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Conserver votre paix tout en laissant votre lumière briller

Message dicté par Gautama Bouddha à travers Kim Michaels, le 1er octobre 2006 lors d’une conférence pour l’Europe en Suède. (7/8)

Pour que l’Europe remplisse son rôle, il faut une intégration
JE SUIS en effet le Bouddha dans la couronne, le chakra couronne de cette planète, où je tiens mon poste, mon office, en tant que Seigneur du Monde, en attendant que les pétales de la fleur de lotus se déploient. Les six milliards et plus de pétales de tous ceux sur terre qui font partie de la belle fleur de lotus de Dieu.

C’est avec une grande joie que je prends la parole aujourd’hui. Le travail accompli tout au long de cette conférence, culminant dans votre invocation pour l’unification de l’Est et de l’Ouest, est en effet significatif pour ce continent d’Europe. Car grâce au don de vos cœurs purs dans l’amour, j’ai pu, avec de nombreux autres membres des maîtres ascensionnés et de nombreux anges, effacer une partie très importante des archives anciennes qui ont séparé et divisé l’Europe en deux camps, l’Est et l’Ouest.

Comme vous pouvez voir une division entre l’Est et l’Ouest à l’échelle planétaire, vous avez sûrement vu cette division également ici en Europe jusqu’à très récemment. Ainsi, même après la chute du symbole matériel de cette division, à savoir le mur de Berlin et le rideau de fer, il y a eu des blocages dans les domaines émotionnel, mental et même éthérique inférieur qui ont empêché une véritable réunification et une intégration entre l’Est et l’Ouest. Et ainsi, il n’y a pas eu jusqu’à présent de flux d’énergie optimal entre ces deux régions de l’Europe.

Mais grâce au travail accompli lors de cette conférence et à ceux qui ont donné le rosaire de Mère Marie en Europe, nous avons pu éliminer les blocages au niveau émotionnel. C’est une étape très importante. Et à mesure que le travail se poursuit, individuellement et lors des prochaines conférences que nous organiserons sur ce continent, j’espère, nous pourrons certainement aller de l’avant et éliminer les blocages aux autres niveaux.

Pour que l’Europe puisse remplir son rôle d’ambassadrice de la paix mondiale, il faut évidemment une intégration entre l’Est et l’Ouest, voire entre le Nord et le Sud. Car si l’Europe est divisée, comment peut-elle être une ambassadrice de la paix et une voix de la raison ? Ainsi, l’intégration de l’Est et de l’Ouest va maintenant être accélérée grâce à l’élimination de ces blocages émotionnelles qui ont vraiment empêché les peuples d’Europe de pardonner, de laisser le passé derrière eux. Et vous verrez un changement dans ce domaine. Vous verrez une plus grande ouverture, une plus grande volonté de regarder le passé, d’en tirer les leçons et de pardonner ensuite.

En effet, avec l’élargissement de l’Union européenne vers l’Est, les nations européennes se sont ouvertes à l’échange physique de biens et de services, et aussi au déplacement de personnes entre l’Est et l’Ouest, soit pour apporter leur expertise, soit pour trouver un emploi. Grâce à cet échange accru, on assiste à une plus grande disparition des barrières et à une plus grande intégration, voire à un début d’unité. C’est ce sentiment d’unité qui a fait défaut à ce continent pendant si longtemps, car il a été divisé en tant de nations différentes qui étaient toujours en guerre les unes contre les autres ou en concurrence les unes avec les autres.

Ce que l’Europe occidentale peut apprendre de l’Europe de l’Est
Il est évident que les nations d’Europe occidentale sont très en avance sur les plans économique, technologique et politique par rapport aux nations qui se trouvaient derrière le rideau de fer. Mais il ne faut pas oublier que les nations de l’Est ont également une contribution importante à apporter à l’avenir de l’Europe. Non seulement en termes de créativité, mais je tiens surtout à souligner le fait évident que la plupart des nations occidentales sont devenues si matérialistes qu’elles n’osent plus vraiment réfléchir et parler de la religion et de son rôle dans la société. Cela est particulièrement évident lorsque l’on voit comment les conflits créés par les réfugiés des pays islamiques ont été gérés, ou plutôt non gérés, par de nombreuses nations d’Europe occidentale, qui n’ont même pas su mener un débat constructif sur le rôle de la religion dans la société.

Les nations occidentales sont devenues presque impuissantes lorsqu’il s’agit de débattre ouvertement des questions religieuses. Et cela, bien sûr, n’est pas une situation tenable. Car, comme vous l’avez entendu de la bouche des maîtres précédents qui sont intervenus ici, sans véritable spiritualité, il ne peut y avoir de véritable gouvernement. La seule solution aux situations du monde, la seule solution, c’est le gouvernement de Dieu. Mais comment peut-il y avoir un gouvernement de Dieu sans Dieu ? Comment peut-il y avoir un gouvernement de Dieu dans des nations qui ont peur de parler de Dieu, qui ont peur de parler de la possibilité qu’un enseignement spirituel universel sur la Loi de Dieu puisse fournir le fondement même d’une démocratie libre – qui doit reconnaître que les gens ont des droits qui ne sont pas accordés par l’État, mais par une autorité qui est entièrement au-delà de tout pouvoir humain, et qui ne peut donc pas être corrompue par des jeux humains de pouvoir.

C’est là que les nations de l’ancienne Europe de l’Est ont une contribution précieuse à apporter. Ces nations ont vécu si longtemps sous le communisme qu’elles savent ce que c’est que de vivre dans un pays où l’État leur interdit de pratiquer toute forme de religion et persécute même ceux qui osent être religieux. Ainsi, vous verrez que l’Europe de l’Est traverse actuellement un plus grand degré d’éveil spirituel que celui que l’on observe en Occident. Et si ce processus peut vraiment prendre de l’ampleur et devenir un véritable éveil spirituel – plutôt qu’un éveil religieux où les peuples de l’Est sont prisonniers des vieilles religions –, il peut vraiment se propager à l’Occident et rétablir l’équilibre qui devrait exister entre le gouvernement de Dieu et la forme de gouvernement laïque. Et c’est devenu beaucoup plus réaliste une fois que ces barrières émotionnelles auront été éliminées. Car il y aura vraiment un échange plus libre d’idées, de pensées et de sentiments, où les gens se sentiront plus libres d’exprimer leurs sentiments.

Un gouvernement sans Dieu deviendra une tyrannie
Et même les peuples de l’Est se sentiront plus libres d’exprimer leurs sentiments à l’égard de ce qu’ils considèrent comme du matérialisme et de l’anti-spiritualité en Occident. Ils auront ainsi le courage de se lever et de témoigner de leur prise de conscience qu’un gouvernement qui nie Dieu ne peut éviter de devenir une tyrannie qui opprime le peuple. C’est une loi universelle que quiconque est disposé à jeter un œil à l’histoire peut confirmer. Certes, on trouve de nombreux exemples de gouvernements qui ne nient pas Dieu et qui sont pourtant devenus tyranniques. Mais si l’on reconnaît l’existence d’une autorité supérieure, alors il existe au moins un cadre de référence qui dépasse le pouvoir humain et la définition humaine.

Il existe un niveau où les gens sont complètement aveuglés par la conscience de dualité. Et à ce niveau, ils ne se soucient que de rivaliser et de faire la guerre avec d’autres êtres humains. Ils ont créé leur propre définition de ce qui est bien, et cette définition dit qu’ils ont raison et que quiconque est différent d’eux a automatiquement tort. Et si deux nations ou deux civilisations ont une telle définition dualiste du bien et du mal, comment peuvent-elles éviter un conflit ? Et comment peuvent-elles résoudre un conflit, lorsque chaque partie est guidée par une définition dualiste, créée par l’homme, du bien et du mal ? Il faut une volonté d’aller au-delà de la dualité, d’atteindre une définition supérieure du bien qui n’est pas définie par les êtres humains ou les institutions, qui n’est pas définie sur la base de la conscience de dualité où toute idée doit avoir un opposé.

La différence entre la dualité et la non-dualité
Lorsque vous vous élevez au-dessus de la dualité, vous voyez clairement qu’il y a quelque chose d’irréel. Mais ce qui est irréel n’est pas en opposition avec ce qui est réel, comme ce qui est humainement mauvais est en opposition avec ce qui est humainement bon. Ce qui est irréel est tout simplement irréel. Il est en dehors de la réalité, séparé de la réalité. Mais il n’est pas et ne peut pas être en opposition avec la réalité. Car ce qui est réel ne peut avoir aucune opposition. Rien ne peut menacer ce qui est réel.

Ainsi, la première étape sur le chemin spirituel consiste à tendre vers quelque chose qui dépasse la dualité. Et c’est ce que Jésus a exprimé si magnifiquement lorsqu’il a dit : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. » Recherchez d’abord la justice supérieure de Dieu. C’est aussi ce que j’ai exprimé dans la définition du chemin octuple. De nombreux bouddhistes ont mal interprété le chemin octuple et croient qu’il peut être défini en termes humains : qu’est-ce qu’un moyen de subsistance juste, qu’est-ce qu’une action juste, qu’est-ce qu’une pensée juste, qu’est-ce qu’une association juste, etc.

Mais voyez-vous, la véritable définition du chemin octuple est que vous atteignez la justice de Dieu qui est au-delà de la dualité. Mais comment pouvez-vous atteindre cette justice, cette justice supérieure ? Vous ne pouvez le faire que si vous comprenez la noble vérité selon laquelle tout ce qui provient de la dualité cause de la souffrance, et que la cause de la souffrance est un mauvais désir basé sur un attachement aux choses de ce monde, qu’il s’agisse des plaisirs sensuels ou du désir d’avoir raison au sens humain du terme et de vous sentir meilleurs que ceux que vous définissez comme mauvais parce qu’ils sont différents de vous ou ont des opinions opposées aux vôtres.

Il y a tellement de gens sur cette planète qui passent leur vie entière à essayer d’établir un sentiment de supériorité, d’être meilleurs que les autres. Ils se considèrent toujours comme étant en compétition avec les autres, et cela va des gens ordinaires, qui, comme on dit, cherchent à faire mieux que les Duponts, en ayant de meilleures maisons, de plus grosses voitures et plus de biens matériels. Et cela va jusqu’aux membres de l’élite du pouvoir qui cherchent à avoir plus de pouvoir que d’autres membres ou d’autres groupes d’élite du pouvoir avec lesquels ils se comparent.

Mes bien-aimés, vous pouvez passer des vies entières à chercher à être considérés comme justes selon les hommes. Ou vous pouvez aspirer à la réalité d’être justes selon Dieu. Mais pour être justes selon Dieu, vous devez être disposés à choisir consciemment et volontairement de vous débarrasser de vos attachements aux choses du monde matériel. Car tant que vous vous attacherez à être justes selon les autres, à être populaires ou à ne pas être considérés comme un paria ou ridiculisés pour vos croyances, votre style de vie ou vos actions, tant que vous vous attacherez à quoi que ce soit, à n’importe quelle apparence dans ce monde, à votre position parmi les êtres humains, alors vous ne serez pas libres de saisir la justice supérieure de Dieu ou d’exprimer cette justice.

Il y a 2 500 ans, j’ai enseigné que le non-attachement est la clé de la paix de l’esprit. Et cet enseignement est véridique, intemporel et éternel. Pourtant, comme Jésus l’a souligné, il n’existe aucun enseignement exprimé par des mots que l’ego humain ne puisse pervertir. Car tout ce qui est exprimé par des mots peut être pris par l’esprit dualiste et interprété selon tel ou tel extrême ou même selon le faux concept de la Voie du milieu comme quelque chose qui se situe juste entre les deux extrêmes dualistes.

Même le concept de la Voie du milieu peut être mal interprété. En vérité, je n’ai jamais dit aux gens de parvenir au point médian entre les deux extrêmes dualistes. Je leur ai appris à transcender toute l’échelle de la dualité, toute la conscience de dualité. Et c’est là l’essence de la bouddhéité. Pourtant, pour transcender la dualité, vous devez être prêts à abandonner les désirs, les croyances, les attachements qui naissent de la dualité. Et ainsi, vous devez parvenir au point où vous aimez la justice de Dieu plus que la justice des hommes.

Et cela doit être une décision consciente que vous prenez. En vérité, tout le monde n’est pas prêt à prendre cette décision. Mais les personnes spirituelles sont certainement prêtes ou peuvent le devenir rapidement. Et si vous réfléchissez à ces concepts, vous arriverez à un point où vous ressentirez une poussée spontanée d’amour intérieur pour la réalité supérieure de Dieu qui vous permettra soudainement de vous débarrasser facilement de certains attachements. Et une fois que vous aurez réalisé à quel point il est facile de vous débarrasser d’un attachement, vous pourrez créer un élan pour vous débarrasser rapidement des attachements dès que vous les voyez.

Restez en paix à l’intérieur
Il n’est pas toujours facile de savoir ce qui est juste selon Dieu. La raison en est qu’il n’existe aucune règle extérieure qui puisse être donnée dans ce monde pour déterminer ce qui est juste selon la réalité absolue de Dieu. Chaque situation, chaque personne, est différente. Dans une situation, il peut être juste de faire une chose. Mais dans une autre situation, qui peut sembler similaire en fonction des apparences extérieures, il peut être juste de faire ce qui semble être le contraire. Et donc, vous ne pouvez pas le savoir en établissant des règles avec l’esprit analytique qui aime créer des étiquettes et dire : « Dans ces circonstances-ci, vous devriez toujours faire ceci. Et dans ces circonstances-là, vous devriez toujours faire cela. »

Mes bien-aimés, cela ne marchera pas. Car vous êtes alors attirés dans le domaine de l’intellect qui ne peut agir que dans le champ de la dualité. Pourtant, vous pouvez accomplir beaucoup en travaillant consciemment sur le non-attachement. Car vraiment, lorsque vous n’êtes pas attachés aux apparences extérieures, vous ne serez pas tentés de réagir selon une norme humaine pour ce qui devrait être juste dans telle ou telle situation. Vous serez alors capables d’atteindre la réalité supérieure de Dieu, et vous ferez donc spontanément ce qui est juste.

Mais pour faire ce qui est juste selon Dieu, vous devez comprendre que le non-attachement n’est pas la même chose que l’indifférence. Si vous étudiez ma vie en tant que Bouddha incarné, vous remarquerez que j’ai suivi un chemin pour atteindre le non-attachement complet aux choses de ce monde. Et puis, après avoir atteint ce non-attachement que l’on appelle communément en termes bouddhistes l’Éveil, j’ai encore fait face à une initiation que beaucoup de bouddhistes ne comprennent pas ou ne regardent même pas. Car j’ai fait face à la tentation des forces de ce monde qui m’ont dit : « Ce que tu as vu et atteint est bien trop avancé ou compliqué pour les gens sur terre. Tu ne pourras pas leur expliquer cela. Ils ne pourront pas le comprendre. Personne ne te comprendra, alors ne te donne pas la peine d’aller dans le monde et de témoigner de ta vérité. Reste simplement dans le Nirvana et laisse le monde aux forces de la dualité. N’essaie pas d’éclairer les gens, car ils ne comprendront pas. »

J’ai réussi cette initiation uniquement en me connectant au JE SUIS CE QUE JE SUIS en moi, à Brahman lui-même. Et grâce à cette connexion, j’ai reçu l’impulsion claire : « Certains comprendront. » Et je suis sorti et j’ai commencé à prêcher ma vérité et certains ont effectivement compris. Ainsi, vous ferez face à la même initiation. Vous faites d’abord face à l’initiation qui consiste à atteindre le non-attachement aux réactions des autres, de sorte que lorsqu’ils rejettent votre lumière, votre flamme divine, votre vérité, vous ne soyez pas attachés à leurs réactions. Et vous ne permettez pas à leur rejet de devenir une excuse que l’ego peut utiliser pour vous tromper et vous amener à éteindre votre lumière ou à vous taire lorsque vous défiez l’irréalité sur terre.

Mais en parvenant à ce non-attachement et en travaillant dessus, vous serez alors tentés de penser : « À quoi bon chercher à éclairer les gens alors qu’ils sont si profondément ancrés dans la conscience de dualité et qu’ils semblent si peu intéressés par quoi que ce soit de spirituel ? » C’est un équilibre délicat que de rester non attaché, mais en même temps de ne pas devenir indifférent, de ne pas abandonner, de ne pas devenir un pacifiste qui reste assis là et laisse le monde faire ce qu’il veut sans remettre en cause ce qui est irréel. Et chacun de vous doit trouver son propre équilibre, car je vous le dis, il existe une idolâtrie dans le monde qui pense qu’il était facile pour moi de parcourir le chemin et de passer mes initiations, puis de trouver mon équilibre et de sortir et de prêcher ma vérité.

De même, ils disent qu’il était facile pour Jésus de passer ses initiations et de sortir ensuite pour témoigner de sa vérité. Mais je vous dis que cela a été tout aussi difficile pour Jésus et moi que pour vous. Nous avons tous certains éléments de la condition humaine que nous devons abandonner et surmonter avant de manifester un état de conscience supérieur. Et les conditions humaines que nous avons chacun sont précisément celles qui sont les plus difficiles à voir pour nous. Ainsi, Jésus n’est pas né dans la plénitude de la christité. Et je ne suis pas né dans la plénitude de la bouddhéité, comme cela se voit clairement dans nos vies.

C’est pourquoi nous aussi avons dû surmonter nos propres points d’aveuglement que nous ne pouvions pas voir. Et précisément ce que nous ne pouvions pas voir était aussi difficile à surmonter pour nous qu’il l’est pour chacun de vous de surmonter ce que vous ne pouvez pas voir. Voyez-vous, mes bien-aimés, c’est une telle illusion de penser que Jésus, moi et d’autres maîtres spirituels étions au-dessus de vous et que cela était tellement plus facile pour nous. Car en réalité, ce n’était pas facile du tout. Mais le fait que nous y soyons parvenus devrait être un encouragement pour que vous aussi puissiez y parvenir. Car comme l’a longtemps été la devise des maîtres ascensionnés, « ce que l’un a fait, tous peuvent le faire ». Et à notre époque, nous pourrions dire : « Ce que l’un est, tous peuvent l’être ! » Car en vérité, la clé n’est pas de faire, mais d’Être.

Comment témoigner de votre vérité
Laissez-moi vous donner au moins un conseil sur la manière de sortir et de témoigner de la vérité, sur la manière de laisser votre lumière briller devant les hommes afin qu’en voyant vos bonnes œuvres, ils voient que ce n’est pas la personne extérieure qui agit, mais la lumière de Dieu en vous qui est le véritable acteur. Pour y parvenir, vous devez être détachés sans être indifférents. Laissez-moi donc vous donner la clé : si vous vous efforcez de rester en paix, même lorsque vous défiez les autres, alors vous serez toujours dans le droit supérieur de Dieu.

Alors examinez-vous. Etes-vous réticents à défier les autres ? Ressentez-vous de la peur, de la culpabilité ou d’autres sentiments négatifs lorsque vous défiez les autres ? Dans ce cas, vous pourriez considérer que vous avez encore un certain attachement à une apparence extérieure qui vous empêche de défier les autres avec la véritable paix intérieure du Christ et du Bouddha qui ont obtenu le non-attachement complet. Et puis, regardez simplement cela et travaillez dessus. Vous allez au cœur du problème et vous le lâchez.

Croyez-vous sérieusement que Jésus et moi n’avions aucun vestige de l’ego humain à notre naissance ? Je sais très bien que beaucoup de personnes dans le bouddhisme et le christianisme croient en cette idolâtrie. Mais ce n’était pas le cas. Car nous avions en effet des éléments de l’ego, des attachements et un aveuglement spirituel que nous devions surmonter. Et comment l’avons-nous surmonté ? Cela ne s’est pas produit en un moment glorieux de percée vers le nirvana comme le décrivent certains enseignants. Cela s’est produit petit à petit. Une grande partie de cela n’a jamais été consignée car il s’agissait d’un chemin intérieur. Et à l’époque où nous avons tous deux donné nos enseignements respectifs, l’humanité n’était pas prête à comprendre les idiosyncrasies de la psyché humaine que les gens dans de nombreuses régions du monde sont capables de comprendre aujourd’hui.

Ainsi, nous ne pouvions même pas l’enseigner à l’époque. Nous avons dû donner un enseignement plus simple, adapté à la conscience des gens de l’époque, dans ces temps bien plus sombres. Pourtant, je vous dis qu’à l’époque actuelle, vous avez les enseignements et les outils pour surmonter systématiquement tout attachement. Et lorsque vous vous connectez à votre propre être supérieur et à votre propre flamme divine – et que vous savez que vous êtes cette flamme, et non la personnalité extérieure, ou l’ego ou le corps ou la personne que d’autres personnes ont créée dans leur esprit – alors vous serez en mesure d’arriver à un point où vous serez prêts à abandonner tout attachement dès que vous le voyez.

Et vous savez que quoi qu’il arrive, vous serez prêts à lâcher prise. Et c’est la véritable marque d’un véritable chercheur spirituel qui a commencé à trouver ce que tant de personnes recherchent encore sans même savoir ce qu’elles recherchent. Ainsi, même si vous n’êtes pas nécessairement complètement libres de tout attachement, vous pouvez toujours obtenir la paix intérieure qui dépasse l’entendement, car elle ne repose pas sur une sécurité extérieure sous la forme de bombes plus grosses ou de canons plus gros que ce que possèdent ces autres nations. Ou même sur la fausse sécurité intellectuelle qui consiste à penser que parce que vous appartenez à telle ou telle religion, ou à telle ou telle vision scientifique du monde et que vous comprenez tous ses concepts intellectuellement, vous êtes sûrs d’être sauvés.

Non, c’est une paix qui est au-delà de toutes les apparences extérieures, qui ne dépend d’aucune condition matérielle et qui ne peut donc être emportée par aucune condition matérielle, quoi qu’il arrive. C’est la paix intérieure que je désire voir en vous tous. Et c’est la paix intérieure que j’avais atteinte avant de commencer ma mission. Pourtant, je dois vous dire que vous progresserez plus rapidement si vous êtes disposés à témoigner de la vérité que vous voyez, même si vous ne voyez pas encore la vérité la plus élevée.

Jésus et moi devions montrer l’exemple. Nous nous sommes donc retirés du monde jusqu’à ce que nous ayons atteint une conscience qui nous permettrait d’accomplir nos missions. Mais précisément parce que nous étions censés montrer l’exemple, nous avons aussi dû faire face à une opposition énorme à ces missions que vous ne rencontrez pas individuellement, car à notre époque, il est prioritaire que beaucoup de gens marchent ensemble sur le chemin plutôt qu’une seule personne en tant que précurseur. Ainsi, chacun de vous individuellement ne fait pas face à la même opposition que nous avons rencontrée, c’est pourquoi vous pouvez commencer à témoigner de la vérité avant même d’avoir obtenu le détachement complet et la paix de l’esprit.

Et en effet, en faisant cela, vous ferez de plus grands progrès que si vous vous retiriez de la société jusqu’à ce que vous ayez atteint un état de conscience plus élevé. Soyez donc disposés à témoigner de votre vérité même si vous n’êtes pas parfaits, même si vous êtes toujours perturbés par le rejet des autres. Car si vous avez ce courage, cette volonté, vous progresserez sûrement beaucoup plus vite, surtout si vous êtes disposés à vous regarder vous-mêmes et à dire : « Pourquoi ai-je été perturbé par la réaction des autres ? N’y a-t-il pas un élément de l’ego qui se cache derrière cette perturbation ? Et donc, si je l’observe, ne puis-je pas démasquer mon ego et ensuite l’abandonner ? »

En effet, vous pouvez vous regarder et vous dire : « Suis-je pleinement à l’aise et en paix en me levant et en exprimant ma flamme divine, ou suis-je toujours préoccupé par les réactions des autres ? » Si vous découvrez de telles préoccupations, regardez-les et dites-vous : « Pourquoi me suis-je senti perturbé ? Pourquoi ne puis-je pas être en paix, car après tout, si j’exprime ma flamme divine, pourquoi devrais-je me sentir perturbé par une quelconque apparence ? » La paix que vous devez rechercher est que vous puissiez témoigner de votre vérité et laisser votre lumière briller quelles que soient les conditions extérieures ou les réactions que vous obtenez des autres. Vous n’êtes pas perturbés. Les autres ne vous enlèvent pas votre paix. Vous ne vous sentez pas rejetés parce que vous n’avez aucun attachement à la façon dont ils devraient réagir. Vous permettez simplement à leur libre arbitre de s’exprimer et vous leur laissez le soin d’accepter ou de rejeter la vérité supérieure qu’ils ont maintenant vue en vous.

Et lorsque vous parviendrez à ce non-attachement, rien ne vous perturbera. Rien ne vous ôtera votre paix. Je ne veux pas que vous pensiez que vous êtes si loin de la bouddhéité qu’il vous faudrait le reste de votre vie, voire des années ou des décennies, pour obtenir cette paix intérieure, car ce n’est pas le cas pour la plupart d’entre vous. Vous pouvez atteindre cette paix intérieure en un temps relativement court si vous utilisez les enseignements et les outils dont vous disposez, si vous demandez comment les autres l’ont obtenue, puis si vous partagez et vous aidez les uns les autres à atteindre ce sentiment de paix intérieure.

C’est un objectif réaliste, que vous, en tant que communauté mondiale, pouvez atteindre si vous vous y mettez ouvertement. Et donc, comme message final, je vous lance ce défi. Prenez les outils qui vous ont été donnés, les rosaires, les invocations, les décrets et les discours sur l’ego, mais soyez également disposés à en parler ouvertement et à poser des questions. Et aidez-vous les uns les autres. Inspirez-vous les uns les autres. Et soyez disposés à être ouverts et francs les uns envers les autres et à dire : « Je pense que vous avez toujours un attachement et c’est pourquoi cela vous perturbe. Voyons si nous pouvons ensemble découvrir la cause de cet attachement afin qu’il puisse être abandonné à la flamme de la Paix extatique. »

J’ai eu mon mot à dire et, pendant que je parlais, j’ai effectivement libéré un élan intense de ma flamme de Paix bouddhique qui s’est déplacée comme une vague sur ce continent pour consumer une certaine partie de la conscience et des archives de la guerre. Ainsi, je suis moi aussi reconnaissant de votre présence et de la manifestation de cette conférence afin que je puisse avoir une porte ouverte pour mener à bien cette action si nécessaire. Ainsi, en signe de gratitude, je vous scelle dans la flamme de Paix bouddhique. Et je vous demande d’accepter votre potentiel à être le Bouddha avant de penser que c’est possible. Je vous donne ma paix. Je vous laisse ma paix. Soyez donc en paix en étant dans la paix du Bouddha, en étant la paix du Bouddha. C’est scellé.

Copyright © 2006 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan

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