Message dicté par Gautama Bouddha à travers Kim Michaels, le 20 mai 2007.
Il y a ceux qui diront : « Que vient faire le Bouddha en Europe ? C’est notre territoire. Nous possédons ce continent. Sortez d’ici. Nous ne voulons pas être dérangés et ne nous dites pas qu’il y a plus à la vie que ce que nous avons défini comme la forme de vie acceptable pour les gens qui sont nos serfs sur ce continent. »
Mais quelle autorité ont-ils pour dire cela ? Car je ne fais qu’un avec la réalité éternelle que tout est nature de Bouddha. Et ainsi, j’ai l’autorité absolue de manifester ma Présence n’importe où et partout. Ainsi, cette conférence a formé un arc de lumière entre Washington DC et le continent européen. Et comme j’ai ancré ma Présence à Washington DC, j’ancrerai en effet ma présence au Parlement européen à Bruxelles et au-delà dans les gouvernements nationaux qui ont le plus grand potentiel pour susciter une nouvelle prise de conscience en Europe.
Comment l’Europe peut évoluer vers une paix permanente
Mes bien-aimés, même si je n’ai aucune intention de voir l’Europe convertie à la religion extérieure du bouddhisme, j’ai la ferme intention de voir que l’Europe accepte certaines des vérités universelles et intemporelles qui ont été décrites dans les enseignements que j’ai donnés il y a si longtemps dans un monde totalement différent. Car il y a un grand nombre de personnes sur ce continent qui commencent à réaliser les quatre nobles vérités même si elles ne se considèrent pas comme bouddhistes. Elles commencent à réaliser que la souffrance est causée par un mauvais désir, par l’attachement. Elles commencent à réaliser la nécessité de s’élever au-dessus de l’état de conscience qui provoque l’attachement et de simplement abandonner les attachements.
Et c’est un élément essentiel pour que l’Europe manifeste un âge d’or. Car quand vous regardez l’histoire de ce continent, vous voyez le conflit, vous voyez la guerre, vous voyez la colère, la haine, les immenses quantités d’énergie mal qualifiée qui planent encore sur ce continent comme des nuages, qui à certains endroits sont si denses qu’ils dominent complètement le peuple.
Il y a en effet des nations – et la Serbie n’est pas la seule – où les gens sont tellement submergés par l’énergie produite par les générations précédentes qu’ils ne peuvent pas prendre du recul et regarder leur situation sous un nouvel angle. Et ainsi, ils n’ont pas vraiment d’autre choix que de continuer sans réfléchir – comme des robots ou comme des lemmings marchant vers la mer – à répéter les mêmes vieux schémas encore et encore – renforçant ainsi l’énergie même qui les maintient piégés dans une spirale descendante.
Quand vous regardez le conflit et l’énergie produite sur ce continent, vous pouvez voir que certaines des atrocités qui ont eu lieu ici ne pourraient pas être résolues, surmontées, neutralisées et réparées. Car l’holocauste a tué un certain nombre de Juifs. Comment pouvez-vous changer ce fait ? Comment pouvez-vous changer le fait que la Seconde Guerre mondiale a causé la mort de tant de millions de personnes en Europe ? Eh bien, vous ne pouvez pas le changer, mes bien-aimés. Vous ne pouvez pas remonter le temps et corriger ce qui a été mal fait il y a tant d’années, de décennies ou de siècles.
Alors, quand vous ne pouvez pas réparer le passé – quand vous ne pouvez pas le changer – comment pouvez-vous vous en libérer ? Eh bien, vous ne pouvez être libres que d’une seule manière : en le laissant aller ! Vous pouvez vous libérer du passé, non en vous accrochant à la colère et à la haine contre un autre groupe de personnes, non en cherchant à compenser le mal qui a été fait à votre peuple dans le passé en commettant un mal plus grave en détruisant ceux qui ont vous fait du tort auparavant.
Comprendre le vrai pardon
Vous ne pouvez vous libérer du passé que par le pardon, mais uniquement par le type spécial de pardon qui est le pardon inconditionnel. Car même si le monde a du mal à comprendre le pardon inconditionnel, si vous y réfléchissez, vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas d’autre forme de pardon que le pardon inconditionnel. Car tant qu’il y a des conditions, vous n’avez pas vraiment pardonné, n’est-ce pas, mes bien-aimés ? Non, vous ne l’avez pas fait.
Vous avez en fait créé un sens logique très subtil, qui donne à votre ego une excuse pour ne pas pardonner aux autres. Car vous avez dans votre esprit mis en place des conditions qui disent que ce n’est que s’ils sont à la hauteur de ces conditions qu’ils méritent votre pardon. Votre pardon n’est plus déterminé par votre choix de pardonner ; il sera déterminé par les choix qu’ils feront.
Qu’avez-vous fait de ce raisonnement subtil ? Eh bien, vous avez abandonné votre propre pouvoir sur votre propre destin. Et vous avez mis votre destin entre les mains d’autres personnes. Et qui sont les gens entre les mains de qui vous avez mis votre destin ? Ne sont-ils pas ceux-là mêmes que vous considérez comme vous ayant fait du tort dans le passé ? Alors, quel sens cela a-t-il que vous leur permettiez de contrôler votre avenir en laissant votre pardon dépendre de leur réponse ou de leur non-réponse ?
Vous voyez, cela n’a aucun sens ? Car si quelqu’un vous a fait du tort, pourquoi voudriez-vous être dépendants d’une quelconque façon ? Ne voudriez-vous pas être libres de ceux qui vous ont fait du tort, afin qu’ils ne puissent plus vous contrôler. Alors comment être libre des autres ? Eh bien, vous ne pouvez être libres que par le pardon total et inconditionnel.
Lorsque vous pardonnez aux autres, vous ne les libérez pas ; vous vous libérez. Et s’ils ne sont pas disposés à monter plus haut et à vous pardonner, alors ils seront laissés dans leur ancien état de conscience, mais vous transcenderez cet état de conscience dualiste et vous vous élèverez plus haut. Et comme nous l’avons dit, l’univers est un miroir. Ainsi, cela vous reflétera inévitablement des conditions qui reflètent votre état de conscience supérieur. Alors que ceux qui étaient vos ennemis et qui ne voulaient pas pardonner recevront en retour des conditions qui reflètent leur état de conscience, ils auront donc toujours un ennemi mais ce ne sera pas vous. Car vous êtes maintenant libres de vous élever au-dessus de la lutte dualiste.
Quand vous regardez ce continent, vous verrez qu’il y a des endroits où des groupes entiers de personnes sont tellement concentrés sur le passé, que celui-ci consume littéralement leur présent et domine leur vision du futur. Même au point où ils n’ont pas la capacité ou même le courage d’envisager un avenir meilleur, un avenir doré. Comment y aura-t-il jamais un avenir meilleur, tant que les gens sont tellement concentrés sur le passé, que le passé devient un prologue et définit le modèle pour continuer la lutte dualiste qui dure depuis des siècles ?
Ainsi, vous voyez que pour que les choses changent, il faut qu’il y en ait qui se rendent compte qu’ils veulent être libres et qu’ils ne peuvent pas être libres en cherchant à changer le passé, en cherchant à réparer les torts du passé. Ils ne peuvent être libres qu’en pardonnant les torts du passé, en les laissant derrière eux et en s’élevant au-dessus de l’ancien état de conscience, l’ancienne vision des autres, l’ancienne vision d’eux-mêmes et les anciens sentiments de colère, de haine, de peur ou le sentiment d’être menacé. C’est le sens de la lutte qui crée la lutte. Car c’est votre conscience qui prépare le terrain pour ce que vous expérimentez dans le physique. Et ainsi, si vous cherchez à changer les conditions extérieures avant de changer votre conscience, vous mettez, comme dit le vieil adage, la charrue avant les bœufs. Et vous n’irez nulle part.
Comprendre la fonction de Seigneur du Monde
Ainsi, ce que j’ancrerai sur ce continent, c’est mon élan de pardon inconditionnel. Car moi, Gautama Bouddha, je détiens effectivement la fonction intitulée « Seigneur du monde ». Et comment suis-je ascensionné pour devenir digne de cette fonction ? Eh bien, voyez-vous, nous avons expliqué que vous avez une Présence JE SUIS et qu’il y a de la lumière qui coule de votre Présence JE SUIS dans votre être inférieur. Et c’est cette lumière qui vous soutient – même le corps physique – et vous ne pourriez pas survivre sans elle.
La lumière de votre Présence JE SUIS coule en effet à travers l’office du Seigneur du Monde. Ainsi, elle coule à travers ma Présence JE SUIS, mon cœur. Cela signifie, mes bien-aimés, qu’en tant que Seigneur du Monde, je garde littéralement dans mon cœur la vie de chaque être humain incarné sur cette planète. Ce qui signifie que si je devais le faire, je pourrais étouffer la vie, la force vitale, de n’importe quel être humain, même des groupes de personnes ou même la race humaine entière.
Alors, comment puisse quelqu’un devenir digne d’occuper cette fonction ? Eh bien, on ne peut le faire que lorsqu’on a surmonté toute tendance à la colère, à la haine ou à l’animosité. Car s’il y avait le moindre aspect de telles émotions humaines, il serait tout à fait possible que je regarde la Terre de haut et que je sois agacé par certains êtres humains qui n’apprendraient pas leurs leçons et ainsi, dans cette colère, j’éteindrais la flamme en leurs cœurs.
Ce serait une violation de la loi du libre arbitre. Car Dieu a mandaté que les gens aient l’opportunité pour un certain temps. Donc, si je devais décider arbitrairement de retirer sa chance à quelqu’un, je violerais cette loi. Et certainement, en tant que Seigneur du Monde, je ne peux pas être en violation des lois que je suis ici pour faire respecter. Je ne peux être digne de cette fonction qu’en incarnant la Flamme du Pardon inconditionnel, par laquelle je pardonne aux gens avant même qu’ils aient commis un tort. Car c’est vraiment un pardon inconditionnel – qu’il n’y a aucun mal que les êtres humains sur Terre pourraient commettre qui puisse me déranger de quelque façon que ce soit et me faire quitter la Flamme de Paix que je suis et que je tiens pour la Terre.
Pour accéder à cette fonction, j’ai en effet construit un élan considérable de pardon inconditionnel. Et la dispensation spéciale que j’apporte par la présente à ce continent est que j’ancrerai cet élan sur le continent européen. Et j’offrirai un vaste facteur de multiplication à quiconque désire pratiquer le pardon inconditionnel dans sa propre vie personnelle, et à quiconque désire devenir un exemple pour les autres, et même parler de la nécessité du pardon inconditionnel, en donnant les enseignements que j’ai donnés dans cette dictée et que nous avons donnés tout au long de cette conférence.
En tant que Seigneur du monde, je recherche en effet des serviteurs fidèles qui seront fidèles sur peu de choses, afin que je puisse les faire régner sur beaucoup de choses. Pas dans le sens où vous avez un pouvoir physique sur les autres, mais dans le sens où je peux multiplier votre élan de pardon inconditionnel afin que vous puissiez devenir des exemples brillants pour les autres.
La plus grande contribution potentielle de l’Europe au monde
Car vraiment, c’est ce dont l’Europe a besoin aujourd’hui. Et quelle plus grande contribution l’Europe pourrait-elle apporter à l’avenir du monde, que de donner l’exemple de la volonté de pardonner inconditionnellement à ceux-là mêmes avec qui vous êtes en guerre depuis des siècles ? Comme nous l’avons déjà dit, le peuple européen est responsable – à travers sa conscience – d’avoir créé une situation dans laquelle de nombreuses idéologies et systèmes de croyances sont entrés dans la réalité sur ce continent. Et les erreurs de ces systèmes de croyances se sont répandues dans le monde entier. Le peuple européen est également responsable de préparer le terrain pour plusieurs conflits, des conflits armés qui ont eu des conséquences mondiales, même au-delà des deux guerres dites mondiales.
Pour que le peuple européen équilibre ce karma le plus rapidement possible, il n’y a pas de mesure plus puissante que de pratiquer le pardon inconditionnel. Et ainsi, c’est une dispensation assez considérable que j’ai ancré ma Présence du Pardon sur ce continent. Je vous demande donc – à ceux qui entendent ou lisent cette dictée – de réfléchir à la manière dont vous pouvez pratiquer le pardon inconditionnel dans votre propre vie.
Une opportunité de lâcher le non-pardon
Et mes bien-aimés, à cet égard, n’oubliez pas de vous regarder dans le miroir et de pratiquer le pardon inconditionnel envers vous-mêmes. Car vraiment, beaucoup d’entre vous trouvent qu’il est plus facile de pardonner aux autres que de se pardonner. Mais le pardon inconditionnel est inconditionnel. Cela signifie qu’il ne dépend d’aucune condition sur Terre. Afin de pardonner inconditionnellement à votre voisin, vous devez être prêts à regarder au-delà de ses imperfections. Et vous devez aussi le faire avec vous-mêmes.
Si le pardon est inconditionnel, quelles conditions pourriez-vous éventuellement devoir remplir pour être dignes de ce pardon inconditionnel ? Ne voyez-vous pas la logique de cela ? Vous n’avez pas besoin d’être dignes d’un pardon inconditionnel. Vous en êtes dignes en ce moment.
Et ainsi, comme scellement de cette libération, je vous offre l’opportunité de prendre tout non-pardon de vous-mêmes – tout sentiment d’être imparfaits, de ne pas être assez bons, d’avoir fait telle ou telle erreur – je vous donne l’opportunité que je vais tout prendre. Imaginez comment vous rassemblez ces imperfections de tous les coins de votre champ de force, de tous les coins de votre aura. Vous les rapprochez et vous pouvez les imaginer comme des fils noirs qui sont entrelacés avec le tissu de votre être, mais vous visualisez comment vous les tirez hors de votre être comme autant de fils noirs.
Et vous les tirez ensemble et vous les tirez de plus en plus étroitement vers votre cœur. Et à la lumière de votre cœur, vous commencez à les voir. Et vous les rassemblez en boule. Et maintenant vous voyez comment vous serrez cette boule, la rendant de plus en plus serrée, comme s’il s’agissait d’une pelote de ficelle qui au début est quelque peu indisciplinée, mais au fur et à mesure que vous la tirez ensemble, elle devient de plus en plus compacte jusqu’à ce qu’elle soit si petite que vous pouvez la tenir dans vos deux mains.
Et maintenant, mes bien-aimés, je vous invite à imaginer que vous tenez cette pelote de laine de non-pardon dans vos mains, et que vous la jetez dans la fournaise ardente de mon chakra du cœur—qui brûle d’une lumière si brillante qu’elle va instantanément consommer toute imperfection sur Terre. Ne vous inquiétez pas de ma capacité à pouvoir consumer et transmuter cette substance. Ne suis-je pas le Seigneur du monde ? Alors vraiment, il n’y a rien que vous puissiez avoir qui puisse être si mauvais, que je ne puisse pas le consumer. Alors prenez-le maintenant et jetez-le dans mon chakra du cœur et voyez comment il se consume instantanément en touchant le feu de mon amour ardent pour vous.
Et maintenant, acceptez que vous êtes libres de ce non-pardon. Acceptez que vous êtes dignes du pardon inconditionnel. Acceptez que moi, Gautama Bouddha, le Seigneur du monde, je vous ai pardonné inconditionnellement et complètement. Et ainsi, comme le dit Jésus : « Tes péchés te sont pardonnés. Maintenant, va et ne pèche plus. » Ne revenez pas dans les anciens élans et recréez le non-pardon de vous-mêmes, même si vous continuez à faire certaines erreurs. Lorsque vous faites l’erreur, cherchez honnêtement à en tirer des leçons, mais ensuite pardonnez-vous plutôt que de vous y accrocher.
Le fait même que vous soyez ouverts à ces enseignements – les nouveaux enseignements du Christ et du Bouddha pour l’âge du Verseau – démontre que vous avez le potentiel d’être l’un des précurseurs de l’âge d’or. Mais comment pouvez-vous remplir cette mission si vous vous accrochez au non-pardon de vous-mêmes ? Comment pouvez-vous démontrer le pardon aux autres, si vous ne le pratiquez pas envers vous-mêmes ? Alors pardonnez-vous et abandonnez les conditions que votre ego et les forces de ce monde utilisent pour vous faire croire que vous ne méritez pas le pardon. Ou même vous faire croire au mensonge séculaire de l’esprit serpentin, qu’une fois que vous avez commis une certaine erreur, vous êtes condamnés à jamais et ne pouvez jamais être rachetés.
Je vous le dis, la réalité est que Dieu n’a pas d’autre désir que de vous voir transcender toutes les imperfections sur Terre et devenir l’être libre en Dieu pour lequel vous avez été créés. Et vous ne pouvez vous élever que lorsque vous acceptez le pardon inconditionnel. Car ce que j’ai dit s’applique à l’échelle continentale, cela s’applique à l’échelle individuelle. Vous ne pouvez pas réparer les torts du passé. Vous ne pouvez qu’apprendre d’eux et ensuite les laisser partir en vous pardonnant inconditionnellement.
Ainsi, mes bien-aimés, j’ai dit ma paix, et je vous scelle dans la Flamme du Pardon inconditionnel. Et je scelle cette conférence, car je veux que vous sachiez que vous avez mérité cette dispensation. Vous l’avez mérité pour l’Europe dans son ensemble. Et cela vous montre comment quelques personnes peuvent en effet être les précurseurs pour élever le plus grand nombre. Alors laissez-vous porter par la musique qui sera jouée. Permettez-vous de ressentir la Présence du Bouddha là où vous êtes.
Comme tout est nature de Bouddha, alors vous êtes nature de Bouddha. Cela signifie que vous êtes déjà le Bouddha, si seulement vous pouviez l’accepter et l’accepter inconditionnellement. Car quand vous êtes déjà le Bouddha, comment y aurait-il des conditions que vous devez remplir avant de devenir le Bouddha ? Et ainsi, méditez sur la vérité éternelle que l’ego et l’intellect ne peuvent jamais comprendre, à savoir que vous ne pouvez pas devenir le Bouddha. Vous pouvez seulement ÊTRE le Bouddha.
Copyright © 2007 par Kim Michaels
Traduit par Noël Wan