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L’origine de l’espace et du temps

Message dicté par Zarathoustra à travers Kim Michaels, le 28 décembre 2004.

Introduction par Jésus :
Je voudrais vous présenter l’Etre de Lumière connu dans le royaume spirituel sous le nom de Zarathoustra. Vous vous demandez peut-être quel lien Zarathoustra a avec le christianisme, mais comme je l’explique tout au long de mon site Internet, nous faisons tous un au ciel. Nous formons une fraternité universelle d’êtres spirituels qui servent d’enseignants pour les courants de vie évoluant sur Terre, leur enseignant les principes universels de la transcendance de soi par le feu spirituel.

Pourtant, il existe un lien direct dans le fait que Zarathoustra a fondé la religion du zoroastrisme, qui est basée sur une tradition universelle encore plus ancienne qui vénère Dieu comme un feu dévorant. C’est la religion originelle et universelle dans tout l’univers matériel, car notre Dieu est vraiment un feu dévorant. Et comme vous le savez, Moïse lui-même voyait Dieu comme un feu dévorant et ainsi la tradition judéo-chrétienne est une version moderne des anciennes religions du feu. (Exode 3:2, Deutéronome 4:24 et 9:3).

Un lien encore plus direct entre ma mission et cette ancienne lignée est que les trois sages, les trois mages, étaient en effet des praticiens des principes universels de cette ancienne religion du feu et connaissaient bien le zoroastrisme. Et quand j’ai voyagé en Orient pendant mes années dites perdues (pendant lesquelles je me suis vraiment retrouvé et donc loin d’être perdu), j’ai rendu visite aux trois mages. J’ai reçu d’eux des instructions dans l’ancienne religion du feu, et j’ai effectivement incorporé certains de ses principes universels dans mes enseignements.

Le principe le plus évident que j’ai utilisé était le concept du baptême par le feu, qui est vraiment un feu spirituel, le feu du Saint-Esprit (Matthieu 3:11). Ce feu est le destructeur du mal, de tout ce qui est irréel, et depuis des éternités ce principe a été incarné par un Être de Lumière qui est connu en Orient sous le nom de Shiva. J’ai en effet étudié la Présence de Shiva lors de mes voyages, et j’ai appris à invoquer son feu, comme vous avez appris à le faire à travers nos décrets et rosaires.

Je vous présente donc maintenant un magnifique Être de Lumière, Zarathoustra, qui est le Seigneur de l’Ordre de Melchisédech dont j’ai moi aussi le privilège de faire partie. Ainsi, je fais partie de la lignée universelle et intemporelle de la Hiérarchie de Lumière, remontant jusqu’à l’Être Pur de Dieu. Et je suis en effet venu sur Terre il y a 2 000 ans pour continuer cette lignée, comme je suis venu aujourd’hui pour aider ceux d’entre vous qui le souhaitent, à se placer dans la lignée des vrais enseignants spirituels de tous les âges.

Zarathoustra :
Je parle à partir du Feu, et je parle du Feu. Sur Terre, il semble que le feu détruit la forme, et cela est vrai pour le feu terrestre. Pourtant, il existe un feu spirituel, qui ne détruit pas la forme, mais transcende la forme et libère l’énergie de Dieu, qui est emprisonnée dans la forme, pour devenir plus que la forme dans laquelle elle était emprisonnée.

Par conséquent, nous qui appartenons à la Hiérarchie de Lumière, remontant jusqu’au Trône de Dieu, appartenons au Feu de Dieu, le feu spirituel. Nous sommes envoyés dans le monde de la forme, dans le temps et l’espace, dans le but d’apporter le Feu de Dieu comme un cadeau à ceux qui sont prêts à entrer dans le Feu de Dieu et ainsi permettre à leurs courants de vie, leurs êtres, d’être libérés de les limites de la forme. Voici donc le feu qui apparut devant Moïse, quand il vit le buisson qui brûlait mais ne se consumait pas, car le feu spirituel ne détruit pas ce qui est réel. Il ne fait qu’accélérer ce qui est réel, de sorte qu’il se transcende et devienne plus.

Qu’en est-il du feu matériel qui ne transcende pas la forme, mais la détruit ? Le feu matériel est un produit de la réticence de l’homme à se transcender et à devenir plus. C’est le produit d’une perversion de la force de contraction de la Mère, qui, poussée à l’extrême, devient une prison qui retient l’âme sous une certaine forme. Et l’âme commence à croire que soit la forme n’a pas à changer et se transcender, soit que l’âme est impuissante à transcender la forme et à se changer dans le processus.

Lorsque vous commencez à pervertir la force de contraction de la Mère, vous commencez littéralement à jouer avec le feu. Parce que plus vous laissez la matière elle-même se contracter, plus elle devient dense, jusqu’à ce que vous atteigniez le point critique, lorsque la forme est devenue si dense qu’elle implose, s’effondre sur elle-même et ne peut donc pas conserver sa forme extérieure mais éclate en flammes physiques qui décomposent ensuite la matière dont la forme a été faite.

C’est pourquoi vous voyez tant de religions qui contiennent le concept du feu à adorer comme la plus haute expression de Dieu. Et ceci, bien sûr, est le feu spirituel, par lequel le courant de vie peut se transcender et devenir plus. Et pourtant, vous voyez aussi certaines religions où le feu est associé à l’opposé de Dieu, à savoir l’enfer. Et ce feu est le feu physique, où les âmes ont contracté leur conscience au point où la forme devient si dense qu’elle s’effondre et se détruit dans la fournaise ardente de l’enfer.

Deux façons de retourner à Dieu
Donc, ce que vous voyez, c’est qu’il y a deux façons de retourner à Dieu. Il y a la voie haute et la voie basse. La voie haute passe par la transcendance de soi, par lequel vous devenez plus, jusqu’à ce que vous deveniez tout ce que Dieu est. La voie basse passe par le refus de se transcender, c’est-à-dire la contraction de soi jusqu’à ce que le courant de vie lui-même ne puisse tout simplement plus maintenir son sentiment d’identité. Il est donc consumé par son propre abus de la force de contraction de la Mère. Et bien que l’âme, alors qu’elle brûle dans son propre enfer ardent, retourne à Dieu, ce ne sont que les énergies de l’âme qui retournent à Dieu. Parce que la conscience de soi du Soi conscient est consumée dans le feu infernal de sa propre création. Ainsi, les énergies qui composaient l’âme sont purifiées, mais le Soi conscient n’est plus parce que toute conscience de la conscience du soi et le sens du soi sont consumés par le feu. Et ainsi le Soi conscient ne devient pas plus et Dieu n’est pas magnifié dans le processus.

Par conséquent, vous avez l’expression : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). La voie qui semble juste à un homme est la voie de la contraction de soi plutôt que celle de la transcendance de soi. C’est la voie qui est basée sur la peur, la peur de perdre. Vous craignez de perdre ce que vous avez et vous devez donc le conserver. Et en vous accrochant à ce que vous avez, vous le perdrez inévitablement. Parce que vous continuez à vous contracter jusqu’à ce que vous implosiez. Et c’est pourquoi le Seigneur Christ dit : « Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra. » Celui qui cherche à sauver ce qu’il a continuera à se contracter jusqu’à ce qu’il perde tout. Jésus a dit que celui qui est prêt à perdre sa vie pour lui trouvera la vie éternelle par la transcendance perpétuel de soi.

C’est le principe qui est le principe essentiel du chemin spirituel, qui est vraiment une marche du feu. En suivant ce chemin, vous permettez au feu spirituel de Dieu d’entrer dans votre être jusqu’à ce qu’il consume tout ce qui ne lui ressemble pas. Il consume tout ce qui est une manifestation déséquilibrée provoquée par la force de contraction de la Mère, et au lieu de créer une forme comme base de la transcendance de soi, le Soi conscient cherche à élever cette forme à la permanence. Ainsi, la forme est – dans l’esprit du Soi conscient – élevée au statut de Dieu parce que seul Dieu, la plus haute manifestation de Dieu, est permanent et immuable.

Ainsi, lorsque vous cherchez à maintenir la forme, vous violez vraiment le premier commandement, « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Vous créez une image taillée, et vous établissez cette image pour qu’elle soit une vérité absolue, et donc une image qui ne pourrait jamais changer. Et pourtant, il n’y a pas d’image dans le monde de la forme qui restera immuable pour toujours, parce que tous les aspects du monde de la forme sont destinés à se transcender jusqu’à ce qu’ils deviennent la plénitude de Dieu.

Qu’est-ce que l’espace et le temps ?
Le faux chemin, enseigné par les faux gourous de tous les âges, remontant jusqu’au serpent dans le jardin d’Eden et même au-delà, est que vous pouvez utiliser votre forme actuelle, votre réalisation actuelle, pour glorifier le sens du soi, plutôt que de glorifier le Tout du plus grand soi de Dieu. Et ce faux chemin est basé sur l’illusion qu’une partie de Dieu peut se séparer de Dieu et être déconnectée du Tout.

C’est donc l’origine même du monde dans lequel tant d’âmes sont actuellement piégées, le monde qui est défini par l’espace et par le temps. C’est le monde qui est limité par l’espace et le temps et dans lequel les courants de vie, qui sont devenus piégés par l’illusion, croient qu’ils sont piégés à un certain endroit et qu’ils sont piégés à un certain moment dans le temps. Pourtant, cette illusion provient de la conscience qui a poussé le Soi conscient à se séparer du Tout. Le Tout de Dieu est un, avec d’innombrables manifestations individuelles, des êtres conscients qui travaillent constamment à devenir plus, glorifiant ainsi Dieu.

Ils sont comme un fleuve géant qui se déplace à un rythme régulier. Pourtant, certaines âmes refusent de suivre le fleuve et tentent de se démarquer. Et parce que Dieu leur a donné le libre arbitre, elles sont autorisées à le faire. Mais si vous êtes à l’écart du fleuve et que vous ne voulez pas suivre le courant du fleuve, alors vous ne pouvez pas être dans le fleuve, vous devez aller ailleurs. L’âme alors, par l’abaissement de la vibration de sa conscience, descend dans un royaume dominé par les limitations apparemment absolues du temps et de l’espace.

Mais qu’est-ce que l’espace ? C’est une distance par rapport à l’unité du Fleuve de Vie. Et qu’est-ce que le temps ? C’est une distance dans le temps parce que vous ne vous déplacez pas avec le Fleuve de Vie. Ainsi, le temps mesure l’écart entre là où vous êtes maintenant et là où vous auriez été si vous aviez continué à suivre le courant du Fleuve de Vie. Et ainsi, le temps presse parce que plus vous vous éloignez de votre place d’origine dans le Fleuve de Vie, plus votre conscience et tout ce qui vous entoure se contracte dans l’espace. Ainsi, la fin des temps signifie le point où le Soi conscient atteint le point critique, où il ne peut plus maintenir son sens de la conscience de soi et donc implose et brûle dans le feu de l’enfer.

Cet enseignement est un don de la hiérarchie du feu spirituel, la Hiérarchie de Lumière. Si vous y réfléchissez, si vous nous appelez – sous quelque forme que vous puissiez nous accepter – vous pouvez utiliser cet enseignement pour vous libérer du chemin qui semble droit à un être humain. Et vous pouvez à nouveau entrer et vous immerger dans le Fleuve de Vie et avancer avec nous, qui sommes vraiment vos frères et sœurs en esprit. C’est pourquoi, je vous le dis, une seule parole devrait suffire aux sages. Que ceux qui ont des oreilles entendent. Et ainsi je vous scelle dans le feu de Dieu, le feu dont je suis une individualisation, connu sur Terre sous le nom de Zarathoustra. Pourtant, j’ai depuis longtemps transcendé cette expression particulière et suis devenu plus en Dieu, comme vous pouvez devenir plus. Amen.

Copyright © 2004 par Kim Michaels
Traduit par Noël Wan