Message dicté par Mère Marie à travers Kim Michaels, le 1er octobre 2006 lors d’une conférence pour l’Europe en Suède. (8/8)
Mes cœurs bien-aimés, alors que j’ai commencé cette conférence, moi, Marie, je viens la sceller. Et je viens avec la douce flamme de la Mère. Car vraiment, je suis en accord constant avec El Morya et avec les autres maîtres. Pourtant, je fournis aussi l’équilibre Oméga. Et donc je viens avec un mot de réconfort, de gratitude et de consolation.
Trouver une approche équilibrée du chemin spirituel
L’une des choses qui peuvent stresser les gens sur le chemin spirituel, c’est lorsqu’ils entendent un maître parler d’une vision et d’un objectif élevés. Vous vous regardez et vous vous dites : « Mais je suis si loin d’être là où je devrais être en conscience. » Et puis, en reconnaissant l’écart, vous vous découragez presque et vous vous sentez tellement dépassés que vous avez l’impression qu’il est inutile d’essayer. C’est bien sûr exactement ce que votre ego veut que vous ressentiez. Car alors vous n’essayez même pas. Et si vous n’essayez pas, vous ne pouvez pas vous transcender et vous resterez donc coincés. Alors maintenant, vous vous sentez encore plus mal par rapport à votre situation qu’avant d’avoir trouvé le chemin spirituel et de ne pas savoir qu’il y avait une possibilité d’atteindre un état de conscience plus élevé.
Je comprends donc que certaines personnes regardent parfois les gens qui vivent une vie normale et disent, ou ressentent peut-être inconsciemment, que c’était tellement plus facile quand on ne connaissait pas le chemin. C’était tellement plus facile quand on pouvait simplement vivre sa vie comme tout le monde et avoir l’impression d’être normal, d’être bien.
Mais voyez-vous, la réalité est que vous n’avez aucune raison de vous sentir inadéquats, tant que vous êtes disposés à faire un petit pas réalisable et crédible à la fois. C’est tout ce qui est requis. C’est une ruse de l’ego pour vous amener à vous concentrer sur ce but élevé et à dire : « Je devrais être le Christ maintenant. Et puisque je ne le suis pas, je dois être une mauvaise personne. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez moi. Je ne dois pas faire quelque chose de bien. » Et alors vous tombez dans le piège d’en faire plus, d’être frénétique ou de courir plus vite. Et vous pouvez faire cela pendant dix ou vingt ans. Pourtant, il y a toujours un écart entre là où vous êtes maintenant et là où vous pensez que vous devriez être. C’est comme l’âne qui court pour rattraper la carotte qui balance devant son nez. Mais plus il court, plus il pousse la carotte devant lui. Et tant de gens ont fait cela avec la voie spirituelle.
Trouvez votre équilibre personnel sur le chemin
C’est pourquoi, comme l’a dit El Morya, il faut parfois prendre du recul et reconnaître qu’il existe une approche plus élevée. Et c’est de cette approche dont nous avons parlé tout au long de cette conférence, celle d’Être au lieu d’Agir. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet en détail, car cela a déjà été fait et je le ferai davantage lorsque le moment sera venu. Mais je veux que vous réfléchissiez au concept selon lequel tant que vous vous transcendez et que vous avancez pas à pas – et que vous continuez à avancer pas à pas sans vous arrêter – alors vous avancez. Et c’est vraiment ce que Dieu veut que vous fassiez. Et si vous continuez à avancer, pas à pas, vous atteindrez finalement votre objectif.
D’un côté, il y a l’extrême qui consiste à penser qu’il faut atteindre ce but élevé et que si vous faites tout ce qui est extérieur, vous serez forcément sur la bonne voie pour y parvenir et que vous serez un bon élève. De l’autre côté, il y a l’extrême qui consiste à penser qu’il est impossible d’atteindre ce but, que vous n’êtes donc pas bons et qu’il ne sert à rien d’essayer. Mais encore une fois, il existe la voie du milieu, mes bien-aimés. Et c’est celle que nous désirons que vous trouviez, car c’est la clé de la paix de l’esprit.
Lorsque vous ascensionnez, vous regardez en arrière, sur votre passage sur terre et vous voyez que toutes vos incarnations étaient un voyage. Et puis vous regardez en avant et vous voyez que même si vous êtes maintenant un être ascensionné, là-haut se trouvent le Créateur et la conscience de Dieu. Et il y a un long chemin à parcourir pour arriver à la conscience de Dieu. Vous réalisez donc que la vie est un très long voyage. Et alors vous voyez qu’il ne sert à rien de penser que ce n’est qu’une fois que vous aurez atteint le but final que vous pourrez vous détendre, vous sentir en paix et profiter de ce que vous avez atteint. Vous réalisez qu’à chaque fois que vous faites un pas en avant, vous avez le potentiel de ressentir ce sentiment de victoire et de joie. Et vous voyez qu’il était vraiment inutile que lorsque vous étiez en incarnation vous vous torturiez en vous sentant inadéquats. Et c’est ce que je veux vous transmettre aujourd’hui.
Il est si facile de penser que vous ne pourrez jamais atteindre ce que vous voyez les autres atteindre, que ce soit tel ou tel maître spirituel. Mais la réalité est que vous pouvez y parvenir – si vous continuez à avancer. Et la réalité est que, bien qu’il y ait un but final sur le voyage appelé la vie, il y a un nombre presque infini d’étapes. Et donc, le voyage ne deviendra agréable que lorsque vous déciderez de vous réjouir de passer d’une étape à l’autre. Et vous pouvez décider de cela à n’importe quel niveau du voyage, que ce soit dans le royaume ascensionné ou ici dans l’univers matériel. Et rien ne me plairait plus que de vous voir tous atteindre ce niveau de paix intérieure, de vous permettre de profiter du voyage, de vous permettre de ressentir ce sentiment de victoire lorsque vous avez fait un pas en avant.
Laissez la vie couler de l’intérieur
Regardez-vous et considérez ce que vous avez vécu pendant ces deux jours, puis réalisez que vous étiez dans une sphère différente. Vous avez été dans un environnement qui est un avant-goût du paradis, un avant-goût de ce que c’est que d’être dans le royaume ascensionné et d’être libéré de la dualité et de l’ego. Peut-être n’avez-vous pas été en mesure de voir pleinement cela, de l’apprécier pleinement. Mais je vous encourage à y réfléchir. Et je vous encourage à trouver votre plus haut sentiment de paix, votre plus haut sentiment de joie que vous ayez éprouvé. Et puis je vous encourage à vous y accrocher à l’avenir. Repensez à ce sentiment de paix intérieure et de liberté et laissez-le grandir.
Sachez qu’à mesure que vous avancerez, vous reviendrez dans votre environnement normal et vous serez probablement mis au défi par les forces anti-paix qui essaieront de vous éloigner de la paix, de vous faire descendre de la conscience que vous avez entrevue ici. Mais si vous vous accrochez à votre sens le plus élevé de la paix et que vous le portez avec vous – et que vous prenez le temps de méditer dessus et de lui permettre de pousser comme une plante arrosée par votre attention – alors vous serez capables de le porter avec vous et de le maintenir et même de l’étendre dans les semaines et les mois à venir.
En guise de dernier message, j’ai le privilège de vous dire que nous, les maîtres ascensionnés, considérons que cette conférence a été une victoire absolue pour la lumière. Elle a été brève et nous aimerions certainement voir à l’avenir une conférence plus longue sur le continent européen. Pourtant, malgré sa courte durée, tant de choses ont été accomplies que nous sommes entièrement satisfaits. Et nous ressentons en effet un fort besoin de vous féliciter pour ce qui a été accompli ici.
Et ainsi, je vous laisse avec ce sentiment de gratitude, ce sentiment de victoire. Et je veux que vous sentiez et reconnaissiez que vous avez effectivement rendu un service inestimable et incalculable à la cause des maîtres ascensionnés en vous rassemblant et en atteignant l’état d’unité que vous avez atteint, comme en témoignent plusieurs des rosaires que vous avez donnés. Là où l’oreille perspicace entendra qu’au-delà des voix extérieures se trouve une congruence, une unité de cœur, d’âme et d’esprit. Ainsi, mes bien-aimés, avec toute la gratitude d’un cœur de Mère, je scelle chacun de vous, et je dis : « Vous êtes mes fils et mes filles bien-aimés en qui j’ai mis toute mon affection. » C’est fait. C’est achevé. C’est scellé. Car la bouche du Seigneur, la Mère divine, l’a dit.
Copyright © 2006 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan