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Relations entre parents et enfants non basées sur la force

Message dicté par Mère Marie à travers Kim Michaels, le 4 septembre 2021, lors du webinaire – Vers les relations de l’âge d’or.

JE SUIS Mère Marie. Considérez, mes bien-aimés, qu’il y a un certain nombre de nations que nous qualifions de démocraties modernes. Dans ces pays, vous n’êtes pas autorisés à conduire une voiture tant que vous n’avez pas suivi une période d’apprentissage des lois, des bases théoriques de la conduite d’une voiture et que vous n’avez pas pratiqué la conduite d’une voiture afin de réussir un examen de conduite. Ce n’est que lorsque vous avez obtenu un permis de conduire que vous pouvez conduire une voiture. Pourtant, ces mêmes pays n’ont pas d’exigences en ce qui concerne la capacité de concevoir et d’élever des enfants. Toute personne ayant la capacité physique peut donner naissance à un enfant et élever cet enfant sans qu’aucune condition préalable ne soit remplie. Est-ce logique ? Est-ce durable ? Est-ce une approche rationnelle, émanant de ces sociétés très rationnelles ?

Parmi les relations dans la société, il n’y a pas de relation qui soit plus critique que la relation entre parents et enfants. Il n’y a pas de relation qui ait un plus grand impact à la fois sur la vie personnelle des gens, mais aussi sur la société. La façon dont les enfants sont élevés a un impact majeur sur la façon dont ils deviennent adultes, sur leur capacité à fonctionner en société. Et la façon dont se déroule l’enfance a un impact majeur sur le fait que les parents ou les enfants puissent avoir besoin de l’aide de la société, ou bien qu’ils puissent suivre un processus quelque peu normal pour aller à l’école, s’éduquer et devenir des individus productifs.

Pourquoi les sociétés ne font-elles pas davantage pour préparer les gens à devenir parents ? Je sais que de nombreuses sociétés ont certaines offres éducatives, mais celles-ci ne sont pas obligatoires. Pourquoi est-ce le cas ? Et là, il faut reconnaître une certaine dichotomie, une certaine énigme qui est présente dans ces sociétés. Cela s’explique par le simple fait que les démocraties modernes sont fondées sur le respect des droits humains pour les individus. Et c’est pourquoi les démocraties, les gouvernements démocratiques ont traditionnellement été réticents à trop s’immiscer dans la vie personnelle des gens. C’est comme si la démocratie, le gouvernement démocratique et la bureaucratie affirmaient que leur influence s’arrêtait à la porte d’entrée des maisons individuelles et des appartements, que le gouvernement ne devrait pas (en règle générale) interférer avec ce qui se passe dans les maisons des particuliers. Il y a bien sûr des interférences, mais en règle générale, ce n’est pas le cas. Cela crée une incohérence, car l’hypothèse sous-jacente est certainement que ce qui se passe dans les maisons particulières des personnes est privé et n’affecte donc pas la société.

Mais ce n’est bien sûr pas le cas. Ce qui se passe en privé dans les maisons, en particulier en ce qui concerne la façon dont les enfants sont élevés, peut beaucoup déborder et affecter la société. Ce qui se passe dans la relation entre le père et la mère peut très facilement déborder et affecter la société. Ce que les personnes se font à elles-mêmes à la maison si elles vivent seules peut également déborder et affecter la société si elles ont des problèmes d’addiction, commettent des crimes ou souffrent de maladies psychologiques. Vous voyez ici que dans la situation actuelle où il y a souvent une rupture des familles, des parents isolés qui élèvent des enfants, des personnes qui deviennent toxicomanes alors qu’elles ont des enfants en bas âge et ainsi de suite, il y a un coût croissant pour la société, qui doit gérer ces problèmes en cherchant à aider ces personnes.

Les sociétés sont obligées de réfléchir à ce qu’elles peuvent faire pour ces situations. Ce qu’elles peuvent faire pour minimiser le coût humain et le coût pour la société. Et il y a, comme toujours, deux voies, deux voies principales que les sociétés peuvent emprunter. L’une est que les sociétés définissent de plus en plus de règles, où on crée des lois qui, par exemple, obligent les personnes à remplir certaines conditions pour devenir parents. C’est bien sûr quelque chose que de nombreuses sociétés hésiteront à faire, car cela conduit très facilement à une certaine discrimination selon laquelle certains groupes de la société ne devraient pas être autorisés à avoir des enfants. Et c’est bien sûr quelque chose qui va à l’encontre des idéaux démocratiques. Il y a ici ce premier scénario, où les sociétés seront obligées d’édicter de plus en plus de règles, d’interférer de plus en plus avec ce qui se passe en privé dans les maisons.

Mais il existe une alternative à cela, et l’alternative est de faire ce dont nous avons déjà parlé, d’éveiller les consciences. Réalisez que tous les progrès qui se sont produits dans l’histoire ont été apportés par une prise de conscience, davantage de connaissances, d’éducation, afin que les personnes puissent faire de meilleurs choix parce qu’elles ont une meilleure base pour faire des choix conscients, plutôt que de faire des choix inconscients. C’est bien sûr ce que nous voudrions voir se produire dans l’âge d’or, que les sociétés se rendent compte qu’elles n’ont pas le désir ou l’autorité d’entrer dans une maison privée et d’obliger les personnes à élever des enfants d’une certaine manière, ou à ne pas avoir d’enfants. Mais ce qu’elles peuvent faire, c’est empêcher les problèmes de se produire.

Comment pouvez-vous faire cela ? Eh bien, comme nous l’avons déjà dit, vous reconnaissez que les êtres humains sont des êtres psychologiques, et que tout ce qui se passe dans la vie des personnes est le produit des conditions de leur psyché. Et donc, si une société veut améliorer la qualité de vie de ses propres citoyens, et si la société veut minimiser le coût des programmes sociaux et d’assistance, alors cette société doit simplement éduquer ses habitants sur leur psychologie et sur la façon de résoudre les problèmes psychologiques.

Il doit devenir une priorité pour ces États sociaux de devenir des sociétés de bien-être, où on cherchera à aider les enfants à prendre conscience de leur propre psychologie dès le plus jeune âge, à apprendre à maîtriser les bases de leur psychologie, à gérer les situations de manière constructive, à surmonter leurs traumatismes, qu’ils soient reconnus par la société comme venant de vies antérieures ou non. Les sociétés peuvent aider les enfants à guérir de ces traumatismes, offrir des conseils psychologiques aux parents et aux enfants parce qu’en réalité, ce sera moins couteux pour la société que de gérer les problèmes une fois qu’ils seront devenus incontrôlables. Il est beaucoup moins coûteux pour la société de prévenir de nombreux problèmes, des problèmes psychologiques, que de s’en occuper après coup.

Le changement que nous recherchons, c’est la prise de conscience que les sociétés ne peuvent pas simplement supposer que les personnes grandiront par elles-mêmes pour devenir des citoyens productifs. Elles ne peuvent pas supposer que parce qu’une personne ou deux personnes sont biologiquement capables de produire un enfant, elles sont également psychologiquement capables d’élever cet enfant. Au lieu de cela, elles doivent intervenir dès le plus jeune âge et aider les personnes à devenir plus matures dans leur psychologie, dans leur psyché. Nous souhaitons que la maturité de la psyché devienne une priorité des nations les plus développées.

Cela, bien sûr, peut conduire à de nombreux changements différents, et très franchement, nous ne prévoyons pas que cela se produira d’abord en tant que programme gouvernemental. A nouveau, nous prévoyons, comme le disait Saint-Germain, qu’il y aura cette prise de conscience de la nécessité de se rassembler et de former des communautés, fondées sur un lien plus profond entre les gens. Au début, il y aura des groupes de jeunes personnes, autour de la vingtaine, qui envisageront la parentalité, mais qui verront la nécessité de mieux s’y préparer. Ils pourront se regrouper, créer des organisations privées, des sociétés privées pour éduquer les personnes et les préparer psychologiquement à devenir parents. Ils pourront aussi créer des groupes où ils chercheront à s’entraider, car il est vrai qu’étant donné les exigences du travail ou des études, il n’est pas facile pour un couple d’élever un enfant dans le monde d’aujourd’hui. Et si plusieurs couples se réunissent et impliquent des personnes plus âgées, alors ils pourront former une communauté où il deviendra plus facile d’élever des enfants.

Ces changements peuvent sembler assez simples, mais ils peuvent en réalité être assez révolutionnaires pour susciter une nouvelle prise de conscience autour de la parentalité et un changement dans la relation entre parents et enfants. Au début, ils seront bien sûr basés principalement sur une nécessité pragmatique, mais cela peut conduire à bien plus ; à une société avec beaucoup plus de conscience, où il est d’usage d’approfondir la psychologie. Et c’est ce qui, à plus long terme, va faire dire aux sociétés : « Nous voyons que des groupes de personnes ont fait ceci et nous voyons que ça marche. Que pouvons-nous faire en tant que société pour faire avancer ce processus ? » Et c’est à ce moment-là que vous pourrez commencer à créer des programmes qui commencent dès la maternelle, pour éduquer les enfants sur la psychologie ; vous pourrez aussi créer des programmes qui apportent de l’aide psychologique aux futurs parents ainsi qu’aux parents existants.

Vous pouvez reconnaître qu’un enfant passe par de profonds changements à l’adolescence, qu’il faut une certaine éducation des enfants et des parents pour s’y préparer, pour y faire face. C’est en réalité surtout pendant l’adolescence des enfants que les parents ont vraiment besoin d’une aide extérieure pour les gérer ; ils peuvent en avoir besoin lorsque les enfants sont très jeunes, mais ils en ont surtout besoin pendant l’adolescence. Si les parents sont déjà psychologiquement guéris et conscients, ils peuvent gérer eux-mêmes la transition, avec l’aide, espérons-le, d’autres membres de leur famille ou de leur groupe. Pour autant, la société doit vraiment intervenir à l’adolescence pour aider les enfants à traverser cette période difficile.

A quoi cela peut-il conduire à un peu plus long terme ? Eh bien, cela peut conduire à une rupture de ce dont j’ai parlé plus tôt. Quand j’évoquais que la famille est devenue une unité (ou est, dans de nombreuses sociétés, une unité) pour promouvoir le sens de l’obligation, le sens de la loyauté, où les personnes se sentent obligées de se comporter d’une certaine manière envers les membres de leur famille, ou parce qu’elles ont été élevées de cette façon par les membres de leur famille. Et cela doit s’arrêter. Et il y a un domaine où cela doit particulièrement s’arrêter en termes de relation entre parents et enfants. Et c’est le sentiment de possession.

Il existe aujourd’hui, en particulier dans ces sociétés patriarcales traditionnelles, le sentiment que les parents possèdent les enfants, et que les enfants ont également un certain droit de propriété sur leurs parents. En d’autres termes, il y a ce sentiment d’obligation. Vous pouvez voir que même dans les sociétés modernes, les personnes parlent de « mes enfants », de « mes parents » ; mais en vérité, si vous prenez les idéaux démocratiques de liberté individuelle et des droits humains, aucune société ne peut posséder ses citoyens. Comment un citoyen peut-il posséder un autre citoyen ? Comment un parent peut-il posséder un enfant ? Comment un enfant peut-il posséder un parent ? C’est contre ces idéaux démocratiques des droits humains pour les individus. Lorsque les sociétés, comme certaines démocraties modernes ont commencé à le faire, dépasseront ce sentiment de possession, alors on pourra ouvrir de nouvelles voies pour aider les personnes.

On peut avoir, comme nous en avons déjà parlé, la situation où une personne peut donner naissance à un enfant sans avoir l’intention de l’élever. D’autres personnes peuvent élever l’enfant, soit en l’adoptant, soit d’une autre manière. Il peut aussi y avoir ce sentiment que vous n’avez pas à élever votre enfant de la petite enfance à l’âge adulte. Je ne dis pas que ce sera un phénomène général. Mais vous constatez déjà aujourd’hui qu’il y a des situations avec une dynamique psychologique tellement intense entre un parent ou les deux parents et un enfant, que ni l’enfant ni les parents ne s’épanouissent dans la situation. En fait, leur relation est si dysfonctionnelle que les deux parties en souffrent.

Maintenant, bien sûr, certaines de ces situations peuvent être évitées avec une aide psychologique. Mais à moins que la société ne reconnaisse la réincarnation et fasse un effort pour aider les enfants (et les parents d’ailleurs) à guérir les traumatismes de leurs vies passées, il y aura toujours des situations où le karma, la psychologie des vies passées est si intense, qu’il est en fait préjudiciable pour toutes les personnes impliquées, y compris les autres frères et sœurs qui pourraient être exposés à la situation. Dans ce cas, cela pourrait être une sorte de mécanisme de sécurité que les parents prennent une décision affirmant : « Nous ne nous sentons pas capables d’élever cet enfant. Que peut faire la société pour nous ? » Et alors les parents pourraient confier l’enfant sans être exposés à la condamnation à laquelle ils sont exposés aujourd’hui dans la plupart des nations. Il peut aussi arriver un moment où un enfant peut arriver à un certain âge où il pourrait dire à un conseiller : « Je ne veux plus vivre avec mes parents. » Et alors, soit des conseils pourraient être fournis, soit l’enfant pourrait être déplacé vers une situation différente, au moins temporairement.

Vous verrez que lorsqu’on brise la notion de propriété, c’est ce sentiment d’obligation, ce sentiment d’être piégé dans une relation, qui s’arrêtera. Tout à fait franchement, il existe un tabou dans de nombreux pays modernes, où en tant que parent ou même en tant qu’enfant au-delà d’un certain âge, on est simplement censé de se débrouiller pour s’en sortir, peu importe à quel point la situation est difficile, car on n’est pas autorisé à dire : « Je ne veux plus faire ça. » Mais vraiment, dans une société démocratique libre, ne devriez-vous pas avoir cette option ?

Je ne dis pas que beaucoup de personnes en profiteront. Ce que je dis, c’est que si vous pouvez vous débarrasser de ce traumatisme, de cette pression où les personnes se sentent emprisonnées dans la relation parent-enfant, cela pourra en fait rendre la situation beaucoup plus facile pour tous, car vous saurez qu’il existe une alternative, vous saurez que vous n’êtes pas vraiment emprisonnés, ce qui peut aider les deux parties à établir la relation de manière plus constructive.

Nous avons déjà parlé du fait qu’il arrive un âge où l’enfant et les parents peuvent s’assoir avec un conseiller et discuter de l’avenir. A 12 ans, un enfant est assez grand pour le faire. On peut imaginer une situation où les parents et l’enfant conviennent d’un contrat qui décrit comment leur relation devrait s’établir à partir de maintenant. Si l’enfant reste à la maison, les deux parties conviennent de certaines conditions. Mais il est également possible que les parties conviennent que l’enfant quitte le foyer au moins pendant un certain temps. Vous voyez, ce qui va se passer ici, c’est que cet élément de force qui vient du sens de possession, du sens de l’obligation, sera retiré de la relation parent-enfant.

Comme l’a dit Saint-Germain, dans l’âge d’or, la technologie ne sera pas basée sur la force et donc les relations non plus ne peuvent pas être basées sur la force. Maintenant, une fois que vous aurez mis en place ces principes dans la relation parent-enfant, ils auront bien sûr également un impact sur la relation entre les parents. Dans l’âge d’or, les personnes seront beaucoup plus conscientes avant d’entrer dans une relation où ils envisagent d’avoir des enfants. Il y aura une prise de conscience, une attitude selon laquelle d’abord, avoir des enfants n’est pas une obligation. Vous n’aurez pas l’impression que vous devez avoir des enfants simplement parce que vos parents vous ont eu, et qu’ils font pression sur vous parce qu’ils veulent des petits-enfants, ou que la société fait pression sur vous pour avoir des enfants pour favoriser la croissance démographique qu’elle exige. Un couple aura la possibilité de se mettre ensemble et décider de ne pas avoir d’enfants, ou de ne pas en avoir avant une échéance future, et ne sera aucunement stigmatisé pour cela.

Mais ce qui arrivera aussi, c’est qu’il y aura une plus grande prise de conscience autour des relations en général. Ce qui se passera, c’est que les personnes entreront en relation de manière beaucoup plus consciente. Ce qu’on voit de votre propre génération, ou de la génération de vos parents, c’est que les personnes n’ont pas de contact avec beaucoup d’autres, à l’exception de la communauté locale. Ainsi, un enfant grandit, va à l’école, rencontre un certain nombre d’autres enfants du même âge au cours de son année scolaire ou dans d’autres contextes, et a donc un choix très limité pour trouver un partenaire.

Souvent, ces relations peuvent sembler fortuites ; vous vous êtes rencontrés par hasard, vous avez été attirés l’un par l’autre et vous avez commencé une relation. Maintenant, en réalité, quand vous connaissez la réincarnation, ces relations ne sont pas toujours si fortuites, elles sont souvent karmiques ; les personnes s’incarnent dans la même zone locale pour des raisons karmiques et sont donc attirées les unes par les autres pour des raisons karmiques. Mais, dans l’âge d’or, il y aura de moins en moins de ces relations karmiques. Parce que lorsque les personnes travaillent sur leur psychologie, elles n’ont pas besoin d’être dans ce genre de relations karmiques.

Ce qui se passera, c’est que les personnes deviendront plus conscientes qu’elles ont besoin de mieux se connaître, qu’elles ont besoin de savoir quel type de relation elles désirent, et donc quel genre de personne rechercher dans une relation. Elles chercheront ensuite via Internet dans une base beaucoup plus large afin de trouver un partenaire plus adapté. De nombreux moyens seront également développés pour réunir deux personnes afin qu’elles soient plus compatibles dans une relation. Vous avez déjà ces sites de rencontres qui appliquent divers critères, mais dans l’âge d’or, cela va s’étendre, devenir beaucoup plus sophistiqué afin que les personnes aient une bien meilleure base pour rencontrer un partenaire. Les rencontres ne seront pas basées sur une attirance sexuelle ou une attirance karmique, mais bien plus sur un processus réfléchi d’entrée en relation. Ce n’est pas vraiment une question de savoir si nous sommes attirés sexuellement ou romantiquement l’un par l’autre, mais si nous sommes réellement attirés l’un par l’autre en tant que partenaires qui peuvent atteindre ou s’aider mutuellement à atteindre les objectifs que nous avons pour une relation, ou les objectifs que nous avons individuellement.

Ce que vous voyez ici, c’est que d’un certain point de vue, une part de mystère, une part de romantisme seront retirées des relations. Les relations deviendront plus comme des relations d’affaires basée sur des critères pragmatiques. Cela peut sembler moins romantique, mais ce sera beaucoup plus harmonieux, beaucoup plus compatible. Y aura-t-il encore des mariages dans ces nations dans l’âge d’or ? Eh bien, il peut y avoir une certaine forme de mariage, mais le plus souvent, il y aura un contrat dans lequel deux partenaires s’impliqueront, qu’ils travailleront ensemble et signeront, car en faisant cela, ils s’engageront davantage.

Traditionnellement, le but supérieur du mariage est d’amener les deux partenaires à s’engager dans la relation. Bien sûr, cela a été perverti de telle manière que le mariage est devenu une obligation, surtout dans le cas d’une grossesse et donc cela n’a pas toujours fonctionné. Certes aujourd’hui avec l’attitude différente face au divorce, ce n’est plus exactement ainsi. Ce qui se passera à la place, c’est que cela sera remplacé par un contrat conscient que les partenaires concluront, et comme nous en avons également parlé auparavant, beaucoup de personnes créeront un tel contrat avant de décider d’avoir des enfants, et ils stipuleront qu’ils s’engageront à vivre ensemble et à élever les enfants jusqu’à ce que les enfants soient adultes, après quoi ils pourront réévaluer leurs contrats de relation.

Vraiment, tout cela revient à rendre les gens plus conscients de ce dans quoi ils s’engagent lorsqu’ils entrent en relation (une relation basée sur l’amour, une relation parentale) afin qu’ils n’y entrent pas les yeux bandés, sans même savoir s’ils peuvent ou non fonctionner dans la relation. Cela n’aura pas seulement des conséquences positives profondes pour les personnes, car elles auront des relations beaucoup plus pacifiques, harmonieuses et constructives ; cela aura aussi un immense impact positif sur la société, car vous n’aurez pas les conflits, les divorces, les foyers brisés et les enfants blessés que vous voyez aujourd’hui.

Vraiment, vous direz peut-être que c’est beaucoup moins mystérieux, beaucoup moins romantique. Mais vous pouvez remonter dans le temps et vous souvenir qu’il fut un temps où la plupart des personnes croyaient qu’il y avait des créatures surnaturelles errant dans les bois, et cela donnait un certain sens du mystère. Les personnes ne connaissaient pas les bactéries, donc elles ne savaient pas pourquoi elles tombaient malades et mouraient et cela donnait un sentiment de mystère, et ce mystère a disparu avec les connaissances que les personnes ont aujourd’hui. Mais oui, le mystère a peut-être disparu, mais les maladies, les superstitions et les peurs ont également disparu et pensez-vous que quiconque voudrait inverser le progrès et revenir en arrière ?

Vous verrez que, bien sûr, il y aura une certaine résistance à ces changements, car les personnes s’accrocheront à ce sens de romantisme. Mais d’où vient vraiment ce sens de romantisme ? Une grande partie du sens de romantisme que les personnes ont aujourd’hui est produite par l’industrie publicitaire. Les personnes sont programmées pour rechercher une relation parfaite afin que les entreprises puissent leur vendre quelque chose. Mais si vous remontez à ses origines, vous verrez que ce phénomène vient à nouveau des êtres déchus. Les êtres déchus ont réussi à créer toute cette culture, où il y a ce désir ardent d’une relation amoureuse parfaite. Les êtres déchus ont bien sûr aussi fait tout ce qu’ils pouvaient pour donner aux personnes ces blessures psychologiques, qui les empêchent d’avoir une relation amoureuse parfaite.

Et donc, comme dans tant de cas, ce que les êtres déchus ont essayé de faire, c’est de mettre les personnes dans une impasse, où elles ont un certain désir, un certain objectif, mais où c’est certain que le désir ne pourra pas être satisfait. En partie parce que c’est irréaliste au départ, en partie aussi parce que les personnes n’ont pas les moyens de le manifester réellement. La réalité est que ce rêve de la relation amoureuse parfaite est une attente complètement irréaliste sur une planète comme la Terre, notamment parce que les personnes n’ont pas la maturité psychologique pour avoir ce genre de relation. Les êtres déchus font simplement cela en partie pour créer le chaos, en partie pour contrôler les personnes, en partie pour voler leur énergie en les mettant dans des situations où elles libèrent de l’énergie négative parce qu’elles se sentent piégées ou qu’elles sont en conflit constant.

Ce qu’on observe par ailleurs, c’est qu’une grande partie des images que les personnes se font de la relation romantique parfaite sont vraiment basées sur ce qu’on appelle l’état d’esprit épique. Pas dans le sens où il doit se produire un changement épique dans la société. Mais plutôt dans l’idée que qu’un drame doit se jouer. En d’autres termes, trouver ce partenaire romantique parfait représente le drame ultime pour beaucoup de personnes. Qu’ils trouvent un partenaire idéal ou qu’ils trouvent un partenaire avec lequel ils sont en conflit, les gens ont toujours le sentiment de vivre un drame dans leur vie. Beaucoup de personnes ressentent encore le besoin de vivre ce drame.

Dans un sens, on pourrait dire qu’un aspect de la société moderne est, comme nous l’avons déjà dit, que de nombreuses personnes ont des besoins de réalisation de soi, mais elles n’ont reçu aucune aide pour cela. Leurs vies n’ont pas de sens et cela conduit à un sentiment d’ennui. Beaucoup, beaucoup de personnes dans les sociétés les plus développées du monde s’ennuient dans leur vie. Elles recherchent une sorte de drame, pour leur donner un point d’attention différent, pour détourner leur attention du train-train de la vie quotidienne. C’est aussi pourquoi vous voyez des personnes réagir, beaucoup de personnes réagir à la situation politique aux États-Unis, créant cet état d’esprit épique selon lequel un certain individu doit devenir Président, sinon le pays sera en danger. C’est simplement du drame ; ce n’est que du drame.

Vous voyez à nouveau ; les relations personnelles, la relation amoureuse, le rêve du partenaire parfait n’est qu’un drame qui se déroule. Si vous regardez les films populaires sur les relations, vous voyez encore comment on essaie toujours de créer un sens dramatique autour de la relation. Il y a toujours quelque chose qui menace les deux personnes qui essaient d’être ensemble, menaçant de les séparer ; elles doivent surmonter ces circonstances et elles peuvent alors se retrouver à la fin.

Beaucoup de gens aujourd’hui ont besoin de ce drame, car ils sont encore dans cet aspect de la conscience épique. Dans un sens, on pourrait dire que l’état d’esprit épique dans son ensemble, c’est juste un drame. Ce sont simplement les êtres déchus qui mettent en scène un drame et les gens sont entraînés dans cela. Ce qui va se passer et ce qui a déjà commencé à se produire dans les nations les plus évoluées, c’est que certaines personnes se sont éloignées de ce besoin de drame. Ils veulent quelque chose de différent, ils veulent plus que cela. Ils considèrent leurs propres relations, ils considèrent les relations de personnes qu’ils connaissent et ils voient combien il y a de relations dysfonctionnelles.

De plus en plus de personnes commencent à se demander si c’est vraiment la seule façon dont une relation peut être. Est-ce qu’elle doit être comme ça ? Existe-t-il une autre forme de relation ? Peut-on avoir une relation plus harmonieuse, plus constructive ? Pouvons-nous avoir une relation où nous ne sommes pas dans une bataille antagoniste, où nous n’essayons pas de nous rabaisser par le sarcasme ou l’ironie mais où nous nous soutenons véritablement, où nous avons décidé que nous voulions tirer le meilleur parti de notre relation en nous acceptant et en nous aidant mutuellement à grandir ?

Et cela peut arriver lorsque les gens deviennent capables de gérer leur psychologie, ils peuvent faire ce choix et affirmer : « Peu m’importe le drame, peu m’importe le romantisme, je veux une relation qui fonctionne réellement, donc je ne vais pas m’en remettre au hasard. Je vais faire tout ce que je peux pour trouver un partenaire compatible avec ma vision des relations. » Sur cette base, vous allez peut-être décider d’acheter des actions dans les sociétés de rencontres les plus sophistiquées. Blague à part, il est clair qu’il existe un vaste potentiel à l’âge d’or pour aider les gens à trouver un partenaire, pour aider les gens à devenir plus conscients des relations. Il y a un vaste potentiel pour les livres, pour les ateliers, pour les cours. Il pourrait y avoir un programme de coaching complet, de la même manière que vous avez maintenant des coachs qui s’adressent principalement au domaine professionnel, vous pourriez avoir des coachs en relations basés sur ce désir d’aider les personnes à trouver des partenaires compatibles, car ils seront plus conscients de ce qu’ils veulent vraiment obtenir d’une relation.

Si on observe les générations précédentes, vous verrez que les gens n’étaient pas très conscients de ce qu’ils voulaient dans une relation. Ils avaient été élevés avec une certaine vision des relations. Ils pensaient qu’ils devaient entrer en relation, qu’ils devaient avoir des enfants, qu’ils devaient avoir un foyer, mais ils avaient très peu de conscience de la manière dont cela devrait exactement se dérouler et comment cela devrait être structuré. Naturellement, l’âge d’or élèvera les consciences, les personnes deviendront capables de définir le type de relation qu’elles souhaitent, elles définiront et découvriront également des relations entièrement nouvelles qui n’existent pas aujourd’hui parce que vous ne pouvez pas les imaginer sur la base de ce avec quoi vous avez été élevés. Dans l’âge d’or, il y a un vaste, vaste potentiel pour expérimenter de nouveaux types de relations, des relations plus conscientes ; pour aider les gens à trouver ces relations et éveiller leur conscience de ce qu’ils veulent vraiment.

Certains d’entre vous ont dans leur plan divin de faire partie de cette tendance et d’aider à faire naître ces relations. Cela ne signifie pas que vous devez le faire en promouvant les enseignements des maîtres ascensionnés. Prenez simplement nos idées et exprimez-les de manière universelle, et vous constaterez que des personnes y répondront favorablement. Il y aura des personnes qui seront prêtes pour ces idées et vous constaterez certainement, si cela fait partie de votre plan divin, que ce sera un travail très épanouissant pour vous.

Avec cela, je vous ai donné ce que je voulais vous donner pour le moment. A nouveau, recevez ma gratitude pour votre attention, pour votre volonté de participer à la relation qu’une telle conférence représente. Même si elle se déroule sur Internet, vous faites toujours, vous tous qui participez à cette conférence, partie intégrante d’une relation ; vous formez pendant ces trois jours une communauté. C’est une communauté bien réelle qui existe en conscience dans les domaines émotionnel, mental et identitaire, même si vous direz peut-être qu’il ne s’agit pas d’une relation particulièrement physique. Mais elle est bien physique dans un certain sens, parce que vous êtes matériellement connectés.

Mes bien-aimés, ma gratitude pour votre volonté de participer à cette relation. Avec la formation de cette communauté des maîtres ascensionnés en haut avec vous ici en bas, vous vous connectez aussi horizontalement pour que vous ayez à la fois le huit vertical et le huit horizontal, et que vous ayez ce flux d’énergie de nous à vous, et de vous les uns aux autres, et de vous au collectif, et ainsi tout est élevé dans le processus. Soyez donc scellés dans la gratitude de la Mère Divine pour la Terre.

Copyright © 2021 Kim Michaels
Traduit par Emilie Augé et Noël Wan