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Le Royaume de Dieu est proche, grâce à l’union du Père divin et de la Mère divine

Message dicté par Jésus-Christ à travers Kim Michaels, le 23 mars 2008.

Salutations, mes bien-aimés, en ce matin de Pâques qui symbolise ma résurrection. Pourtant, moi, Jésus, je ne suis pas venu sur terre pour symboliser cette résurrection pour moi-même, mais pour symboliser le potentiel que possède chaque être humain de laisser mourir son moi humain et mortel, pour pouvoir ressusciter – non pas dans une nouvelle vie physique ou spirituelle dans un royaume supérieur – mais dans une nouvelle identité, où vous ne niez plus votre rôle de cocréateur avec Dieu.

Ainsi, vous reconnaissez que le Royaume de Dieu est en vous, que vous ne faites qu’un avec votre Père, que votre Père a œuvré jusqu’ici, et que vous êtes disposés à œuvrer en étant le cocréateur que vous avez été envoyés pour être ici-bas, afin de contribuer à faire manifester le Royaume de Dieu sur terre. C’est pour cela que je suis venu, c’est pour cela que j’ai traversé les épreuves physiques de la crucifixion – ma mort sur la croix – afin de symboliser ce qui est possible spirituellement pour tous les êtres humains.

Le Christ unifie le Père divin et la Mère divine
Car voyez-vous, il y a 2 000 ans, il était effectivement nécessaire de donner aux gens des manifestations physiques, visibles, extérieures, sinon ils n’auraient pas pu saisir le potentiel de vaincre la mort, la conscience de mort. Mais bien sûr, en donnant ces manifestations extérieures, il était prévisible et inévitable que beaucoup se focaliseraient sur elles, oubliant le symbolisme caché derrière elles et, par conséquent, les aspects universels de ma mission et de mon message, pensant qu’elles ne s’appliquent qu’aux Juifs, que certaines choses ne s’appliquent qu’à moi, ou que certaines choses ne s’appliquent qu’aux chrétiens.

La conscience du Christ est universelle. Son principe fondamental est d’unifier le matériel et le spirituel. Elle unifie ce que l’on pourrait appeler le Père divin et la Mère divine, de sorte qu’il n’y a aucune séparation entre le Créateur et sa création. Car, bien sûr, comme l’affirme l’Évangile de Jean, rien de ce qui a été créé n’a été fait sans la conscience du Christ.

Et c’est précisément pourquoi le Royaume de Dieu est en vous, car Dieu – son être et sa présence – est ancré en toute chose. Seule une religion fondée sur la séparation aurait pu transformer le christianisme en religion monothéiste, élevant ainsi l’image taillée du Dieu extérieur, d’un être lointain et colérique, qui vous observe, prêt à vous juger pour la moindre transgression et à vous envoyer en enfer pour l’éternité.

Mes bien-aimés, il est temps que les chrétiens ou ceux qui se disent chrétiens aujourd’hui prennent conscience de la réalité de mon véritable message : je ne suis pas venu créer une autre religion qui nie leur potentiel christique, comme le fit la religion juive à l’époque (et le fait toujours d’ailleurs). Je suis venu éveiller tous les êtres humains à la possibilité de trouver le Royaume de Dieu en eux, et ainsi devenir une extension de ce royaume sur terre, le cocréateur qui cocrée ce royaume et le fait manifester pour donner ainsi à tous la vie abondante, tant matérielle que spirituelle.

Dieu ne voit aucune différence entre le spirituel et le matériel
Dans l’esprit et la vision de Dieu, il n’y a pas de différence entre le matériel et le spirituel. C’est une illusion créée par la conscience de dualité, la conscience de séparation, apportée sur cette planète par les êtres déchus venus des sphères supérieures, mais également adoptée par de nombreux êtres sur cette Terre. Seule la conscience de dualité permet à l’ego d’exister. Et elle donne également à l’ego le potentiel de créer l’illusion qu’il a atteint ce qu’il désire le plus, à savoir un statut supérieur à celui des autres êtres sur Terre.

C’est précisément pourquoi tant de personnes, dans tant de régions du monde – et de cultures et de religions différentes – refusent de renoncer à la conscience de dualité. Cela s’applique même à ceux qui se disent chrétiens. Ils refusent de renoncer à cette conscience de dualité, car s’ils y renonçaient, ils devraient réaliser et reconnaître que le salut que j’ai apporté sur cette terre ne leur est pas exclusif, ni aux membres de leur petite Église qu’ils ont définie, pensant ainsi exclure tous les autres du salut.

Que faut-il donc pour surmonter cette conscience de dualité ? Il faut reconnaître et réaliser que Dieu le Père n’a jamais été séparé de Dieu la Mère. Ce qui se passe dans cette conscience de dualité, c’est que vous avez créé ces rôles de genre et ces images – des images dualistes – qui nous rendent presque impossible de communiquer la réalité, la réalité spirituelle. Car dès que nous prononçons un mot, vous – les gens sur terre – commencez immédiatement à lui imposer vos images dualistes. Ainsi, lorsque je dis « Dieu le Père », les gens projettent immédiatement une image fondée sur les rôles de genre définis dans la société humaine. Et lorsque je dis « Dieu la Mère », ils projettent une autre image, fondée sur leur image de la femme. Mais ces images sont toutes deux dualistes, toutes deux déséquilibrées, et ne peuvent donc pas vous conduire à la compréhension correcte de ce qu’il faut réellement pour être sauvé, comme le disent les chrétiens. Ce qui signifie vraiment que vous entrez dans le Royaume de Dieu, qui, comme je l’ai dit, est en vous, comme symbole du fait que le Royaume de Dieu n’est pas un état physique, ni un état spirituel – c’est un état de conscience.

Il n’est pas nécessaire de voyager physiquement pour entrer dans le royaume des cieux. Il n’est même pas nécessaire de quitter votre corps et de vous élever vers un royaume spirituel pour y accéder. Le message que je suis venu apporter sur terre se trouvait dans la parole que j’ai prêchée à mes débuts : « Le Royaume de Dieu est proche. » Autrement dit, vous pouvez en faire l’expérience dès maintenant en entrant dans l’état de conscience qu’est le Royaume de Dieu.

Et quel est cet état de conscience ? C’est l’état où vous avez surmonté l’illusion de ce monde, l’illusion créée par le prince de ce monde, de sorte que vous avez surmonté l’illusion que Dieu, dans l’aspect Père, dans l’aspect Alpha, puisse être séparé de Dieu, dans l’aspect Mère, dans l’aspect Oméga. Il est vrai qu’il existe deux aspects de Dieu. Il y a le Créateur unique, l’Infini, qui est indivisé, indivisible. Pourtant, ce Créateur infini s’est exprimé dans le monde de forme, et en ce faisant, il s’est exprimé comme forme, a ancré son propre Être dans la forme, a tout créé à partir de son propre Être. Et donc, même s’il subsiste un aspect de Dieu qui est le Créateur indivisible, Dieu s’est également divisé en le monde de forme, la lumière Mater qui a pris forme.

Le rôle du Christ est d’unifier l’Esprit et la matière
Dieu le Père n’est pas séparé ni distinct de Dieu la Mère, comme vous le concevez, selon les rôles de genre sur Terre. Dieu la Mère est une autre expression de Dieu le Père, et votre rôle, en tant qu’êtres conscients de soi dans le monde matériel, est de vous éveiller à la réalité : vous êtes des extensions de Dieu le Créateur. Ainsi, vous pouvez être les portes ouvertes permettant à Dieu le Créateur d’apporter son royaume sur Terre. Mais vous ne pouvez être ces portes ouvertes que lorsque vous surmontez le sentiment de séparation d’avec votre source, votre Créateur, pour finalement dire : « Moi et mon Créateur ne sommes qu’Un. » Et vous reconnaissez que vous n’avez jamais été séparés en réalité.

Si Dieu est infini, cela signifie que le Créateur est partout. Comment pourrait-on alors être séparé du Créateur, séparé de sa source ? Cela est impossible, sauf par une illusion mentale fondée sur la séparation. Vous voyez donc le lien avec la restauration de la Mère divine, du divin Féminin. Car pour cheminer vers la christité, il faut surmonter l’illusion que la Mère divine – l’aspect féminin de Dieu, le monde matériel – puisse être séparé du Père, le Créateur.

Vous devenez alors la porte ouverte pour diffuser cette vérité aux autres, pour leur donner cette vérité vivifiante, afin qu’eux aussi s’éveillent et réalisent qu’ils sont des extensions de Dieu le Père. Mais lorsqu’ils atteignent l’union avec ce Dieu le Père, ils deviennent Dieu la Mère, ils deviennent les représentants de Dieu dans le monde matériel. Et ainsi, vous devenez le Dieu Père-Mère incarné. Vous devenez l’union du Dieu Père-Mère ici-bas, dans ce monde.

Tel est le rôle de l’être christique. Voilà, mes bien-aimés, le véritable chemin vers la christité. Ce chemin comporte des niveaux, mais à mesure que vous progressez vers les niveaux supérieurs, vous devez intégrer les aspects Père et Mère de votre être. Vous réalisez que votre être inférieur – l’identité que vous avez construite pour vous exprimer en ce monde – doit s’unir à Dieu le Père, et vous devenez ainsi Dieu la Mère au sens pur de Dieu la Mère.

La Mère divine est toujours pure
Ne vous laissez pas tromper par les apparences ; ne les jugez pas. Faites ici une distinction subtile ! Tout ce que vous voyez autour de vous dans le monde matériel est créé à partir de la lumière Mater qui a pris forme. La lumière Mater est une expression de Dieu la Mère ; en un sens, on peut dire que la lumière Mater dans sa forme pure EST Dieu la Mère. Pourtant, Dieu la Mère a fait vœu de permettre aux êtres conscients de soi, les cocréateurs, d’expérimenter leur libre arbitre et ainsi de prendre toute forme qu’ils lui imposent par le pouvoir de leur esprit. Ainsi, ce que vous voyez sur la planète Terre sont des manifestations de Dieu la Mère, mais pas sous une forme pure, pas sous une forme conforme à la vision de Dieu le Père, ni au concept immaculé de Dieu la Mère.

On ne peut donc pas considérer les imperfections sur terre et dire que c’est Dieu la Mère. Dieu la Mère ne peut jamais être impur, même si Dieu la Mère permet à ses énergies, à sa lumière, de prendre une forme impure afin de donner à ses cocréateurs l’opportunité de récolter ce qu’ils ont semé. Pourtant, Dieu la Mère demeure à jamais pur, immaculé par toute manifestation imparfaite en ce monde. Dieu la Mère a toujours été pur – et le restera toujours. Et lorsque vous atteignez la conscience du Christ et constatez qu’il n’y a pas de séparation entre Dieu le Père et Dieu la Mère, alors vous devenez la pureté de Dieu la Mère incarné. Vous devenez une expression de la pureté de Dieu la Mère.

Que vous viviez dans un corps masculin ou féminin n’a aucune incidence sur cela. Cependant, lorsque vous atteignez la conscience du Christ, vous devenez Dieu la Mère incarné. Car voyez-vous que le Créateur, dans sa forme pure, infinie et indivisée, ne s’exprime pas en ce monde ? C’est le Créateur, s’exprimant en Dieu la Mère, qui a créé le monde de forme. Il vous faut donc aller au-delà des expressions de Dieu le Père et de Dieu la Mère, et peut-être trouver une expression plus universelle, comme le Dieu infini et le Dieu exprimé, le Dieu manifesté.

Votre unité avec le Dieu exprimé
En tant qu’êtres conscients de soi, vous évoluez vers la conscience divine. Et lorsque vous l’obtenez, vous pouvez faire l’expérience du Créateur dans sa forme pure. Mais tant que vous êtes incarnés dans le monde de forme, vous ne faites pas l’expérience du Créateur dans sa forme pure, mais dans sa forme exprimée en tant que Dieu la Mère. Et c’est véritablement avec ce Dieu que vous devenez un pendant votre incarnation.

Vous savez que j’ai dit : « Mon Père et moi ne faisons qu’un. » La réalité derrière cette affirmation est que, lorsque vous êtes incarnés, vous entretenez une polarité féminine avec les êtres du monde spirituel, à savoir les maîtres ascensionnés. Ainsi, lorsque j’ai dit « Mon Père et moi ne faisons qu’un », j’ai reconnu mon unité avec mon maître et gourou, le Seigneur Maitreya – mon unité avec ma Présence JE SUIS, mon unité avec ma lignée spirituelle qui mène jusqu’au Créateur. Et ainsi, en reconnaissant cette unité, j’ai reconnu l’unité de l’Esprit et de la matière, du monde spirituel et du monde matériel. Mais ce dont je parle ici, c’est d’une conscience encore plus profonde de Dieu comme Créateur infini et inexprimé, et de Dieu comme Créateur exprimé – qui s’est exprimée dans le monde fini. Et ainsi, cela forme une polarité différente de celle entre le monde spirituel et le monde matériel.

Vous voyez donc, encore une fois, qu’il y a des couches, des rouages à l’intérieur des rouages, mais il vous faut considérer ici que votre objectif en tant qu’êtres christiques est de tendre vers un état de conscience où vous avez unifié les deux aspects de Dieu – traditionnellement perçus comme masculin et féminin, Alpha et Oméga, Père et Mère. Vous ne voyez plus aucune séparation, ni même aucune différence, entre eux, car vous réalisez qu’ils ne font plus qu’un en votre être. Car c’est cela la conscience du Christ : elle unifie les deux aspects de Dieu, vous permettant ainsi de surmonter l’illusion – possible uniquement dans le monde de forme – selon laquelle toute forme pourrait être séparée de sa source.

Le salut par le divin Féminin
Ce que je vous dis ici, c’est que le chemin du salut, que je suis venu apporter sur cette planète, était bien celui de la christité personnelle, mais ce chemin ne peut être parcouru sans le divin Féminin. Le christianisme, au lieu de devenir la religion qu’il était censé être, est devenu une extension de la religion juive. Cette religion était centrée sur l’aspect père de Dieu et sur le déni du divin Féminin, issu de la version falsifiée du récit du jardin d’Éden, qui impute aux femmes et au Féminin la chute de l’homme.

Ainsi, le christianisme est devenu une religion de plus qui nie le divin féminin. Ce n’était pas mon intention initiale, et c’est pourquoi il est vrai – comme certains commencent à le comprendre – que j’avais une vision des femmes et de leur rôle dans la spiritualité et la religion totalement différente de celle présentée par l’Église catholique et, plus tard, les autres Églises chrétiennes. Toutes ces Églises présentent la vision de la femme responsable de la chute de l’homme, élevant ainsi l’homme et l’aspect masculin à un statut supérieur, et l’utilisent comme prétexte pour réprimer les femmes physiquement et spirituellement.

Lorsque vous atteignez la christité, vous vous élevez au-dessus des rôles de genre sur terre. Peu importe que vous viviez dans un corps masculin ou féminin, car vous vous élevez au-delà du genre humain et vous ne vous percevez plus comme l’un ou l’autre. Peu importe ce qu’est votre corps ou votre genre, comme on le dit si souvent aujourd’hui. Car cela n’a plus d’importance lorsque vous atteignez cet état d’unité, lorsque vous obtenez cette union du Père-Mère, du Féminin-Masculin, de l’Extérieur et de l’Intérieur. Et vous réalisez qu’il n’y a jamais eu de séparation, car comment Dieu pourrait-il être séparé de lui-même, alors que Dieu est infini et donc partout et doit donc être en toute chose – et non cet être lointain dans le ciel.

C’est pourquoi j’ai dit que le Royaume de Dieu est en vous. Tant que vous imaginerez Dieu comme un être lointain dans le ciel, vous n’obtiendrez jamais l’union avec ce Dieu. Vous n’obtiendrez cette union que lorsque vous trouverez le Dieu qui s’est exprimé en vous – en tant que forme – et que vous reconnaîtrez votre union avec ce Dieu. Alors vous surmonterez le sentiment de séparation. Alors le masculin et le féminin s’uniront en parfaite union, en parfaite harmonie. Alors l’intérieur deviendra l’extérieur, et l’extérieur deviendra l’intérieur, comme le dit le livre de Thomas – et alors vous surmonterez cette séparation. Maintenant vous savez qui vous êtes, maintenant vous savez pourquoi vous êtes ici. Et à ce moment-là, vous renaîtrez, comme j’ai tenté de l’expliquer à Nicodème – qui ne pouvait le comprendre, incapable de se détacher de l’esprit linéaire et analytique fondé sur la dualité et la séparation.

Mais qu’ai-je dit, mes bien-aimés ? « Nul ne peut remonter au ciel, sauf celui qui est descendu du ciel. » Seul le Soi conscient peut remonter au ciel. Et il ne peut remonter au ciel que lorsqu’il réalise qu’il n’a jamais été séparé du ciel, qu’il n’a jamais été séparé de sa source, car il est une extension de l’Être même du Créateur. C’est alors que vous renaîtrez en réalisant qui vous avez toujours été, qui vous avez toujours été. Mais cela ne signifie pas que vous disparaissez, car cela signifie maintenant que vous pouvez prendre l’individualité que vous avez créée dans le monde de forme, l’élever et la ressusciter, afin qu’elle ne fasse plus qu’un avec l’individualité divine ancrée dans votre présence JE SUIS. Mais pour que cela se produise, vous devez laisser l’individualité irréelle – l’individualité fondée sur la séparation et la dualité, le moi humain mortel, l’ego – vous devez laisser cette identité mourir sur la croix en rendant l’âme – l’âme qui est un sentiment de séparation de Dieu.

Et lorsque vous abandonnerez enfin ce fantôme, alors le moi humain mourra. Vous pourrez alors renaître en sachant qui vous êtes, et alors la Mère divine et le Père divin s’uniront parfaitement en vous, et vous serez comme en haut, ainsi en bas. Vous serez ici-bas tout ce que vous êtes en haut.

Le christianisme d’aujourd’hui ne peut pas conduire les gens au salut
Ce que je veux dire ici, c’est que le christianisme que vous avez aujourd’hui a été délibérément perverti en niant l’importance du divin Féminin, en niant les enseignements que je viens de vous donner, que j’ai transmis sous une forme voilée il y a 2 000 ans, et que certains de mes disciples ont effectivement saisis et enseignés à d’autres – même si, encore une fois, peu de gens les ont compris à l’époque.

Vous voyez donc la conséquence : le christianisme actuel, dominé par les hommes, ne pourra jamais conduire les gens au salut ! Comprenez-vous, mes bien-aimés ? Il ne pourra jamais tenir sa promesse de conduire les gens au salut. C’est impossible, c’est une fausse promesse – et toute Église chrétienne qui promet le salut à ses membres fait une fausse promesse. Le christianisme ne pourra réaliser son potentiel que lorsqu’il restaurera le rôle du divin Féminin.

Cela ne signifie pas nécessairement qu’il faille inverser les rôles, où les femmes occuperaient soudainement tous les postes autrefois occupés par les hommes. Mais cela signifie que nous devons créer un nouveau christianisme, où l’appartenance à un corps masculin ou féminin n’a plus d’importance, car chacun peut occuper n’importe quelle position, remplir n’importe quel rôle dans cette religion, dans ce mouvement.

Seules les femmes peuvent restaurer le christianisme
Les Églises chrétiennes d’aujourd’hui sont tellement ancrées dans cette mentalité masculine que la seule façon de les transcender est de reconnaître les femmes comme leurs égales et de les autoriser à occuper n’importe quel poste au sein des Églises chrétiennes. Cela pourrait permettre d’équilibrer la part masculine et, à terme, d’instaurer un équilibre au sein des Églises. Cependant, il est peu probable que les Églises chrétiennes traditionnelles soient disposées à opérer cette transition.

Est-il donc plus réaliste de s’attendre à l’émergence de nouvelles églises chrétiennes, de nouveaux mouvements, afin que les fidèles quittent les anciennes églises pour rejoindre de nouvelles églises, de nouveaux mouvements ? Cela ne signifie pas que j’envisage la plupart des chrétiens traditionnels de rejoindre un mouvement reconnaissant la révélation directe des maîtres ascensionnés. Car beaucoup de chrétiens ne sont pas prêts pour cela, mais je vous le dis clairement, comme l’ont également souligné Mère Marie et Kuan Yin, que les femmes détiennent la clé du potentiel de transformation du christianisme.

Et ainsi, je vous demande, à vous qui êtes les personnes les plus conscientes spirituellement, d’imaginer que les femmes soient élevées dans toutes les églises chrétiennes, et qu’elles soient autorisées à transformer les églises, ou que les femmes se lèvent et disent : « Nous devons nous séparer de ces églises rigides et inflexibles, et commencer à trouver une nouvelle façon d’aborder les mystères du Christ, afin que nous puissions unifier le divin Féminin et le divin Masculin. »

C’est la vision que je souhaite que vous mainteniez en ce dimanche de Pâques et au-delà : que la Mère divine soit restaurée dans la religion chrétienne. Et surtout que sa valeur soit enfin reconnue et comprise, reconnaissant également que les femmes ne sont pas les seules à pouvoir être en contact avec la Mère divine ou en être le prolongement. Mais que les hommes et les femmes doivent devenir des prolongements de la Mère divine, comme je l’ai expliqué dans ce discours. Car ce n’est qu’en trouvant l’équilibre entre le divin Féminin et le divin Masculin que vous atteindrez votre plein potentiel, individuellement et en tant que mouvement spirituel, capable d’élever la conscience collective. Pour que vous puissiez être les dix pour cent du haut, qui tirent les quatre-vingts pour cent de la population vers le haut et apportent le jugement des dix pour cent du bas. Si ces derniers ne changent pas, ils seront bannis de cette planète et auront des opportunités ailleurs.

Gardez la vision d’un christianisme ressuscité
Ainsi, mes bien-aimés, gardez cette vision ! Gardez cette vision : le christianisme ressuscitera, un réveil se produira, de sorte qu’une masse critique de personnes dans toutes les églises chrétiennes, ou du moins dans le plus grand nombre possible, seront prêtes à abandonner le fantôme du vieux christianisme déséquilibré, dominé par les hommes. Elles seront prêtes à laisser mourir cette identité, cette identité de masse, afin que le mouvement que je suis venu initier puisse renaître et que nous puissions avoir un mouvement spirituel véritablement équilibré. Où le Père et la Mère, le Masculin et le Féminin, œuvrent en parfaite harmonie et union, afin que les hommes puissent surmonter la séparation entre la matière et l’esprit, entre le Créateur et sa création, entre le Dieu inexprimé et le Dieu exprimé dans toutes ses expressions. Afin que toutes ses expressions soient véritablement conscientes d’être des expressions du Dieu Un et indivisible.

Voilà ma vision. Voilà celle de Mère Marie. Je vous demande de la garder aussi et de veiller à ce que ce mouvement prenne forme, notamment auprès des femmes des églises chrétiennes qui se réveilleront et diront : « Les anciennes méthodes ne fonctionnent plus ! Cela ne peut plus durer. Nous devons jouer un rôle plus actif, non pas en nous dressant contre les hommes, mais en les aidant à comprendre qu’eux aussi sont prisonniers de leurs rôles traditionnels. Et eux aussi connaîtraient une plus grande liberté en s’élevant au-dessus d’eux, en les dépassant, en laissant simplement mourir ce fantôme qui les maintient cloués à la croix d’une religion déséquilibrée, d’une vision du monde déséquilibrée. » Voilà mon appel, voilà ma vision.

Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui participent à cette conférence, car vous contribuez à l’élan créé. Car je peux vous assurer que vous avez déjà accéléré une avancée majeure dans la conscience collective. Vous avez atteint l’objectif que nous avions fixé pour cette conférence. Je souhaite donc que vous ressentiez la gratitude que nous ressentons tous pour votre volonté d’être le fer de lance, pour ainsi dire, de briser cette vieille conscience masculine enracinée et d’ouvrir la voie à la résurrection du divin Féminin dans tous les domaines de la spiritualité. Et même dans le domaine religieux, afin que la religion puisse se spiritualiser, au lieu de la situation actuelle où la plupart des religions dominantes n’ont plus aucun élément spirituel, aucun feu spirituel, aucun enseignement spirituel. Et donc, bien sûr, elles ne peuvent satisfaire les besoins spirituels des personnes spirituelles d’aujourd’hui, qui ne se contentent pas de doctrines et de dogmes, mais recherchent des réponses qui ont du sens et les conduisent à une reconnaissance et une expérience intuitives de ce que j’ai appelé l’Esprit de Vérité.

Ainsi, mes bien-aimés, je vous scelle dans ma Flamme de Joie infinie, car je suis vraiment venu apporter la joie au monde, car c’est là mon message principal. Je vous invite donc à saisir ma joie et à la transmettre aux hommes. Car si vous comprenez vraiment ce que je vous ai dit dans ce discours – que le Royaume de Dieu est proche – comment pourriez-vous ne pas ressentir la joie ?

Copyright © 2008 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan