devez dissimuler le fait que vous avez perdu la connexion avec l’esprit du Christ. Vous devez essentiellement cacher que vous êtes dans la conscience de mort. Vous devez créer l’illusion : « Oh non, je ne suis pas mort. Bien que je sois un poisson dans l’océan, je ne suis pas trempé. » Il y a toujours quelque chose que vous devez vous cacher, car si vous deviez reconnaître que vous êtes trempés, que vous êtes mort spirituellement, vous devriez agir. Vous devriez changer cela. Et c’est ce que vous voyez chez les êtres déchus : ils ont poussé le déni de leur mort aussi loin qu’ils peuvent l’imaginer, et ils tentent de créer cette apparence extérieure, se disant si puissants, si savants, si sophistiqués, capables de créer tous ces phénomènes et toutes ces apparences, prouvant ainsi qu’ils sont réellement vivants. Mais ils ne le sont pas, spirituellement, car la vie est Christ, et lorsque vous cachez le Christ en vous-mêmes, vous n’êtes pas spirituellement vivant. Vous êtes, comme l’a dit Jésus : « … des morts enterrant leurs morts. » Et cela signifie que ce qui asservit finalement le Christ sur terre, c’est ce désir de cacher quelque chose, de créer une apparence. Et quelle est l’apparence ultime qui puisse être créée sur terre ? C’est que la norme, l’apparence créée par la dualité, est en réalité le Christ. Que c’est cela le Christ et que le Christ peut être réduit à un concept défini sur terre. Que la conscience d’unité peut être réduite à un concept que vous observez de loin, parce que vous êtes dans la séparation. Mais vous avez toujours un concept qui vous permet de saisir et de comprendre ce qu’est l’unité. Vous pensez pouvoir définir l’unité. Mais voyez-vous, comme nous avons essayé de vous l’expliquer de diverses manières, l’unité ne peut jamais être un concept. Mais pourquoi avez-vous besoin d’un concept ? Parce que vous n’en avez pas l’expérience directe.

Description versus expérience directe
Vous pouvez avoir le concept d’une pomme et le goût d’une pomme. Mais vous n’en avez besoin que si vous n’avez pas de pomme et si vous n’en croquez pas une bouchée. Dès que vous croquez et goûtez une pomme, pourquoi vous asseoir là, avec votre esprit extérieur, et dire : « Je n’ai pas besoin de goûter une pomme, car je sais mentalement quel goût elle a. Je peux ignorer cette expérience. Même si mon corps est censé vivre cette expérience, je peux l’ignorer. Car ma description de cette expérience est bien plus importante que l’expérience elle-même. » C’est ce que vous faites lorsque vous entrez en séparation, car vous refusez de changer et de vivre l’expérience du Christ, que, comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, vous pouvez vivre à tout moment, à n’importe quel niveau de conscience.

Vous essayez toujours de dissimuler que votre conception du Christ n’est pas le Christ – elle ne le sera jamais. Vous essayez de créer l’illusion que cette conception qui cache le Christ vous montre réellement à quoi il ressemble. Ainsi, vous pouvez décrire le Christ avec des images, des mots et des concepts, mais voyez-vous, lorsque vous faites l’expérience du Christ, pourquoi avez-vous besoin d’une description ? Pourquoi avez-vous besoin de mots et de concepts ? Pouvez-vous vraiment décrire le goût d’une pomme ? Eh bien, vous le pouvez si vous ne l’avez pas goûtée. Vous pourriez alors croire que votre description est exacte, meilleure que le goût réel. Mais une fois que vous avez goûté, vous réalisez que les mots sont bien insuffisants pour décrire une expérience directe. Et je peux vous assurer qu’une fois que vous avez fait l’expérience de l’esprit du Christ, vous constatez aussi que les mots sont bien plus insuffisants pour décrire l’expérience du Christ que toute autre expérience sensorielle. Mais même si le goût d’une pomme est une sensation physique, c’est-à-dire à ce niveau très grossier du corps physique, il illustre néanmoins ce point.

Les mots, les idées et les descriptions ne peuvent pas vraiment remplacer l’expérience directe. Mais, c’est ce que les êtres déchus veulent faire croire à l’humanité, et ils y sont parvenus relativement bien jusqu’à présent, mais ils ne peuvent le maintenir éternellement, car, à mesure que l’univers entier s’élève, de plus en plus de personnes sur Terre rejettent cette description et aspirent à l’expérience. C’est pourquoi de nombreuses personnes ont quitté la religion chrétienne pour se tourner vers une forme de spiritualité ou de mysticisme expérientiel plutôt que doctrinal. Pourquoi êtes-vous assis ici à écouter un être humain qui prétend qu’un être spirituel parle à travers lui ? Non pas parce que vous en avez une image ou un concept intellectuel, mais parce que vous vivez une expérience directe : non seulement vous écoutez mes paroles, mais vous ressentez la vibration, l’énergie, la lumière que je libère à travers ces mots et qu’ils véhiculent. Si vous n’aviez pas cette expérience, pourquoi resteriez-vous assis ici à écouter cela ?

Expérimenter le Christ directement dans votre propre esprit
À mesure que vous multipliez ces expériences, que vous ressentez le Christ sous une forme ou une autre, vous pouvez progressivement vous en servir comme cadre de référence pour questionner votre moi intérieur, ces apparences et les abandonner, abandonner ces croyances ancrées dans votre enfance, issues des êtres déchus et de leurs normes. Ainsi, vous approfondissez votre expérience du Christ jusqu’à atteindre le point où vous n’avez plus besoin d’écouter les conseils d’un Maître ascensionné, car vous pouvez faire l’expérience du Christ directement dans votre esprit. Vous pouvez nous faire l’expérience de nous dans votre esprit. Et c’est bien sûr l’objectif que nous avons pour tous nos étudiants : que vous ne restiez pas dans cet état où vous pensez avoir constamment besoin d’un message extérieur et d’un messager extérieur. Non pas que vous ne puissiez en tirer aucun bénéfice, mais que vous parveniez au point d’être en contact avec l’esprit du Christ, avec les Maîtres ascensionnés, avec votre Présence JE SUIS, directement en vous. C’est ce que les êtres déchus craignent plus que tout, car ils savent qu’au final, c’est ce qui finira par leur ôter leur pouvoir.

C’est ce qui va les faire disparaître de la terre lorsqu’une masse critique de gens ne jugeront plus selon les apparences mais contacteront le Christ en eux-mêmes et ne pourront donc pas se laisser tromper par les apparences définies par les êtres déchus, par conséquent, ils refuseront de suivre aveuglément les dirigeants aveugles.

Exprimer qui vous êtes en tant qu’être en Christ
Et vous voyez, il ne s’agit pas de combattre les êtres déchus, ni de les défier ou de remettre en question leurs mensonges. Pour certains d’entre vous, ce n’est pas votre plan divin de faire comme Jésus, mais il n’est même pas nécessaire que vous tous défiiez les êtres déchus. Mais ce que vous devez tous faire, c’est arriver à ce point où vous réalisez, comme nous l’avons expliqué de différentes manières, qu’il s’agit de les abandonner et de vous en éloigner. Et c’est ce que les êtres déchus craignent le plus. Quand quelqu’un les perçoit et leur dit : « Je n’essaierai pas de vous sauver, je n’essaierai pas de vous prouver que vous avez tort, je ne vous combattrai pas, je m’en irai tout simplement. » C’est ce qui les met plus en colère que tout. Mais que peuvent-ils y faire ?

Ils n’ont que quelques astuces dans la conscience de dualité. Et leur objectif est simple : vous amener à vous engager dans la conscience de dualité, à vous engager dans la lutte pour cette conscience, à vous engager dans de petites luttes personnelles avec d’autres personnes, ou dans la grande lutte pour sauver le monde du diable. Mais ils cherchent toujours à vous entraîner dans cette voie, à vous y attirer. Et lorsque vous voyez les choses telles qu’elles sont et que vous vous en éloignez, ils perdent tout pouvoir sur vous. Et c’est là le moyen ultime de libérer le Christ en vous-mêmes : s’éloigner des êtres déchus et de toute la conscience de l’antéchrist. Et comment s’en éloigner ? En réalité, vous ne pouvez abandonner quoi que ce soit, mais vous pouvez entrer dans le Christ et vous rapprocher de plus en plus du Christ, des Maîtres ascensionnés, de votre Présence JE SUIS. Vous ne cherchez même pas délibérément à vous éloigner des êtres déchus. Non seulement vous ne les combattez pas, mais vous essayez quand même de vous en éloigner. Ensuite, vous atteignez un point où vous ne cherchez même plus à vous éloigner, car ils sont devenus sans importance pour vous. Parce que votre attention est focalisée sur le Christ. Lorsque vous atteignez cet état de non-attachement, comme l’a appelé Bouddha et comme l’a dit Jésus : « Le prince de ce monde vient et n’a rien en vous », alors vous pouvez encore être le Christ vivant incarné. Vous pouvez encore aller aider les autres, vous pouvez encore défier les êtres déchus et le mental serpentin. Mais vous ne le faites pas par l’intermédiaire de ce subconscient qui vous pousse à atteindre un objectif particulier. Vous le faites en étant la porte ouverte à l’esprit du Christ, aux Maîtres ascensionnés et à votre Présence JE SUIS qui circulent en vous et s’expriment à travers vous. Vous ne cherchez pas à atteindre un objectif particulier, comme leur prouver qu’ils ont tort ou les dénoncer au public. Vous exprimez simplement qui vous êtes en tant qu’être en Christ. Et si cela défie les êtres déchus et les provoque, eh bien, vous êtes non-attachés. Vous êtes non-attachés à leurs réactions, quelle qu’elles soient.

Même s’ils viennent à vous, vous admirent, veulent vous valoriser et vous dire combien vous êtes importants, vous restez détachés, car vous êtes simplement vous-mêmes. Vous ne cherchez pas à accomplir quoi que ce soit selon les normes et les apparences définies dans ce monde. C’est précisément la raison pour laquelle Jésus et Pierre se retrouvent dans cette situation : Jésus annonce à ses disciples ce que les chefs de la religion juive vont lui faire, et Pierre s’y oppose, car il tente d’imposer ses normes et ses apparences au Christ vivant. Jésus le réprimande pour donner l’exemple, mais une fois devenu le Christ vivant, vous n’avez même plus besoin de le réprimander. Vous n’êtes pas touchés par lui. Vous pouvez le réprimander pour potentiellement en libérer d’autres, mais vous ne le faites pas par besoin, car vous ne réagissez pas à la norme. Vous ne répondez pas à la norme. Le prince de ce monde n’a rien en vous. Vous n’avez rien à changer. Vous n’avez rien à accomplir.

Vous vous laissez porter par le Saint-Esprit, par le Fleuve de Vie. Vous vous exprimez spontanément. Et dans cette invocation que vous venez de donner, vous avez cette connaissance intérieure qu’être le Christ signifie exprimer spontanément ce qui vous vient de votre Présence JE SUIS et des Maîtres ascensionnés, sans l’évaluer d’abord avec votre mental extérieur, comme l’a fait Pierre. Vous voyez en vous-mêmes, vous voyez chez les autres, mais vous vous regardez. Combien de fois évaluez-vous quelque chose dans votre esprit avant de l’exprimer ? Voyez-vous qu’il y a parfois des moments où, lorsque vous parlez à quelqu’un, vous ressentez une impulsion intérieure à lui dire quelque chose, et que vous entamez immédiatement ce processus d’évaluation mentale : « Oh, comment l’autre personne va-t-elle réagir ? Est-ce vraiment approprié ? Et si je reçois une réaction négative comme celle que j’ai déjà reçue ? Je ferais mieux de ne rien dire. » C’est ce qu’a fait Pierre. Là encore, vous essayez de vous cacher derrière une apparence et vous voulez que les autres la valident et s’y conforment.

Mais pour être le Christ vivant, il faut se débarrasser de ces apparences, de ce moi subconscient qui cherche à cacher qui l’on est. On ne cherche pas à évaluer la réaction des autres à ce qu’on dit, on exprime simplement et on laisse les autres faire ce qu’ils veulent selon leurs apparences. Comme ce messager l’a compris après avoir longuement réfléchi à cela, luttant avec cette conscience même, on ne peut s’exprimer qu’à partir de son niveau de conscience actuel. Et les autres ne peuvent ressentir ce que l’on exprime qu’à travers leur niveau de conscience actuel ; par conséquent, leur réaction sera déterminée par leur état de conscience. On n’y peut rien. Mais on a le droit de s’exprimer à son niveau de conscience, même si cela met au défi ceux qui ont un niveau de conscience inférieur. Il suffit de se libérer et de dire : « J’exprime mon niveau de conscience, ils expriment le leur, mais pourquoi cela devrait-il m’affecter ? Pourquoi devrais-je juger mon expression en fonction des apparences et du niveau de conscience d’autres personnes à un niveau inférieur ? Pourquoi devrais-je me conformer à leur niveau, à leur jugement basé sur les apparences ? »

Voilà ce que les êtres déchus veulent que vous fassiez. Ils prétendent bien sûr être si sophistiqués que vous ne descendez pas, mais que vous montez. Mais ce sont eux qui sont les plus prisonniers de la dualité et de la séparation. Alors oui, vous descendez en vous conformant non seulement aux normes des êtres déchus, mais aussi à celles de l’homme moyen sur terre, même à celles avec lesquelles vous avez grandi. Vous n’avez aucune obligation de le faire. Et lorsque vous atteignez la christité personnelle, vous l’acceptez. Vous reconnaissez que vous avez le droit d’être qui vous êtes, d’exprimer ce qui vous vient spontanément et de laisser les autres en faire ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Suivez-moi ! Suivez le Christ vers des niveaux d’unité toujours plus élevés !

Le désir de se cacher de l’enseignant
Vous ne pouvez pas vous cacher du Christ, mais vous pouvez penser que vous pouvez le faire. Bien que vous soyez en dessous du niveau 96 de conscience, vous désirez toujours vous cacher du Christ et des Maîtres ascensionnés, car vous ne voulez pas que le Christ voie vos imperfections. Vous commencez à réaliser que vous avez des imperfections. Vous ne voyez pas vraiment combien de moi subconscients vous possédez, car cela vous découragerait à ce niveau. Mais vous commencez à voir que vous avez des imperfections et vous commencez à appliquer les enseignements et les outils pour les surmonter. Cependant, vous espérez toujours que les Maîtres ne les verront pas. Et beaucoup d’entre vous ont adopté cette attitude, celle de ce messager : « Eh bien, c’est moi qui ai créé le désordre, et j’ai créé le désordre en quittant le Maître, mais je veux nettoyer mon désordre avant de retourner auprès du maître. » C’est une réaction très courante chez les avatars, et même chez les premiers habitants de la Terre, lorsqu’ils prennent conscience du chemin intérieur. On réalise qu’en se séparant, on laisse derrière soi le Maître. Et puis on réalise que l’on a créé un certain désordre en étant séparé. Et alors, si vous êtes un bon élève enthousiaste, comme le sont tous les avatars bien sûr, vous pouvez formuler ce désir : « Mais je ne veux pas que le Maître voie le désordre que j’ai créé. Je veux donc faire le ménage avant de retourner voir le Maître, pour pouvoir lui dire : « Bon, je sais que je t’ai quitté un moment, mais regarde, j’ai tout nettoyé et me revoilà. » Mais qu’avons-nous dit ? Comment sortir de la séparation et de la dualité ? Comment surmonter une illusion particulière ? Contacter l’esprit du Christ à ce niveau d’illusion. Comment surmonter une illusion sans contacter l’esprit du Christ ?

Vous pouvez maintenant créer en vous-mêmes l’impression qu’en donnant des décrets et des invocations, en étudiant les enseignements, en les appliquant, vous progressez sans que l’enseignant ne vous regarde vraiment. Et peut-être parce que vous avez le libre arbitre, si vous dites : « Je sais que vous êtes mon Maître, Saint-Germain ou Maître More, mais je ne veux pas que vous me regardiez avant que je ne me rattrape. » Eh bien, Maître More et Saint-Germain respecteront votre libre arbitre et se retireront de vous. Mais comment surmonter les illusions et progresser sur le chemin spirituel ? Uniquement par l’esprit du Christ, car vous ne pouvez même pas utiliser un enseignement spirituel venant de l’esprit du Christ avec l’esprit extérieur pour surmonter les illusions créées par celui-ci. Car alors vous transformez les enseignements en concept et vous utilisez l’esprit conceptuel pour tenter de surmonter d’autres concepts créés par l’esprit conceptuel. Et que fait-il ? Vous enfermer de plus en plus dans l’esprit conceptuel. Vous essayez de sortir du mental conceptuel en utilisant le mental conceptuel et cela NE PEUT PAS ÊTRE FAIT.

Mais vous pouvez croire que vous progressez sur le chemin spirituel sans enseignant. Mais est-ce vraiment le cas ? Car la seule façon de progresser réellement est de contacter l’esprit du Christ. Mais si vous n’en êtes pas conscients, car vous cachez votre contact avec l’esprit du Christ, vous risquez de vous retrouver dans la situation de nombreuses personnes spirituelles. Vous avez fait de véritables progrès. Vous pouvez même atteindre le  niveau 96 en adoptant l’attitude de faire tout cela seul et en vous cachant de l’enseignant.

L’esprit du Christ ne juge pas
Mais lorsque vous atteignez le niveau 96, vous devez abandonner cette illusion, sinon vous resterez focalisés sur ces concepts et ces apparences et chercherez à perfectionner ce moi spirituel que vous avez créé, vous engageant ainsi sur la voie de la main gauche. Mais vous pouvez opérer ce changement à n’importe quel niveau du chemin au-delà du niveau 48, comme nous l’avons dit. Alors pourquoi ne pas y réfléchir maintenant ? Car lorsque vous surmontez ce désir de vous cacher du Maître, le chemin devient beaucoup plus facile. Voyez-vous, pourquoi avez-vous ce désir de vous cacher du Maître ? Parce que vous vous êtes séparés et que vous avez cru aux apparences des êtres déchus. Qu’est-ce que la conscience déchue, la conscience de dualité ? C’est le jugement de valeur. Quel concept projettent-ils sur Dieu ? Il est le Dieu en colère qui juge. Quel concept projettent-ils sur les Maîtres ascensionnés ? Ce sont les maîtres disciplinaires et courroucés du ciel. Quel concept projettent-ils sur le Christ ? Le Christ est l’esprit qui vous juge selon ce critère impitoyable.

Qu’ai-je tenté de vous expliquer dans ce discours ? Le Christ ne juge pas selon les normes du monde. Il ne juge pas réellement ; il ne juge même pas avec justice. Il se concentre simplement sur l’unité et vous présente donc la vision la plus élevée de l’unité que vous puissiez percevoir à votre niveau de conscience actuel. Il ne vous juge pas. L’esprit du Christ ne se contente pas de dire : « Oh, vous avez eu tort d’accepter cette illusion. Vous avez eu tort d’agir ainsi avec égoïsme. » Et les Maîtres ascensionnés ne font pas cela non plus. Malgré ce qui a été dépeint dans la culture populaire des dispensations précédentes, ceux qui n’ont pas saisi ce que nous vous disons maintenant, ceux qui n’étaient pas prêts à le comprendre, les Maîtres ascensionnés ne vous jugent pas. El Morya n’est pas un disciplinaire strict. Les Maîtres ascensionnés n’ont qu’un seul désir : vous aider à franchir la prochaine étape sur votre chemin vers l’unité. Ils n’ont aucune envie de vous juger comme le font les êtres déchus, vous faisant sentir que vous avez fait une erreur si terrible que vous ne pourrez jamais la surmonter ou que vous devez devenir un disciple aveugle des Maîtres ascensionnés pour être sauvés.

Les Maîtres ascensionnés ne souhaitent que votre croissance et s’en réjouissent. Ils ne vous condamnent pas pour votre absence de croissance. Ils ne voient même pas que vous avez commis une erreur. C’est la vision dualiste que tous les êtres déchus projettent sur les Maîtres ascensionnés et sur le Christ. Certes, il y a un aspect de jugement dans la conscience du Christ. Mais ceux qui rejettent le Christ se jugent eux-mêmes. Le Christ n’est pas assis là à évaluer : « Oh, cette personne a été si mauvaise, cette personne a commis cette grave erreur. » L’esprit du Christ est simplement concentré sur le plus haut degré d’unité qui puisse s’exprimer à un certain niveau de conscience. Il ne juge pas ; il vous offre simplement une coupe d’eau fraîche au nom du Christ qui vous permet de franchir une nouvelle étape sur votre chemin. Ainsi, vous pouvez faire la paix avec le Christ et avec vos maîtres spirituels à tout moment. Vous n’avez pas besoin de vous remettre en question avant de retourner vers le maître, avant de lui demander son aide. Parce que le moyen le plus rapide de revenir à l’ordre est de demander l’aide de l’enseignant et elle vous sera accordée : « Demandez et vous recevrez. »

Arrêtez de cacher vos erreurs au Christ
Si vous pouviez retenir un seul message de cette conférence et de tout ce que nous avons dit sur la libération du Christ, moi, l’Élohim du cinquième rayon, je dirais ceci : si vous parveniez à surmonter votre désir de vous cacher de l’enseignant, des Maîtres ascensionnés, de votre Présence JE SUIS et du Christ, si vous parveniez à surmonter cela, votre vie changerait d’une manière si radicale que vous pouvez à peine l’imaginer. Vous progresseriez beaucoup plus vite, il vous serait beaucoup plus facile de progresser au lieu de lutter contre toute cette psychologie qui est un problème pour beaucoup d’entre vous ; vous pourriez recevoir de l’aide pour la surmonter.

Comme nous l’avons dit à maintes reprises, les avatars sont les étudiants les plus enthousiastes. Vous étiez des étudiants enthousiastes sur votre planète naturelle, et vous avez accédé à des postes de direction où vous aviez le sentiment qu’il n’y avait plus grand-chose à apprendre sur une planète naturelle. Vous avez donc cherché un autre défi et vous avez découvert la planète non naturelle. Mais parce que vous étiez des étudiants enthousiastes, conscients de vos capacités, conscients de votre potentiel, lorsque vous êtes venus sur Terre et avez dû descendre au niveau 48 de conscience, vous avez été exposés au traumatisme cosmique de la naissance. Vous avez eu le sentiment d’avoir commis une erreur si terrible ici-bas, d’avoir commis une telle erreur, que vous n’auriez jamais pu imaginer pouvoir la commettre sur une planète naturelle, et bien sûr, vous ne l’avez pas pu. Vous avez donc le sentiment d’avoir trahi toutes vos bonnes œuvres sur une planète naturelle, tous vos accomplissements, tous vos progrès, par cette terrible erreur. Vous vous sentez si désemparés, si perturbés, si honteux, que vous ne voulez pas que quiconque le voie. Vous avez juste envie de vous réfugier dans un petit trou où personne ne peut vous voir. Et surtout, vous ne voulez pas que les Maîtres ascensionnés vous voient.

Mais tout d’abord, mes bien-aimés, vous ne pouvez rien cacher au Christ, n’est-ce pas ? Vos tentatives de dissimulation sont vaines. Et deuxièmement, vous pouvez vous juger comme ayant commis cette grave erreur ici-bas, mais les Maîtres ascensionnés et l’esprit du Christ ne vous jugent pas comme vous le faites, car nous ne sommes pas dans la conscience de séparation et seule la séparation peut juger sur la base de ce jugement de valeur.

La grâce du Christ
Voyez-vous, nous comprenons pourquoi vous pouvez formuler cette image et dire : « Oh, j’ai commis cette terrible erreur ici sur Terre, je veux la réparer avant de me tourner vers les Maîtres ascensionnés et de demander de l’aide. » Et vous avez bien sûr le droit de prendre cette décision et de vivre ainsi pendant le nombre de vies qu’il vous faudra avant de réaliser à quel point cette décision est inutile, contre-productive et à quel point elle retarde votre croissance. Mais vous pouvez à tout moment faire ce changement et dire : « Bon, j’en ai assez, laissons toute cette conscience derrière nous. » Car, encore une fois, qu’avons-nous dit ? Lorsque vous entrez dans la dualité, vous projetez toujours que vous avez commis une erreur qui a créé un problème et que vous devez maintenant le résoudre. Vous avez commis cette terrible erreur ici sur Terre et vous devez la réparer avant d’être libres. Mais qu’avons-nous répété à maintes reprises ? Le Christ ne vous demande pas de réparer une erreur venue de l’antéchrist. C’est la grâce du Christ. Pour être libres, il vous suffit de vous éloigner de la conscience qui vous a poussé à commettre ce que vous qualifiez d’erreur, et de celle qui vous pousse à qualifier vos actes d’erreur et à les juger selon les apparences. Ce faisant, vous renaîtrez en Christ, vous deviendrez un nouvel être en Christ, et l’être que vous êtes en renaissant en Christ n’est plus celui qui a commis l’erreur ou l’a jugée comme telle.

C’est ce que beaucoup de gens ne comprennent pas à propos du Christ. Il ne s’agit pas de pardonner les péchés. On se sépare et on crée un problème. On pense que pour sortir de la séparation, il faut inverser le processus qui a créé le problème, mais on ne le fait pas, car on l’a créé en détournant le regard du Christ. On ne peut pas inverser le processus en continuant à détourner le regard du Christ. On ne peut inverser le processus qu’en se tournant vers le Christ et en se rapprochant de lui. C’est ce qui nous libère de tout ce que nous avons créé en détournant le regard du Christ. Il n’y a rien à résoudre. Il suffit de le laisser derrière soi et de marcher dans la lumière et la vie du Christ. C’est cela libérer le Christ en nous.

La joie d’être conscient de soi
Encore une fois, les gens jugent selon les apparences. Ils ne peuvent rien faire d’autre. Quand vous entendez parler des Maîtres ascensionnés, naturellement, quelles que soient les apparences que vous avez dans votre conscience, vous les projetez sur nous. Nous le comprenons. Nous ne vous condamnons pas pour cela. Mais de nombreux étudiants des Maîtres ascensionnés en sont venus à considérer la voie comme très sérieuse et les Maîtres comme très sérieux, comme ces stricts disciplinés. Or, la réalité est que nous sommes en unité avec l’esprit du Christ. Et nous décrivons généralement l’esprit du Christ comme quelque chose de neutre, mais il possède des qualités divines. Les sept rayons, par exemple, sont tous des expressions de l’esprit du Christ. Mais il existe même des états d’esprit généraux, pourrions-nous appeler cela, faute d’un meilleur terme, dans l’esprit du Christ. Et c’est cette joie d’être vivant, d’être conscient, d’être conscient de soi, de faire partie de cette magnifique création que notre Créateur a créée. Être cocréateur avec ce magnifique Créateur procure une joie intense, que les Maîtres ascensionnés éprouvent. Et je vous dis cela parce que je veux simplement exprimer que je ressens cette joie en étant capable de vous parler à travers un messager humain et de libérer non seulement les mots mais la lumière que JE SUIS, les matrices, la géométrie que JE SUIS.

C’est pour moi un plaisir intense, c’est pourquoi je pourrais continuer indéfiniment. Mais encore une fois, comme d’autres l’ont dit, je reconnais que vous êtes dans le temps et l’espace, je reconnais que vous ne pouvez ressentir mon discours qu’à partir de votre niveau de conscience et que cela peut être quelque peu intense. Par conséquent, je m’inclinerai devant les réalités du temps et de l’espace. Je mettrai fin à mon discours.

Mais je voulais vous exprimer la joie que je ressens à interagir ainsi avec vous. J’espère que vous pourrez peut-être en entrevoir une lueur et ainsi réaliser que si j’éprouve de la joie à interagir avec vous, je ne peux pas en même temps vous juger. Car lorsque vous êtes dans un état d’esprit critique, vous n’éprouvez aucune joie, vous ne ressentez que stress et tension. Vous pouvez avoir un sentiment de supériorité, mais c’est aussi une tension, car il doit être entretenu et validé en permanence. Mais JE SUIS dans la joie, la joie où j’apprécie d’interagir avec vous et, par conséquent, il n’y a aucun jugement en moi.

Avec cela, je vous scelle dans cette joie que JE SUIS et dans ce cinquième rayon de Vision, où lorsque vous voyez au-delà des apparences, vous voyez cette vision pure de l’esprit du Christ qui est libre d’apparences et de jugements.

Alors, avec cela, soyez scellés dans la joie de la Vision que JE SUIS. Cyclope JE SUIS. L’Elohim du cinquième rayon, JE SUIS.

Copyright © 2024 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan

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