Message dicté par Gautama Bouddha à travers Kim Michaels, le 1er avril 2024, lors du webinaire « Libérer le Christ en vous et dans le monde ». (9/9)
JE SUIS le Maître ascensionné Gautama Bouddha. Que pourrait bien dire le Bouddha à propos de la libération du Christ ? Or, qu’est-ce que le Christ, comme nous l’avons dit ? C’est l’esprit Un censé assurer l’unité entre le Créateur et la création, et horizontalement entre tous les êtres conscients de soi dans la création du Créateur.
Grandir grâce à l’unité avec l’esprit Un
L’esprit du Christ est universel. Il dépasse toute religion ou philosophie sur terre. Et même si nous avons utilisé ici le terme « Christ », nous ne le concevons évidemment pas de la même manière que la plupart des chrétiens, et même de nombreux non-chrétiens qui le perçoivent comme un terme susceptible d’être monopolisé par la religion chrétienne.
La conscience christique ne peut être monopolisée par le christianisme, le bouddhisme, ni aucune autre religion ou système de pensée sur terre. C’est là toute la valeur de l’esprit du Christ. Il y a 2 500 ans, je l’appelais la nature de Bouddha. Mais c’est exactement le même esprit. Car, naturellement, j’ai atteint ce niveau de conscience en me connectant et en devenant un avec ce même esprit du Christ, cet esprit Un. Bien qu’il n’existait pas de concept du Christ à l’époque, c’est le même esprit.
Et tous ceux qui ont atteint un niveau de conscience véritablement supérieur l’ont fait en établissant d’abord un contact, en ressentant une connexion, puis en atteignant un degré plus élevé d’unité avec l’esprit Un. Il n’existe pas d’autre moyen de parvenir à une croissance authentique.
Mais il existe bien sûr une fausse voie, une voie gauche, une voie égocentrique qui peut amener certains êtres à acquérir des capacités apparemment supérieures à celles de la moyenne des humains. C’est pourquoi il existe de faux gourous qui trouvent des moyens d’impressionner les gens, souvent par des apparences et des phénomènes susceptibles d’attirer des personnes dépourvues du discernement issu de l’expérience directe de l’esprit Un.
Lorsque vous avez le cadre de référence issu de votre expérience directe de l’esprit Un, vous ne pouvez pas vous laisser entraîner dans le tourbillon d’un faux gourou. Mais ceux qui ne l’ont pas, si. Et pourquoi n’ont-ils pas ce cadre de référence ? Parce qu’ils n’ont pas voulu prendre en charge leur propre développement, leur propre chemin vers des états de conscience supérieurs. Et ceux qui ne sont pas prêts à prendre leurs responsabilités et à examiner leur propre esprit voudront suivre ce gourou qui leur promet un résultat automatique.
C’est pourquoi ils deviennent des chrétiens fondamentalistes. C’est pourquoi ils deviennent des bouddhistes fondamentalistes, dans l’une des branches du bouddhisme qui s’est éloignée de mes enseignements originels. C’est pourquoi ils deviennent des adeptes d’autres religions, voire de ces gourous modernes ou anciens qui leur disent qu’ils n’ont pas à assumer leurs responsabilités, car le gourou les assume à leur place. Et, comme nous l’avons expliqué, cela ne peut pas conduire à une véritable croissance.
Mais tant de gens ont suivi ce faux chemin depuis que les êtres déchus sont venus sur Terre et ont introduit ce chemin, qu’ils ont créé un certain élan collectif, un vortex, une bête, qui peut attirer des gens qui ne sont pas assez forts pour lui résister parce qu’ils n’ont pas pris cette responsabilité.
L’imitation de l’esprit Un
Même si vrai et faux sont des termes dualistes pour des raisons pratiques, nous parlons d’un chemin qui ne mène pas à l’unité. Or, ce chemin peut conduire à des expériences parfois avancées. On trouve des personnes qui ont vécu une expérience spectaculaire, mais non en contactant l’esprit Un, mais par cette imitation de l’esprit Un créée dans la conscience collective, dans le monde mental supérieur ou dans le monde identitaire inférieur.
Il existe des lieux, pourrait-on dire, dans ces royaumes, où l’on peut faire l’expérience d’un vide, d’une conscience infinie, d’une conscience indifférenciée. On peut vivre ce que certains appellent le nirvana, l’éveil, l’illumination ou la félicité, mais cela ne passe pas par l’esprit Un, connecté à toute vie, à travers toutes ces strates jusqu’au Créateur.
Cela se produit à travers cet esprit séparé et peut paraître impressionnant à une personne qui n’a pas le cadre de référence de l’esprit Un. Cela peut même amener certaines personnes à croire qu’elles se sont éveillées de l’illusion et que maintenant vient le moment délicat. Cet état artificiel imite les étapes de la christité ou de la bouddhéité.
Pour ceux qui n’ont pas vécu cette expérience réelle, cela semblera plus avancé que leur état de conscience habituel. C’est pourquoi certaines personnes l’ont vécue et l’interprètent comme un signe d’éveil, voire d’illumination.
Il y a même ceux qui ont eu des expériences qui leur font croire que le but du chemin est de surmonter le soi et de se fondre à nouveau dans la conscience infinie de Brahman, quelle que soit leur vision des choses, de sorte que le soi, le soi individuel, cesse d’exister.
Utiliser l’esprit conceptuel pour tracer une fausse voie
Comme nous l’avons dit, cela est impossible, car vous êtes créés en tant que soi et vous ne pouvez y échapper. La Présence JE SUIS ne meurt pas lors de la seconde mort. Seule la personnalité extérieure est dissoute et le Soi conscient est rétracté dans la Présence JE SUIS. Il n’y a pas de dissolution du soi, et pourquoi y en aurait-il une ? Alors que le soi est le plus grand don que vous ayez reçu du Créateur et représente votre potentiel de croissance.
Pourquoi certains nient-ils leur propre valeur ? Eh bien, c’est parce qu’ils ont utilisé leur libre arbitre pour expérimenter la conscience de dualité pendant si longtemps qu’ils en ont tout simplement eu assez et, au lieu d’assumer la responsabilité de suivre le chemin, le véritable chemin du retour, ils veulent tout simplement abandonner et cesser d’exister.
Ces gourous qui parlent de dissolution du soi ne sont peut-être pas des êtres déchus, mais ils partagent la même conscience de préférer la seconde mort à la voie, la voie authentique, du retour à l’unité. On peut donc les considérer comme de faux gourous. Comment les qualifier autrement s’ils n’enseignent pas la voie authentique ?
Comme d’autres maîtres l’ont expliqué, la réalité ici est que vous pouvez utiliser l’esprit conceptuel pour tracer un chemin, le chemin de la main gauche qui vous mènera toujours plus profondément dans la séparation et l’égoïsme. Vous pouvez alors arriver à un point où vous ne supportez plus cela, où vous ne voulez plus vous engager sur cette voie, et où vous souhaitez alors vous libérer de la souffrance et de la tension que vous avez créées.
Maintenant, vous vous retournez et essayez de regarder en arrière, vers la connexion et l’unité. Mais si vous n’êtes pas prêts à emprunter le vrai chemin, que faites-vous ? Vous utilisez l’esprit conceptuel pour tracer un faux chemin, la voie gauche, où au lieu de rechercher l’unité avec l’esprit Un et tous les êtres qui s’y sont unis, vous cherchez à utiliser l’esprit conceptuel pour tracer une voie vers un résultat ultime imaginaire.
Samsara et nirvana comme créations de l’esprit conceptuel
Et cela signifie que vous pourriez vous demander : « Ces gens ne vont-ils pas dans la bonne direction, vers le bon but ? » N’y a-t-il pas des bouddhistes qui suivent vos enseignements, Gautama, qui s’efforcent d’atteindre le nirvana ou l’illumination et qui s’efforcent de suivre le Sentier octuple que vous avez défini ?
Mais le sont-ils vraiment ? Comment voient-ils le but ultime ? Qu’ils l’appellent nirvana ou illumination, beaucoup le voient comme l’opposé de la souffrance, l’opposé de la Mer du Samsara. Nombreux sont ceux qui voient l’illumination comme une sorte d’ultime étape, car ils veulent croire que le Bouddha était l’être parfait et qu’il a donc atteint l’état de conscience ultime. Ils aspirent à un état ultime permanent.
Mais on trouve des écritures bouddhistes anciennes qui expriment exactement ce que nous disons aujourd’hui à propos de la conscience de dualité, à savoir que le samsara et le nirvana sont des créations de l’esprit. Car, lorsque l’on est prisonnier de l’esprit conceptuel, la souffrance et le samsara sont des concepts créés par l’esprit conceptuel. Lorsque l’on trace un chemin pour sortir de la souffrance créée par l’esprit conceptuel, celui-ci perçoit cet objectif comme l’opposé de la souffrance, comme l’opposé du changement, du chaos et de l’agitation du monde. Il doit s’agir d’un état ultime, merveilleux. Mais il s’agit simplement de l’esprit conceptuel qui utilise la mentalité dualiste pour créer ces deux polarités.
Il y a la Mer du Samsara et le nirvana. Et tout le monde connaît la souffrance. Ils n’ont pas connu le nirvana, mais ils imaginent que c’est le contraire de la souffrance. Mais voyez-vous, la souffrance n’est pas réelle. La souffrance est créée dans l’esprit. L’expérience de la souffrance est créée dans l’esprit. Lorsque l’esprit en a assez de cette expérience, il crée l’expérience opposée de la souffrance et trace la voie vers elle. Il aura même besoin d’un enseignement authentique, dispensé par un véritable gourou, et l’utilisera pour tracer sa voie. Mais voyez-vous, lorsque j’ai parlé du nirvana, je l’ai évoqué en me basant sur l’expérience. Or, l’esprit conceptuel n’a pas l’expérience et ne pourra jamais l’avoir. Il superpose son propre concept au nirvana et au Sentier octuple.
La souffrance et la félicité comme expériences dans l’esprit
Encore une fois, comme nous l’avons dit, l’esprit conceptuel trace une voie pour échapper à ses conséquences indésirables. Il cherche à vous sauver de lui-même, et c’est ce qui ne peut jamais arriver. Qu’est-ce que la Mer du Samsara ? C’est une expérience. C’est une expérience désagréable. Mais c’est une expérience créée par l’esprit. Ce n’est pas une condition réelle.
Qu’est-ce que le nirvana, la félicité ou l’illumination ? C’est une autre tentative de l’esprit pour créer une expérience. Mais la véritable illumination n’est pas une expérience telle que celle que l’on peut vivre par l’esprit conceptuel. Nous avons dit que vous avez besoin de l’idée du goût d’une pomme parce que vous ne l’avez pas encore réellement croquée, et donc vous n’en avez pas l’expérience directe. Il en va de même pour le nirvana. Pourquoi avez-vous besoin d’une idée ? Simplement parce que vous n’en avez pas l’expérience.
Mais qu’est-ce que la souffrance ? Beaucoup diront : « Eh bien, la souffrance est sûrement une expérience directe. Nous sommes dans ce corps physique. Nous ressentons la douleur, la faim ou la famine. N’est-ce pas une expérience réelle, comme goûter une pomme ? » Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Goûter une pomme est une sensation physique qui se transmet par les sens. Lorsque vous goûtez une pomme, l’esprit conceptuel est neutralisé. Que peut faire l’esprit conceptuel avec le goût d’une pomme ? Il est simplement là. Vous pouvez le répéter à chaque fois que vous mangez une pomme.
Mais l’expérience de la souffrance diffère de l’expérience sensorielle, car c’est une expérience mentale. Vous me direz peut-être : « Je ressens une douleur physique. » Oui, c’est une sensation physique, comme le goût d’une pomme, mais cette sensation physique de douleur n’est pas la même chose que la souffrance. La souffrance est une expérience mentale. Elle vient du fait que l’esprit conceptuel a créé un concept de ce qui devrait et ne devrait pas arriver. Ici, vous avez un concept mental. Vous ne devriez pas ressentir de douleur. Maintenant, vous ressentez de la douleur, et l’esprit résiste à cette expérience, et cette résistance à l’expérience elle-même est ce qui crée la souffrance. La souffrance est une expérience mentale.
Ce que l’esprit conceptuel tente de faire lorsque la souffrance devient si intense qu’on ne peut plus la supporter, c’est de concevoir des concepts censés procurer une autre expérience, une expérience de félicité ou de nirvana, à l’opposé de la souffrance. Mais le faux chemin vers le faux but peut produire certains résultats, pourrait-on dire, mais il s’agit toujours d’une expérience vécue par l’esprit conceptuel.
Suivre un chemin valide à travers les concepts de l’esprit conceptuel
C’est pourquoi samsara et nirvana sont une seule et même chose, des concepts de l’esprit. C’est pourquoi le véritable chemin ne peut être abordé que lorsque le Soi conscient réalise le fait fondamental qu’il n’est pas l’esprit. Il n’est pas l’esprit séparé, fondé sur les concepts issus de la dualité. Il a créé cet esprit uniquement pour vivre certaines expériences sur terre. Lorsque le Soi conscient réalise qu’il n’est pas l’esprit extérieur, il peut alors entrer en contact avec l’esprit Un et en faire l’expérience. Et alors, il peut emprunter le véritable chemin.
Que dis-je ? Prenons une personne descendue, disons, au niveau 24 de conscience, pas le niveau le plus bas sur terre, mais un niveau égocentrique assez bas, source de souffrance. Comme nous l’avons dit, l’esprit du Christ est là, à tout niveau, pour offrir un cadre de référence qui peut vous faire dépasser ce niveau. Or, il existe une personne qui en a assez de la souffrance créée au niveau 24. Elle crie à l’aide et reçoit une impulsion de l’esprit du Christ qui la porte au niveau 25, et c’est un véritable progrès. Mais voyez-vous, cette personne est encore obscurcie, colorée, prisonnière de l’esprit conceptuel.
Supposons maintenant que cette personne découvre les enseignements du bouddhisme et le Sentier octuple. Elle s’appuie sur ces idées, la Noble Vérité : la vie est souffrance, mais il existe un moyen d’en sortir : le Sentier octuple mène à un but. Pourquoi cette personne choisirait-elle cette voie, cet enseignement extérieur ? Parce qu’elle veut échapper à la souffrance et vivre une expérience différente de la souffrance. Encore une fois, je ne cherche pas à culpabiliser. Je dis simplement que c’est ce que l’être peut faire à ce niveau de conscience. Mais, même s’il suit un enseignement extérieur valable, et même s’il progresse, atteignant les niveaux 25, 26, etc., suit-il le véritable chemin ?
Non, parce que l’esprit conceptuel superpose ses propres concepts au Sentier octuple, au nirvana. Vous poursuivez un objectif et un processus que l’esprit séparé peut conceptualiser. Et il paraît paradoxal pour l’esprit linéaire que cela puisse conduire au progrès. Mais comme je l’ai dit, cela peut conduire au progrès, car l’esprit Un, l’esprit du Christ, est là à chaque niveau pour vous offrir ce cadre de référence qui peut vous aider à atteindre le niveau suivant. Or, comme nous l’avons également dit, si vous êtes au niveau 24 et que vous recevez quelque chose de l’esprit du Christ, c’est une véritable révélation, mais ce n’est pas la révélation la plus élevée que l’esprit du Christ puisse donner. L’esprit conceptuel pourrait l’interpréter comme une révélation profonde, une expérience profonde.
Le changement nécessaire au niveau 96
On retrouve cette phase schizophrénique où une personne a découvert un enseignement valable, une voie valable, mais qui est encore tellement influencée par l’esprit conceptuel que, même si elle suit une voie viable et progresse, elle ne suit pas réellement le vrai chemin. Car le Soi conscient de la personne perçoit encore la vie à travers l’esprit conceptuel, à travers les moi séparés, et ne peut donc pas réaliser : « Oh, je ne suis pas l’esprit. » Cela peut se faire à partir du niveau 48, bien que la plupart des gens n’y parviennent qu’après avoir dépassé ce niveau et approché le niveau 96.
Mais comme nous l’avons dit, au niveau 96, le Soi conscient doit comprendre qu’il n’est pas le mental, car c’est la seule façon pour lui d’abandonner le concept de moi spirituel qu’il a créé en s’élevant vers le niveau 96. Et s’il n’y renonce pas, il continuera, pourrait-on dire, sur le chemin de la main gauche, tel que le concevait l’esprit conceptuel, mais en réalité, il s’écartera de ce chemin viable et s’abandonnera à de faux gourous qui le lui feront croire et lui feront toutes sortes de promesses.
Il est essentiel au niveau 96 que le Soi conscient réalise : « Je ne suis pas le mental, c’est pourquoi je peux abandonner n’importe quel aspect de ce mental, l’esprit conceptuel basé sur la séparation, je peux laisser mourir n’importe quel moi séparé et je ne mourrai pas. » C’est alors que le vrai chemin commence.
L’esprit conceptuel et le sens du soi ne sont pas la même chose
Encore une fois, cela ressemble à un paradoxe, car si un courant de vie progresse vers des niveaux de conscience plus élevés, n’est-ce pas le vrai chemin ? D’une certaine manière, c’est le vrai chemin, mais l’esprit conceptuel de la personne ne voit pas ce qu’il signifie réellement, à savoir, bien sûr, que le Soi conscient laisse mourir les moi séparés fondés sur l’esprit conceptuel.
Comment l’esprit conceptuel peut-il considérer sa propre mort comme une solution ? L’ironie, pourrait-on dire, c’est que certains y parviennent. Et c’est ce que j’ai dit : certains de ces maîtres de la non-dualité, remontant jusqu’aux Rishis védiques, jusqu’aux maîtres modernes de la non-dualité, ont réussi à utiliser l’esprit conceptuel pour créer l’idée que le niveau ultime de développement spirituel consiste à surmonter tout sentiment de soi. Car, tellement prisonniers de l’esprit conceptuel, ils sont devenus si sophistiqués dans son utilisation qu’ils pensent que l’esprit conceptuel et le sens du soi sont identiques.
Ils pensent qu’il ne peut exister qu’un soi séparé, créé par l’esprit conceptuel. Il n’y a pas de soi au-delà de l’esprit conceptuel, et c’est ce qu’ils raisonnent. C’est pourquoi ils s’engagent sur une voie, et ils pensent suivre une voie qui mène à l’annihilation de tout soi, de toute notion de soi. C’est, bien sûr, une voie impossible. Ils ne pourront jamais atteindre ce but par eux-mêmes, quoi qu’ils prétendent, quoi qu’ils vivent, quoi qu’ils projettent comme tel ou tel maître éclairé y soit parvenu.
Dites-moi, comment quelqu’un qui n’est pas Ramana Maharshi peut-il savoir comment Ramana a vécu sa vie avant de quitter son corps ? Comment peut-il savoir quelle était l’expérience intérieure de Ramana Maharshi ? Pourtant, son esprit conceptuel est très prompt à projeter que Ramana était le maître ultimement éveillé, à cause de tous ces concepts qu’il projette sur Ramana. Que Ramana a donné l’enseignement ultime et que cet enseignement ultime est le silence.
Il ne s’agit là que de l’esprit conceptuel, et l’esprit conceptuel ne peut libérer le Soi conscient de lui-même. Seul le Soi conscient peut se libérer de l’esprit conceptuel. Or, comme nous l’avons expliqué, même lorsque vous ascensionnez, cela ne signifie pas que vous n’utilisez pas l’esprit conceptuel, car c’est ainsi que vous cocréez tout. Mais cela signifie simplement que vous savez et expérimentez désormais que vous n’êtes pas l’esprit conceptuel. Ce n’est qu’un outil que vous utilisez.
La description la plus claire du vrai chemin à ce jour
C’est le véritable chemin que j’ai tenté de prêcher il y a 2 500 ans, que Jésus a tenté de prêcher il y a 2 000 ans, mais la conscience collective n’était pas suffisamment élevée pour que nous puissions l’exprimer avec des mots compréhensibles pour certains. Quelques personnes ont commencé à le saisir, mais les concepts de la psyché, de l’esprit, manquaient tout simplement. Même ce concept d’un moi séparé n’aurait pas pu être donné il y a 2 000 ans, ni même 200 ans. Beaucoup d’entre vous ont du mal à le comprendre, même aujourd’hui. Mais il y a 200 ou 2 000 ans, personne n’aurait pu saisir ce concept. À mesure que la conscience collective s’est élevée, nous pouvons alors donner notre révélation progressive. Et bien sûr, d’autres pourront et seront données à l’avenir.
Mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’avec ce concept de moi séparés, le Soi conscient, laissant mourir les moi séparés, nous avons pu exprimer par les mots la description la plus claire du véritable chemin proposé jusqu’ici. Et cela ne veut pas dire que d’autres enseignements ne seront pas donnés à l’avenir, bien sûr. Mais au moins avons-nous atteint un point où la conscience collective s’est élevée à un niveau tel que nous pouvons réellement exprimer par les mots ce que nous voulons exprimer. Bien sûr, on peut toujours utiliser un esprit conceptuel et superposer les concepts basés sur la séparation à l’enseignement. Mais cela restera ainsi jusqu’à ce que la dernière personne ait transcendé l’esprit dualiste. Mais au moins, nous pouvons maintenant l’exprimer, ce qui était impossible auparavant.
Toujours en quête d’une expérience supérieure du Christ
Et maintenant ? Nous savons que beaucoup d’entre vous écoutent ces enseignements et que vous sentez peut-être qu’il y a quelque chose de concret, mais que vous avez du mal à le saisir et à l’appliquer à votre quotidien. Et vous constaterez peut-être, en repensant à Jésus, à moi-même et à d’autres Maîtres ascensionnés, que nous prêchions en nous basant sur notre expérience, et que la plupart des étudiants ne la comprenaient pas, faute d’en avoir fait l’expérience.
Mais beaucoup d’entre vous ont réellement fait l’expérience de l’esprit du Christ. Et si vous êtes disposés à l’admettre, à reconnaître que ce que vous avez pu expérimenter n’était que ce que l’esprit du Christ pouvait exprimer à votre niveau de conscience, vous ne pouvez donc pas vous focaliser sur la forme réelle de votre contact avec lui. Vous devez regarder au-delà de cette forme et aspirer à une expérience plus élevée, une expérience plus directe de l’esprit du Christ.
Et vous y parvenez en observant la psychologie que vous percevez grâce à votre expérience. Et vous avancez pas à pas jusqu’à atteindre un niveau où vous pouvez saisir les concepts, les idées et les enseignements que nous transmettons. C’est le chemin que vous pouvez tous suivre. C’est celui qu’a suivi ce messager.
Le véritable but d’un enseignement spirituel
L’enseignement que je viens de donner, je n’aurais pas pu le transmettre par son intermédiaire lorsqu’il a débuté comme messager. Mais il a été disposé à suivre le chemin et à appliquer les enseignements, comme vous tous avez l’occasion de le faire. En avançant pas à pas, en se remettant en question, illusion après illusion, il s’est progressivement élevé jusqu’à ces niveaux où il a réalisé une percée. Il pouvait désormais comprendre un niveau d’enseignement supérieur et, par conséquent, être utilisé comme messager pour le transmettre.
Mais nous ne proposons pas cet enseignement supérieur pour le bien du messager. Nous le proposons pour vous, afin que, lorsque vous l’appliquerez, lorsque vous cheminerez sur le chemin, vous parveniez progressivement à ces points de rupture qui vous permettront de saisir l’enseignement que vous ne parvenez peut-être pas à saisir actuellement. Y a-t-il encore de la valeur à écouter un enseignement que vous ne pouvez pas saisir ? Bien sûr, car qu’avons-nous déjà dit à plusieurs reprises ? Quel est le véritable but d’un enseignement spirituel ? S’agit-il des mots qui l’entourent ? Non. Le véritable but est de vous aider à vous connecter à l’être spirituel qui le dispense. De vous faire ressentir la présence et l’être du Maître.
Et voyez-vous, il est possible que vous soyez assis là à écouter un enseignement sans que votre esprit extérieur ne puisse le saisir. Vous ne pouvez pas le comprendre. Vous ne pouvez pas l’intégrer, comme on dit. Mais vous pouvez quand même faire l’expérience de ma présence, au-delà des mots, au-delà de ce que l’esprit conceptuel peut saisir. Ce n’est peut-être pas la plus haute expérience de ma présence, mais c’est ce que vous pouvez saisir à votre niveau de conscience actuel, car cette expérience parvient à la conscience christique à votre niveau. Et c’est précieux, car cela vous aide à remettre en question les illusions à votre niveau actuel. C’est pourquoi, même si vous écoutez une dictée sans vous concentrer sur les mots, vous en tirerez tout de même profit, car vous pourrez faire l’expérience de la présence du Maître.
En quoi consiste réellement le chemin ?
Et je sais que certains d’entre vous se demanderont : « Est-ce que je progresse vraiment ? Est-ce que je comprends vraiment ? Parce que je ne ressens pas le changement que j’espère. » Mais pourquoi ne ressentez-vous pas le changement que vous espérez ? Qu’est-ce qui espère un changement spécifique ? Eh bien, si vous réécoutez ou lisez ce que je viens de dire, n’est-ce pas l’esprit conceptuel qui nourrit cet espoir de sortir de la souffrance et de réaliser cette avancée ?
Et vous pouvez arriver à un point où vous pouvez observer cela, voir qu’il s’agit d’un moi séparé et le laisser aller. Ce messager a fait cela il y a de nombreuses années. Il l’a fait par étapes. Mais il est arrivé à un point où il a réalisé que le chemin n’était pas une voie de résultats précis. Certainement pas ceux qu’il espérait lorsqu’il l’a découvert.
Le chemin ne visait pas à atteindre cet état de conscience supérieur. Il s’agit d’avancer pas à pas jusqu’à atteindre progressivement le niveau 144 et pouvoir ascensionner. Bien sûr, des avancées décisives sont possibles. Mais le messager décida que ce ne serait plus le moteur, l’espoir de cette expérience décisive, cette expérience spectaculaire. Il était plutôt prêt à avancer pas à pas, toujours à la recherche du prochain moi subconscient dont il pourrait se débarrasser et se libérer, et à se contenter de ce processus progressif. Et vous pouvez faire le même changement.
Il est très constructif de prendre le temps, de temps en temps, de s’asseoir avec une feuille de papier, de se concentrer sur son cœur, puis d’examiner ses propres attentes concernant le chemin. Qu’attendez-vous ? Qu’espérez-vous ? Ensuite, examinez vos espoirs et vos rêves, comparez-les à ce que nous avons dit sur le chemin, comme les enseignements donnés lors de cette conférence, et bien d’autres, bien sûr. Puis demandez-vous : « Est-ce réaliste ? Est-ce vraiment l’objectif du chemin, ou est-ce simplement mon esprit conceptuel qui projette un concept sur le chemin, qu’il peut saisir ? Ce que j’espère est-il simplement l’opposé dualiste de ce que j’espère échapper ? Car alors ce n’est pas un objectif réaliste. »
Les attentes versus la réalité
Le chemin ne consiste pas à s’éloigner d’une polarité dualiste pour en entrer dans une autre. Il s’agit de transcender la dualité. Et seul l’esprit conceptuel, l’esprit conceptuel séparé qui opère avec la dualité, est exclu par le Christ. Le Soi conscient non plus, lorsqu’il s’expérimente comme pure conscience. Comme nous l’avons dit, le Soi conscient ne peut pas sortir de lui-même, mais il peut sortir du mental. Certains diront, mais Gautama : « Je n’ai pas vécu cette expérience. » Et je répondrai que oui, vous l’avez vécue. Elle n’a simplement pas répondu aux attentes projetées par l’esprit conceptuel. Ne comprenez-vous pas ce que nous essayons de vous dire ? L’esprit conceptuel superposera des concepts au chemin spirituel, qu’il peut appréhender grâce à sa séparation et sa dualité. Le chemin ne sera pas à la hauteur de ces attentes. Le Soi conscient sortant du mental ne sera pas à la hauteur des attentes projetées par le mental, ni de ce que devrait éprouver cet éveil spectaculaire, cette illumination, cette expérience spirituelle, mystique, cette expérience suprême. Comme nous l’avons déjà dit, il n’y a de sommet que par rapport à un creux. Mais le véritable chemin consiste à dépasser les sommets et les creux. Par conséquent, le nirvana, l’illumination, n’est pas une expérience merveilleuse, spectaculaire et heureuse. Il est totalement neutre par rapport aux expériences vécues à travers l’esprit séparé, avec ses hauts et ses bas dualistes.
Cela ne signifie pas que c’est désagréable ou ennuyeux. C’est incroyablement vivant et vibrant. On ne peut simplement pas le comparer aux expériences que vous vivez à travers l’esprit dualiste. Parce qu’il n’a pas d’opposé, et donc, il n’y a aucune comparaison. On ne peut comparer l’expérience réelle du nirvana ou de l’illumination à quoi que ce soit dans l’esprit dualiste. On ne peut même pas la mettre en contraste avec quoi que ce soit dans l’esprit dualiste. On ne peut pas la décrire avec des mots. Car dès qu’on prononce un mot, on l’associe à quelque chose. Le mot « félicité », dont la traduction est mauvaise en français, a néanmoins été comparé au bonheur extrême. Mais ce n’est pas extrême et ce n’est pas le bonheur tel que vous le concevez dans l’esprit séparé. Il n’y a pas de mots ici.
Le rêve d’un avatar d’être spécial
C’est pourquoi, si vous vous attendez à ce que, lorsque le Soi conscient sort du subconscient, il ressente une certaine chose, vous passerez à côté de l’expérience. Mais vous l’avez vécue, sinon vous n’auriez pas trouvé l’enseignement d’un Maître ascensionné. Vous ne l’auriez pas suivi, étudié et appliqué. Nombre d’entre vous savent que vous avez vécu cette expérience. Mais vous espérez toujours qu’un jour surviendra une expérience plus spectaculaire. Mais voyez-vous, c’est encore une de ces énigmes. Pour motiver les gens à s’engager sur la voie, il faut leur donner un objectif. Mais cet objectif doit être quelque chose qu’ils peuvent saisir et considérer comme désirable à leur niveau de conscience actuel. Et lorsqu’ils seront dans cet esprit conceptuel séparé, ils voudront que cet objectif soit meilleur que ce qu’ils vivent dans la Mer du Samsara. Lorsqu’ils feront réellement l’expérience de l’esprit du Christ, ce sera ressenti comme un contre-sens, comme une déception. Et l’esprit extérieur dira : « Est-ce bien cela ? Était-ce vraiment ce qu’on appelle cette expérience spirituelle ? Est-ce ce à quoi j’aspirais ? » Mais voyez-vous, ce n’est pas ce à quoi l’esprit extérieur aspirait. Parce qu’il aspirait à une sorte d’image imaginaire qui n’a jamais existé.
Si vous êtes attachés à ces attentes et images créées par l’esprit extérieur, vous passerez à côté de l’expérience authentique de l’esprit du Christ. Comme nous l’avons déjà dit, de nombreux étudiants, en particulier les avatars, s’engagent sur la voie spirituelle avec le désir d’être reconnus comme étant spéciaux. Ce désir d’être spécial constitue le plus grand obstacle aux mouvements spirituels et à la croissance spirituelle. C’est compréhensible, car lorsque vous êtes arrivés en tant qu’avatars, vous avez été rabaissés par les êtres déchus. Et il est compréhensible que vous souhaitiez compenser cela. Nombreux sont ceux qui viennent, entendant parler de la voie vers la christité, et qui pensent : « Ah, quand j’atteindrai la christité, je serai spécial dans ce monde. Alors, j’obtiendrai la reconnaissance. Alors, j’obtiendrai la compensation. Alors, je posséderai tous ces pouvoirs surnaturels qui prouveront aux autres que je suis vraiment spécial, et ainsi, ils pourront comprendre à quel point ils ont eu tort de me rabaisser. »
C’est une attente fréquente que beaucoup de gens ont encore. La plupart des avatars l’ont encore. C’est ce qui peut amener les étudiants à réaliser que nous, les Maîtres ascensionnés, ne les reconnaissons pas et ne les faisons pas se sentir spéciaux. Ils peuvent aussi s’adresser au messager avec le désir qu’il les fasse se sentir spéciaux, puis se rendre compte que ce messager ne joue pas ce jeu non plus et être déçus.
Et alors, que font-ils ? Eh bien, ils sont confrontés à un choix. Vont-ils s’observer et constater que cette attente, ce désir d’être spécial, vient d’un moi séparé ? Ou vont-ils refuser de le faire et, par conséquent, devoir projeter vers l’extérieur qu’il y a quelque chose qui cloche chez le messager ou dans les enseignements ? « Ce ne sont pas les vrais Maîtres ascensionnés, car ils me reconnaîtraient sûrement pour ma singularité ? Comment les Maîtres ascensionnés pourraient-ils ne pas me reconnaître alors que je suis si spécial ? Les Maîtres ascensionnés ont-ils sûrement la vision de voir à quel point je suis spécial ? »
Nous avons la vision de voir à quel point votre ego aspire à être unique. Et nous avons aussi la vision de voir au-delà et de percevoir votre véritable potentiel, bloqué par le désir de l’ego d’être unique dans ce monde. Au lieu de rechercher l’unité dans votre Présence JE SUIS. Et si nous vous aidions à vous sentir uniques dans ce monde, nous ne ferions qu’entraver votre croissance, peut-être pour de nombreuses vies. Il est en fait préférable pour ces personnes de rejeter le message et de suivre leur propre voie plutôt que de se sentir validées par le messager ou par nous à travers lui.
Le flux en huit entre nous et les Maîtres
Nous vous avons présenté de nombreux concepts lors de cette conférence. Beaucoup de choses qui vont au-delà de ce que nous avons déjà présenté. Beaucoup de choses qui vont au-delà de ce que beaucoup d’entre vous sont prêts à accepter. Mais nous avons décidé de les partager, car certains comprendront, d’autres saisiront, d’autres expérimenteront, et tous pourront progressivement comprendre et expérimenter.
Et en les libérant dans le physique, nous augmentons en fait l’élan qui vous permet de les saisir plus facilement.
Et nous savons que si vous observez les enseignements transmis par ce messager depuis 2002, ils sont vastes et couvrent un vaste spectre. Comme nous l’avons dit, nous avons transmis plusieurs niveaux d’enseignements par ce messager. En les examinant, vous pourriez facilement vous sentir dépassés. Certains d’entre vous ont le sentiment que certains enseignements dépassent votre niveau actuel, et il n’y a rien de mal à cela. Concentrez-vous alors sur les enseignements que vous pouvez comprendre et appliquez-les afin de vous élever au niveau supérieur. Mais voyez-vous, c’est encore la loi de la multiplication des talents. Si nous avons un messager disposé à multiplier ses talents et à élever sa conscience afin d’ouvrir la voie à un enseignement supérieur, et si nous avons un nombre suffisant d’étudiants disposés à assimiler et à multiplier l’enseignement déjà donné, alors nous diffuserons des enseignements de plus en plus élevés, même si cela dépasse certains étudiants.
Car il est précieux de transmettre cet enseignement au monde physique, où il peut être étudié à mesure que la conscience collective s’élève, que de plus en plus de personnes parviennent au niveau où elles peuvent le comprendre. Nous avons avancé progressivement et nous avons parfois attendu plusieurs années avant de diffuser un nouveau niveau d’enseignement. Mais nous avons aussi parfois décidé qu’il est temps de diffuser un niveau d’enseignement supérieur, que vous soyez prêts ou non. Nous sommes reconnaissants envers vous tous qui participez à cette diffusion. Que vous ayez le sentiment de le comprendre ou non, par votre présence et en intégrant ces enseignements, vous participez toujours à ce mouvement global qui influencera la conscience collective. Nous vous sommes tous reconnaissants.
Et nous sommes reconnaissants envers ceux qui sont capables de saisir l’enseignement, désireux de l’appliquer, prêts à élargir leur esprit et à se demander : « Que voulait-il dire ? Que disait-il ? On dirait que c’est bien au-delà de ce qui a été dit auparavant. Que disait-il vraiment ? » Et alors, vous élargissez votre esprit, vous demandez notre aide, et c’est ainsi que nous construisons ce flux en huit entre vous et nous. Et lorsque vous transmettez le courant de retour, nous pouvons nous multiplier et c’est ce qui élève la conscience collective, où vous vous élevez le collectif parce que vous avez été disposés à élever le vôtre.
Et c’est ainsi qu’une planète progresse. Et c’est ainsi qu’elle peut sortir de son état artificiel pour revenir à son état naturel. Cela ne se produit pas lors de ces événements glorieux et dramatiques, comme celui des chrétiens qui s’attendent au retour incessant de Jésus, tel un parchemin céleste enroulant le monde. Cela se produit étape par étape, et la plupart des gens ne le remarqueront pas.
Abandonner le besoin de contrôle
Mais cela n’arrive que parce que certains, incarnés, sont prêts à s’élever au-delà de l’esprit conceptuel, au-delà de la conscience collective, pour atteindre cet esprit Un au niveau des Maîtres ascensionnés. Nous avons dit qu’il existe un niveau de l’esprit du Christ qui vous accompagne à tous les niveaux de conscience. Mais il existe aussi un niveau de l’esprit du Christ au niveau ascensionné. En tant que Maîtres ascensionnés, nous ne descendons pas à ces niveaux inférieurs. Il faut vous élever pour entrer en contact avec nous et notre esprit du Christ. C’est ce que beaucoup d’entre vous ont voulu faire, s’efforcer d’atteindre et d’élargir leur esprit au-delà de ce que l’esprit conceptuel peut concevoir. Et c’est cela l’esprit du Christ.
Lorsque vous êtes prêts à aller au-delà de ce que votre esprit conceptuel peut concevoir et à recevoir quelque chose qui n’est pas un concept, qui ne peut pas être conceptualisé par l’esprit conceptuel, qui ne peut pas être mis dans sa base de données et ses dossiers de sorte qu’il ait l’impression de l’avoir sous contrôle, vous êtes prêts à sentir que vous n’avez pas le contrôle de votre chemin parce que vous êtes prêts à aller au-delà de l’esprit qui a besoin de sentir qu’il a le contrôle.
Le Soi conscient n’a pas besoin de se sentir maître de lui. Pourquoi la pure conscience aurait-elle besoin de contrôle en ce monde ? Vous pouvez aller au-delà de ce monde. La pure conscience du Soi conscient est au-delà de ce monde. Et beaucoup d’entre vous diront : « Mais je n’ai pas fait l’expérience de cette pure conscience. » En êtes-vous sûrs ? Êtes-vous sûrs de ne pas avoir d’attentes conceptualisées quant à ce que devrait être la pure conscience ? Mais même si vous ne l’avez pas vécue, vous pouvez la vivre. Et alors, vous pourrez lâcher prise. Mais si vous êtes prêts à élargir votre esprit et que vous avez fait l’expérience qu’il existe quelque chose en dehors de l’esprit conceptuel, sinon pourquoi vous efforceriez-vous de saisir quelque chose que l’esprit conceptuel ne peut saisir ?
L’expérience qu’il y a quelque chose en dehors de l’esprit conceptuel
Voyez-vous, lequel est venu en premier, la poule ou l’œuf ? L’idée qu’il existe quelque chose en dehors de l’esprit ? Ou l’expérience qu’il existe quelque chose en dehors de l’esprit ? Eh bien, ce qui est venu en premier, c’est l’expérience. Vous ne pouvez pas réellement commencer à gravir l’échelle des 144 niveaux de conscience sans avoir fait l’expérience de l’esprit du Christ. Vous n’en êtes peut-être pas conscients. Vous pouvez même lui superposer des concepts au moment où il s’arrête. Mais vous avez fait l’expérience.
Car qu’avons-nous dit ? Lorsque vous êtes prisonniers d’un esprit conceptuel, vous ne pouvez pas conceptualiser ce que signifie être hors de cet esprit conceptuel. Vous ne pouvez en faire l’expérience qu’en faisant l’expérience de l’esprit Un, l’esprit du Christ. Mais ce sera au niveau de conscience où vous vous trouvez. Et donc, aux premiers niveaux du chemin, à de nombreux niveaux, vous ne le réalisez pas. Vous n’en êtes pas conscients. Mais vous en avez quand même fait l’expérience. Sinon, vous ne chemineriez pas, ne suivriez pas l’enseignement, vous ne seriez pas disposés à élargir votre esprit.
Pourquoi tant de gens ne sont-ils pas sur le chemin ? Parce qu’ils se contentent des images conceptuelles projetées par leur esprit. Voyez-vous, dans le monde d’aujourd’hui, beaucoup de gens ne souffrent pas au quotidien comme les habitants des pays pauvres, par exemple. Beaucoup ont une vie confortable. Il est souvent très difficile pour eux de s’ouvrir à un maître spirituel, car ils sont satisfaits de leur expérience conceptuelle. Et ils ne désirent pas plus pour le moment. Cela viendra avec le temps. Mais pour l’instant, ils n’en veulent pas plus. Ils se contentent de l’expérience que leur procure leur esprit conceptuel. Mais si vous étiez l’un d’eux, vous ne seriez pas sur le chemin. Pourquoi ces gens ne sont-ils pas sur le chemin ? Parce qu’ils ne peuvent même pas imaginer qu’il existe quelque chose au-delà de l’esprit conceptuel. Mais vous le pouvez, sinon vous ne seriez pas sur le chemin.
Nous savons que parfois, avec l’esprit extérieur, vous pensez : « Oh, mais je n’ai pas encore vécu cela. Suis-je vraiment sur la bonne voie ? Est-ce que je progresse vraiment ? » Tout ce que je veux dire, c’est que, que vous en soyez conscients ou non, vous êtes sur la voie, vous progressez. Persévérez et viendra un moment où vous en ferez l’expérience consciemment, où vous aurez progressé. Ainsi, comme d’autres maîtres l’ont dit, je reconnaîtrai le temps et l’espace, même si j’aimerais continuer à discuter avec vous presque indéfiniment. C’est un privilège pour moi de sceller cette conférence, comme j’en ai scellé tant d’autres, et de vous sceller dans la joie du Bouddha.
Par conséquent, soyez scellés. Gautama JE SUIS.
Copyright © 2024 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan