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La démocratie est un processus ouvert d’amélioration de soi

Message dicté par Jésus-Christ à travers Kim Michaels, le 5 juin 2022 lors du webinaire « Démocratie et Christité ». (6/10)

Je suis le Maître Ascensionné Jésus-Christ. Qu’avez-vous vu dans la mise en scène de ce qui s’est passé depuis le début de l’invasion de l’Ukraine et même avant ? Si vous vivez dans un pays où vous avez accès aux médias, vous devriez vous faire un devoir d’étudier de temps en temps ce qui a été dit par le gouvernement russe. Vous verriez qu’avant le début de l’invasion, le gouvernement russe a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’avait aucune intention d’envahir l’Ukraine, que le rassemblement des forces n’était qu’un exercice militaire, et que c’est la propagande occidentale qui a fait croire que la Russie allait envahir le pays.

Désinformation et mensonges de la propagande russe
Ensuite, même après le début de l’invasion, ils ont affirmé qu’ils n’avaient aucune intention de tuer des civils, de détruire des infrastructures civiles ou des bâtiments résidentiels, ni même, d’ailleurs, aucune autre cible non militaire. Bien sûr, vous savez que l’invasion a eu lieu, malgré les démentis. Vous savez que les infrastructures civiles, les immeubles résidentiels, les hôpitaux, les installations médicales ont été systématiquement pris pour cible, et que des villes entières, voire une grande ville, ont été systématiquement détruites.

Vous savez, bien sûr, si vous avez étudié la question, que les Russes prétendent que ce n’est pas l’armée russe qui a détruit les bâtiments civils en Ukraine, et que ce sont les militaires ukrainiens qui détruisent leurs propres bâtiments. En d’autres termes, ils voudraient vous faire croire que le fait d’être attaqué par 200 000 soldats étrangers n’incite pas les militaires ukrainiens à utiliser leurs armes inférieures et leurs réserves de munitions pour tirer sur les envahisseurs russes ; et qu’au contraire, ils tirent sur leurs propres bâtiments.

Ensuite, après le retrait de la région au nord de Kiev, vous avez pu constater que des civils étaient systématiquement tués, enlevés, retenus prisonniers et torturés. Souvent en battant leur corps, de sorte qu’il n’y a pas un seul endroit qui n’ait pas été battu. Le viol systématique des femmes et même le minage des bâtiments résidentiels après leur retrait. Encore une fois, vous avez vu la machine de propagande russe prétendre que tout cela était une mise en scène. Comme si tout cela pouvait être mis en scène par une armée qui se défendait, ne tenant qu’à un fil jusqu’à ce que les Russes se retirent. Vous avez vu des experts internationaux en crimes de guerre, qui sont venus enquêter sur la région. Vous avez vu des rapports d’abus systématiques des droits de l’homme par des organisations internationales crédibles.

Le but de la propagande
Ce que vous voyez ici est une utilisation systématique de la propagande pour nier la réalité, pour nier ce qui se passe réellement. Et quel en est le but, pourrait-on penser ? Eh bien, le but de la propagande est toujours de diviser pour régner, de semer le doute, de diviser même l’esprit des gens qui sont exposés à la propagande. La propagande, comme beaucoup d’entre vous le savent, n’est pas nouvelle. Elle a été portée à un niveau sans précédent par Hitler, par son ministre de la propagande Joseph Goebbels. Mais depuis lors, elle a, bien sûr, été utilisée de nombreuses manières différentes, par de nombreuses nations différentes, même des nations démocratiques.

Ce qui doit se passer, bien sûr, c’est qu’au fur et à mesure que les nations démocratiques s’élèvent à un niveau plus élevé de christité, les dirigeants, les médias et surtout les gens doivent devenir plus conscients de la propagande. Ce qu’elle est, ce qu’elle cherche à faire. Pour qu’ils puissent se défendre contre la division de leur esprit par la propagande. Ils peuvent défendre leur propre nation contre la division de leur peuple en deux camps par la propagande.

Vous voyez ici très clairement qu’il y a des gens dans le monde qui sont prêts à présenter au monde les mensonges les plus flagrants. Bien sûr, on peut toujours dire que la propagande russe s’adresse principalement au peuple russe, en lui faisant croire ce que le gouvernement dit de la situation en Ukraine. Mais vous devez quand même vous demander : Pourquoi se donnent-ils la peine de faire cela devant la presse internationale ? Ils pourraient certainement organiser des conférences de presse nationales s’ils ne voulaient toucher que le peuple russe. Naturellement, ils espèrent que des nations n’ayant pas la même liberté de la presse que dans les démocraties modernes, ou que les gens sont moins éduqués et donc ils croiront ce que les Russes disent.

Mais vous devez également vous demander : pensent-ils vraiment que les démocraties modernes croient ce qu’ils disent ? Pensent-ils vraiment que, lorsqu’ils disent quelque chose en totale opposition avec ce qui est rapporté par les médias démocratiques, les gens croient les Russes plutôt que leurs propres médias ? En fait, ils l’espèrent. Parce qu’ils savent que certaines personnes sont tellement prisonnières des théories du complot et de la méfiance à l’égard de leur propre gouvernement qu’elles auront tendance à croire le contraire de ce que leur gouvernement ou les médias dits grand public rapportent. Ils ont un certain impact, même en niant ce qui est évident pour quiconque est prêt à regarder la réalité.

Mais vous devez également reconnaître ici que la propagande n’est pas toujours dirigée vers l’extérieur. Le gouvernement, les personnes qui formulent la propagande et la diffusent, ont tendance à y croire eux-mêmes. Même s’ils connaissent les faits, ils ont tendance à croire à la propagande. Ils boivent leur propre Kool-Aid. Ils se laissent piéger, pas toujours par les faits qu’ils énoncent, mais par la conviction qu’ils ont le droit de dire ce qu’ils disent, parce qu’ils ont raison sur la situation générale. Donc, même s’ils se trompent un peu sur les faits en Ukraine, ils ont toujours raison sur l’invasion et les raisons de l’invasion. Ils ont toujours raison de croire qu’ils atteindront leurs objectifs en Ukraine, quoi qu’il arrive.

Des gens qui vivent dans une autre réalité
Vous voyez que lorsque vous atteignez des niveaux plus élevés de christité, vous vous rendez compte qu’il y a des gens qui vivent dans une autre réalité. Ils vivent dans le même monde, le même monde physique. Ils vivent et observent au moins certaines des situations et circonstances physiques que vous vivez. Mais dans leur esprit, ils en ont une interprétation complètement différente. Beaucoup d’entre vous peuvent se souvenir de la première fois où ils ont réalisé cela dans cette incarnation. Ce messager avait 14 ans lorsqu’il a réalisé qu’il y avait des gens qui avaient une vision complètement différente de la sienne sur certains aspects de la vie. Et ils étaient prêts à lui retirer ses libertés démocratiques afin de promouvoir ou de faire avancer leur point de vue. Il a ensuite réalisé, bien sûr, la Seconde Guerre mondiale, les nazis et la propagande. Et ce fut un choc pour lui, comme pour beaucoup. Et vous regardez ça et vous dites : « Que pouvons-nous faire à ce sujet ? »

Vous regardez ce que le gouvernement russe dit, ce que Poutine dit, ce que Poutine croit manifestement. Comment pouvez-vous le faire changer d’avis ? De nombreuses personnes ont émis l’hypothèse qu’il s’est isolé, surtout ces deux dernières années. Qu’il a cessé d’écouter cet éventail plus large de conseillers qu’il avait l’habitude d’écouter il y a des années. Et ils ont raison, il s’est isolé dans une tour d’ivoire, dans son propre filtre de perception. Et il croit vraiment que l’univers fonctionne selon son décret. Donc, quand il le décrète, l’univers change et fonctionne de cette façon. Que pourriez-vous faire pour le faire changer d’avis ?

Et la réalité est qu’en tant qu’être christique, vous voyez que vous ne pouvez pas le faire changer d’avis. Que pouvez-vous faire ? Eh bien, vous pouvez appeler le jugement du Christ sur ces personnes. Et donc, les maîtres ascensionnés peuvent faire tout ce qui peut être fait, selon l’équation très complexe que nous voyons depuis le niveau ascensionné.

La nécessité d’exposer la propagande pour ce qu’elle est
Mais ce que vous pouvez vraiment faire, c’est d’abord travailler sur vous-même. Et les habitants des pays démocratiques peuvent travailler sur eux-mêmes et sur leur pays, ils peuvent s’éduquer. Et ils peuvent commencer à réaliser comment la propagande a été utilisée, et comment l’utilisation de la propagande est devenue beaucoup plus commune, et beaucoup plus répandue avec l’avènement d’Internet. Il est certain qu’Internet a été un avantage à bien des égards. Mais quel que soit le nouveau développement, les êtres déchus cherchent toujours à en tirer profit et à l’utiliser à leurs fins. Et ils ont utilisé Internet, comme nous l’avons déjà dit, pour diffuser de la propagande – une propagande destinée à diviser.

Une fois que vous prenez conscience de cela, une fois que vous prenez conscience, par exemple, que la Russie a des usines à trolls, où des gens passent toute leur journée de travail à aller sur Facebook, à poster des choses positives sur la Russie, le gouvernement russe, ou qui sont destinées à semer le doute, eh bien, alors vous pouvez certainement vous éduquer à cela, et arrêter de les promouvoir, arrêter de les croire, arrêter de les répandre, mais en fait les dénoncer pour ce qu’elle sont. Vous avez vu plusieurs nations en Europe qui ont fait cela après l’invasion russe de l’Ukraine. Elles sont devenues beaucoup plus conscientes de ce phénomène et de la nécessité de contrer la propagande russe de cette manière.

C’est une phase nécessaire dans l’évolution des démocraties. Parce qu’il y a toujours cette dynamique que nous avons décrite, où dans une démocratie, vous voulez croire au meilleur des gens. Et vous voulez croire que personne ne profite des libertés et des droits démocratiques pour saper la liberté démocratique d’autrui, d’une nation entière ou du monde démocratique tout entier. Vous voulez croire que les gens n’abuseront pas de la liberté que vous leur donnez dans un pays démocratique avec un gouvernement démocratique qui donne à tous certaines libertés, comme la liberté d’expression. Vous voulez croire que les gens n’en abuseront pas. Mais c’est une phase qui doit être transcendée. Que les gens se rendent compte que certains vont en abuser, comme de nombreuses nations ont commencé à le faire, bien sûr. Mais ils doivent devenir meilleurs à ce sujet, meilleurs à le contrer, meilleurs à gérer cela et meilleurs à identifier les informations fiables par rapport aux informations non fiables.

Les grands médias démocratiques contre la propagande dans un pays dictatorial
Vous voyez, mes bien-aimés, je sais très bien qu’il y a beaucoup de gens, même des étudiants de maîtres ascensionnés, qui ont intégré ces théories du complot dans leur esprit. Ils ont une profonde méfiance même à l’égard des gouvernements démocratiques, et une profonde méfiance à l’égard des soi-disant médias dominants. Mais vous voyez, mes bien-aimés, du point de vue d’un maître ascensionné, je ne dis pas que les médias dominants ne sont pas affectés par les mensonges ou la propagande. Je ne dis pas que vous pouvez croire tout ce que les grands médias vous disent, ou ce que votre gouvernement démocratique vous dit. Mais ce que je dis, c’est que par rapport à ce qui se passe dans un pays dictatorial comme la Russie ou la Chine, vous pouvez avoir une bien meilleure confiance dans les gouvernements démocratiques et dans les médias dominants.

La raison en est simple. Tant que vous avez un pays où la liberté de la presse existe, si un organe de presse déclare quelque chose de faux, qui peut être prouvé, il y aura un autre organe de presse qui sera prêt à publier cette histoire. Juste pour montrer qu’ils sont meilleurs que la concurrence. De la même manière, il y aura un média qui sera prêt à dénoncer les mensonges du gouvernement. Mais ce que vous devez comprendre ici, c’est que les forces de propagande, y compris les Russes et les Chinois, sont parfaitement conscientes de cela. Et elles sont parfaitement disposées à créer des médias qui prétendent dénoncer les mensonges des médias dominants ou du gouvernement. Mais tout cela est inventé. C’est de la propagande créée pour semer le doute.

Ce que je veux dire, c’est ceci. Tant que vous vivez dans un pays démocratique qui a la liberté d’expression, la liberté de la presse, vous êtes bien mieux lotis que si vous viviez dans un pays dictatorial. Et il vaut mieux croire à la presse et au gouvernement que vous avez, que de croire à la propagande promue et fabriquée par un gouvernement dictatorial.

Je ne vous dis pas de croire en tout, mais je vous dis ceci. Il existe des forces qui tentent délibérément de mettre en doute la confiance des citoyens démocratiques dans leur propre gouvernement et dans leurs médias. Et elles le font dans un seul but : détruire la démocratie. Ils utilisent les libertés démocratiques contre la démocratie.

Et cela, vous ne pouvez pas vous permettre d’y être entraîné et de le promouvoir. Surtout pas si vous êtes un étudiant de maîtres ascensionnés. Parce que la seule façon dont une démocratie peut fonctionner, c’est si la majorité d’un peuple a une connaissance partagée qu’il croit fiable. Cela n’a pas besoin d’être complètement, absolument vrai. Car qu’est-ce que la vérité absolue sur une planète comme la Terre, où la conscience collective s’élève progressivement ? Plus la conscience s’élève, plus on peut voir, aujourd’hui, des choses que les gens ne pouvaient pas voir il y a 50 ou 70 ans.

Au-delà des concepts dualistes du vrai et du faux
Vous réalisez que l’une des premières phases de la christité est celle où vous pensez qu’il existe une vérité absolue, et que le Christ détient toujours cette vérité. J’ai parlé du fait de faire des erreurs, et comment les gens pensent que le Christ ne fait jamais d’erreurs. Ce que vous voyez, c’est qu’une fois de plus, comme Saint-Germain en a parlé, vous avez des gens qui sont arrivés à un point où ils en ont assez de cette lutte avec d’autres personnes. Ils veulent quelque chose de plus élevé, ils sont prêts à faire ce changement, et maintenant ils sont prêts à faire aux autres. Et ils changent dans leur esprit, mais maintenant ils veulent croire que tous les autres ont changé. De même, vous avez des gens qui sont fatigués de la bataille constante avec d’autres personnes pour savoir qui a raison, et qui ment, et qui ne ment pas, et ceci et cela. Ils veulent croire qu’il existe une vérité supérieure, et qu’ils peuvent la trouver.

Il arrive un moment où vous commencez à avoir un certain discernement, vous êtes capable de voir certains mensonges. Mais maintenant vous êtes, pour ainsi dire, séduit par votre désir d’être libre, de surmonter le problème, d’aller dans un nouvel état où vous pouvez vous sentir en sécurité. Parce que vous vous sentez, vous savez ce qu’est le mensonge, vous savez ce qu’est la vérité. Et il y a beaucoup de gens, y compris beaucoup d’étudiants de maîtres ascensionnés, qui sont entrés dans cet état en pensant : « Maintenant je connais la vérité du Christ. » Mais ce qu’ils ont fait en réalité, c’est de penser en noir et blanc. Parce qu’ils pensent que chaque question, chaque problème peut être réduit à une question de oui ou de non. C’est bien, c’est mal, c’est vrai, c’est faux.

Et encore une fois, je ne dis pas cela pour blâmer qui que ce soit. C’est une phase nécessaire de la christité, mais ce n’est qu’une phase. Et si vous finissez par y rester coincé, c’est alors que vous ouvrez inévitablement votre esprit aux subtilités de l’esprit de l’antéchrist. Où ils cherchent à vous diviser. Où ils cherchent aussi à vous faire sentir qu’ils jouent sur votre besoin de vous sentir supérieur, de vous sentir spécial, que vous avez la vérité que les autres ne l’ont pas. Les étapes supérieures de christité sont celles où vous réalisez que les concepts de vrai et de faux, de bien et de mal, sont dualistes. Ils sont clairement dualistes. Et vous commencez à réaliser que l’esprit christique est bien plus complexe que ce qui peut être réduit à deux polarités, vrai ou faux. Et vous commencerez alors à ouvrir votre esprit aux impulsions d’en haut, plutôt qu’aux impulsions d’en bas.

Vérité horizontale vs. vérité du Christ
Que se passe-t-il dans l’esprit dualiste ? Que se passe-t-il lorsque l’esprit devient un système fermé ? C’est que vous pensez avec la conscience de Pierre que vous pouvez définir la réalité d’une manière horizontale ici sur terre. Oui, je sais que les gens prétendent : « Nous avons une révélation divine de Dieu. La Bible est la vérité » ou « J’ai une révélation divine des maîtres ascensionnés donc je connais la vérité ». Mais la réalité est que si vous pensez toujours en termes de noir et blanc, de bien et de mal, de vrai et de faux, vous définissez la vérité horizontalement. Et vous n’êtes pas ouvert à l’apport d’autres éléments que votre propre esprit, ou l’esprit des êtres déchus qui sont plus avancés dans l’utilisation de l’esprit de l’antéchrist que vous ne l’êtes dans l’utilisation de l’esprit du Christ pour voir à travers les subtilités de l’esprit de l’antéchrist. Le serpent était l’animal le plus subtil du jardin, c’est pourquoi il a pu tromper Adam et Ève en leur faisant croire qu’ils pouvaient devenir des dieux, connaître, définir le bien et le mal.

Aux stades les plus élevés de la christité, vous voyez, vous faites l’expérience que votre esprit ne se suffit pas à lui-même. Vous avez besoin de quelque chose d’autre que votre propre esprit pour connaître la réalité, pour avoir une perspective plus large, pour vous libérer des impasses de votre propre esprit, des mensonges et des illusions de l’esprit de l’antéchrist. Vous arrivez à un point où vous expérimentez vraiment que la seule façon de vous libérer de l’esprit de l’antéchrist et de ses subtilités est de passer par l’esprit du Christ.

La vibration du Christ comme cadre de référence
Maintenant, vous en êtes encore à ce stade, à penser que l’esprit du Christ peut vous dire, dans chaque situation, ce qui est juste et mal, vrai et faux dans la situation. Mais cela aussi est une phase qui doit passer. Et quand vous passez par cette phase, vous réalisez que ce dont vous avez vraiment besoin n’est pas l’esprit du Christ pour vous dire avec des mots : « Ceci est vrai, ceci est faux. » Vous avez besoin d’une expérience de l’esprit du Christ. Et lorsque vous faites l’expérience de l’esprit du Christ, vous faites l’expérience de la vibration du Christ et cela devient votre cadre de référence. Cela devient votre mesure pour tout évaluer, et alors vous saurez que tout ce qui vient de l’esprit de l’antéchrist vibre différemment de l’esprit du Christ.

Je reconnais que ce n’est pas une capacité facile à construire. Même de nombreux étudiants de maîtres ascensionnés qui ont suivi les enseignements pendant de nombreuses années trouveront difficile de saisir ce que je dis. Mais cela peut être fait. C’est un processus qui prend du temps. Ce ne sera pas absolu au début. En fait, il ne sera jamais totalement absolu tant que vous serez dans l’incarnation. Mais vous pouvez certainement vous engager dans un processus où vous prenez réellement nos enseignements et où vous augmentez progressivement votre discernement christique sur la base de la seule vibration.

Les nations démocratiques peuvent-elles faire cela ? Eh bien, pas dans le sens où elles peuvent reconnaître ouvertement le Christ et la conscience du Christ par rapport à la conscience de l’antéchrist. Mais vous devez reconnaître ici qu’il y a beaucoup de gens dans les nations démocratiques qui ont atteint un haut niveau de discernement, même s’ils n’utilisent pas la terminologie que j’utilise, mais ils ont la capacité de sentir : « Cela ne me semble pas correct. Cela ne me semble pas juste. » Mais vous ne pouvez le faire que d’une seule manière. C’est en étant neutre, aussi neutre que possible. Parce que si vous n’êtes pas neutre, alors l’esprit de l’antéchrist, le serpent, va vous murmurer à l’oreille ce qui confirme et valide vos croyances préconçues. Il validera ce que vous voulez croire, afin que vous soyez absolument sûrs d’avoir raison.

Naturellement, nous n’attendons pas des nations démocratiques qu’elles reconnaissent ce que nous disons en tant que maîtres ascensionnés. Nous ne nous attendons pas à ce que les nations démocratiques créent une sorte d’institution où ils peuvent avoir une prêtrise qui peut contacter les maîtres ascensionnés et recevoir des réponses. En fait, nous ne voudrions pas créer une version moderne de l’Oracle de Delphes où les nations démocratiques nous demanderaient conseil avant de prendre des décisions. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que notre objectif est d’élever la conscience et que vous n’élevez pas votre conscience en vous adressant à une autorité supérieure, en vous faisant dire ce qu’il faut faire. Vous élevez votre conscience en prenant des décisions basées sur votre niveau de conscience actuel, puis en évaluant les résultats et en les utilisant pour élever votre conscience. C’est également de cette manière que vous construisez le discernement du Christ.

La nécessité de contrer la guerre de l’information
Ce qui doit se produire, ce qui peut se produire, ce pour quoi vous pouvez avoir une vision et faire des appels, c’est qu’il y a une prise de conscience croissante dans les nations démocratiques de la nécessité de contrer cette propagande qui cherche à diviser nos peuples. En fait, même un gouvernement, même les médias et certainement les gens eux-mêmes ont la responsabilité de contrecarrer cette activité qui mine clairement – cette activité qui divise clairement. C’est une forme de guerre, une guerre de l’information. Et les nations démocratiques doivent se défendre contre cela. Le gouvernement doit défendre son peuple. Et vous verrez même des plateformes de médias sociaux qui ont compris qu’elles ne peuvent pas simplement donner à tout le monde la liberté d’expression, parce que vous permettez à ceux qui veulent détruire la liberté d’expression de profiter de cette liberté pour détruire la liberté des autres. Elles doivent procéder à une sorte d’évaluation.

La réalité est qu’il s’agit d’un mouvement qui commence à prendre de l’ampleur dans les pays démocratiques. Ils en sont de plus en plus conscients. Certainement, les mensonges électoraux de Donald Trump ont fait prendre conscience à beaucoup de gens de la nécessité de le faire, même à partir de sources internes. Et l’invasion de l’Ukraine a fait prendre conscience à de nombreux gouvernements de la nécessité de contrecarrer cela à partir de sources externes. La Russie et la Chine font cela depuis des années, et les nations démocratiques ont essayé de l’ignorer. Mais maintenant, il y a une prise de conscience croissante que cela ne peut plus être ignoré.

La propagande cherche à simplifier un problème
Maintenant, la phase suivante sur laquelle je veux discuter ici est la suivante : Qu’est-ce que la propagande fait toujours ? Eh bien, la propagande prend un problème et le simplifie. Elle le dépeint en termes très simplistes. Il y a toujours un bien et un mal. Il y a toujours des gens qui ont raison et d’autres qui ont tort. Il y a toujours des héros et il y a toujours un bouc émissaire. Il s’agit bien sûr d’une simplification grossière de la vie.

Vous avez entendu le dicton selon lequel « la nécessité est la mère de l’invention ». Mais la simplification est certainement la mère de la discorde. Ce qui crée la discorde, les désaccords entre les groupes de personnes, c’est la simplification d’un problème. Dans les termes les plus simples possibles : Il y a nous contre eux. Nous avons raison. Ils ont tort. C’est la simplification. Maintenant, cela arrive bien sûr tout le temps dans les dictatures. De nombreuses dictatures ont été construites sur cette base au cours de l’histoire. Exemple classique : « Les Allemands sont la race supérieure. Les Juifs sont le problème – le peuple inférieur qui doit être éradiqué. » Pourquoi une race maîtresse, qui est intrinsèquement supérieure, peut-être créée supérieure par Dieu ou par le processus d’évolution, se sentirait-elle menacée par tout autre groupe de personnes ? Pourquoi aurait-elle besoin d’éradiquer un certain groupe de personnes si elle est vraiment la race maîtresse ? Pourquoi ?

Demandez-vous pourquoi Poutine ne veut pas dire au peuple russe ce qui se passe réellement en Ukraine ? Pourquoi il y a tant de mensonges. Pourquoi il existe une loi interdisant aux gens d’appeler cela une guerre. Pourquoi tous les médias indépendants ont été étouffés ? Pourquoi a-t-il peur de dire à son propre peuple ce que sa propre armée fait en Ukraine ? S’il savait qu’il avait raison, pourquoi aurait-il peur de dire à son propre peuple qu’il a raison ? Alors pourquoi ne dit-il pas à son propre peuple qu’il a raison ? Parce qu’il sait qu’il n’a pas raison. À un certain niveau de son être, au-delà de son moi extérieur délirant, il sait qu’il n’a pas raison. Et c’est pourquoi il ne le dit pas à son propre peuple, car il sait que s’ils savaient ce qui se passe, ils ne l’approuveraient pas.

C’est toujours le cas avec ceux qui font de la propagande. Si Donald Trump savait avec une certitude absolue qu’il avait gagné l’élection, il n’avait pas besoin d’énoncer ces mensonges. Car s’il avait gagné l’élection, le décompte des voix aurait été en sa faveur. Mais il sait qu’il a tort. Et c’est pourquoi il doit non seulement promouvoir certains mensonges, mais il doit créer des mensonges de plus en plus élaborés sur ce qui n’a pas fonctionné dans le processus électoral et sur le nombre d’irrégularités qu’il y a eu, et sur la façon dont il y a eu toute une conspiration pour lui voler l’élection.

Voici ce que vous voyez ici. La propagande cherche à simplifier un problème. Elle dit : « Nous avons raison. Ils ont tort. » Quel est l’effet ? « Nous n’avons pas à nous regarder en face parce que nous avons raison. Nous n’avons pas à admettre que nous avons fait une erreur, ou que nous pourrions faire mieux. » Donald Trump n’aurait pas pu faire mieux avant l’élection. Il n’aurait pas pu faire mieux en tant que président. Il a fait tout ce qu’il fallait. Et les gens l’ont vu et ont voté pour lui. Et la raison pour laquelle il n’a pas pu continuer en tant que président est que l’élection a été volée. Il n’a pas besoin de se regarder en face et de dire : « Aurais-je pu faire mieux en tant que président ? Aurais-je pu faire mieux pendant la campagne électorale ? Aurais-je pu mieux traiter les gens pour qu’ils veuillent que je reste président ? Aurais-je pu éviter de m’aliéner tant de gens qu’ils se sont levés et ont voté contre moi ? » Vous n’avez pas besoin de vous poser ces questions lorsque vous êtes toujours en train de vous projeter, de diffuser une propagande qui vous donne une excuse pour ne pas vous regarder.

Prenez Poutine. Si vous le croyez, il n’a pas attaqué l’Ukraine de son plein gré. Non, il a dû attaquer l’Ukraine parce que l’OTAN était une menace pour la Russie à travers l’Ukraine. Et puis il y avait, bien sûr, le nazisme qui se répandait en Ukraine et qui était une menace pour la Russie. Il devait le faire. Et il n’y a rien de mal à ce qu’il doive le faire. Il n’a pas pu faire d’erreur. Il n’a pas pu mal évaluer la situation. Il n’a pas pu penser que le peuple ukrainien accueillerait ses troupes avec des fleurs, que le gouvernement s’enfuirait et que les forces armées se rendraient. Il ne pouvait pas s’agir d’une erreur de calcul de sa part, car il devait le faire à cause du bouc émissaire.

L’amélioration constante de soi comme moteur de la démocratie
En soi, cette mentalité, qui projette « Le problème, c’est eux. Nous n’avons pas à changer », cela, comme nous l’avons dit, Saint-Germain et moi, va complètement à l’encontre du processus même de la démocratie – des principes mêmes de la démocratie. Parce que la force motrice de la démocratie est l’amélioration de soi. Si vous ne voulez pas vous améliorer en tant que peuple et en tant que nation, vous ne pouvez pas faire fonctionner une démocratie. Ce que vous voyez, c’est qu’il y a beaucoup de gens dans les nations démocratiques qui courent toujours après le pot d’or au bout de l’arc-en-ciel et qui veulent sentir qu’ils sont en sécurité. Maintenant, ils sont en sécurité. Maintenant, ils ont la société ultime. C’est le rêve d’être libre.

Comme les chrétiens qui croient être sauvés parce qu’ils ont déclaré « Jésus-Christ est mon Seigneur et mon Sauveur ». Ils n’ont pas voulu regarder la poutre dans leur propre œil. Ils ne pensent pas devoir regarder la poutre dans leur propre œil parce qu’ils ont fait cette seule chose, ils ont dit : « Jésus est mon Seigneur et mon Sauveur, donc Jésus est obligé par contrat de venir me sauver. Je n’ai pas à me changer. Je n’ai pas à me regarder. Je n’ai pas à évaluer si ma conscience peut réellement exister au paradis. Je dois simplement déclarer que Jésus est mon Seigneur et mon Sauveur. Et Jésus doit apparaître comme un valet dans la boîte lorsque j’appuis sur le bouton, et me sauver. »

Ce n’est pas ce que j’avais envisagé à l’origine. En fait, je suis venu pour lancer, il y a 2000 ans, ce qu’on appellerait aujourd’hui un mouvement de développement personnel où je donnais aux gens les outils pour s’améliorer, pour élever leur conscience. Et je n’ai jamais eu l’intention de lancer ce genre de religion qui pourrait promouvoir une fausse voie de salut où il suffirait de faire certaines choses extérieures, comme être membre d’une église, aller à la messe, se confesser et obéir au pape et au clergé, pour être sûr d’être sauvé.

Ce n’est pas ce que j’ai dit. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Ce que je suis en fait venu lancer, au début de l’ère des Poissons, c’est un mouvement qui pourrait amener les gens à s’améliorer constamment pour élever progressivement leur conscience, ce qui ensuite, comme je l’ai déjà dit, culminerait dans les démocraties, qui sont des sociétés qui cherchent constamment à s’améliorer.

Comment s’améliore-t-on ? Eh bien, tout d’abord, vous devez considérer cela comme un processus ouvert. Vous ne travaillez pas vers un objectif particulier, et une fois que vous avez atteint cet objectif extérieur, comme une forme particulière de gouvernement ou une société particulière, alors vous êtes libre. Votre objectif est l’amélioration progressive et constante, et il ne s’arrête jamais. C’est un processus sans fin. Eh bien, il s’arrête dans le sens où il arrive à un point où vous êtes qualifiés pour votre ascension, et ensuite le processus continue dans le royaume ascensionné mais à un niveau entièrement différent.

Une démocratie est un processus ouvert d’amélioration de soi. Mais vous ne pouvez pas le faire si vous avez fermé votre esprit autour de ces points de vue absolutistes : « Ceci est vrai. Ceci est une erreur. Ceci est la bonne forme de société. Ceci est la mauvaise forme de société. Nous avons raison. Ils ont tort. » Vous arrêtez alors votre croissance. Vous atteignez un certain état, et vous pensez alors que le monde va s’arrêter. Il y a eu des chrétiens qui ont cru que, en l’an 1000, je reviendrais sur terre et manifesterais mon royaume et régnerais pendant 1000 ans, et que rien ne changerait. Il y a même des étudiants de maîtres ascensionnés qui ont cru qu’une fois l’âge d’or manifesté, la société resterait constante pendant les 2000 prochaines années. Et Saint-Germain a dit à de nombreuses reprises que ce n’était pas le cas. Il y a une croissance constante, un changement constant, une amélioration constante et c’est la conscience du Christ.

Maintenant, comment continuez-vous à croître ? Comment vous engagez-vous dans un processus de croissance en fait, et comment continuez-vous ce processus ? En ne devenant pas la proie de cette simplification qui s’incarne dans la propagande. Si vous pensez que tout peut être simplifié et réduit à une question de oui ou de non, de bien et de mal, de vrai et de faux, de nous contre eux, vous ne pouvez pas grandir. Comment pouvez-vous vous améliorer si vous croyez détenir une vérité ultime ? Ce qui doit se passer, c’est que les nations démocratiques et les 10% les plus élevés de ces nations prennent conscience de la nécessité d’éviter la simplification. Vous pouvez prendre n’importe quelle question et il y a cette tendance à vouloir la réduire à quelque chose de très, très simple. Les gens doivent se réveiller et réaliser que le problème est toujours plus complexe que cela. Et nous ne pouvons pas prendre de bonnes décisions, nous ne pouvons pas progresser en examinant ces versions simplifiées des problèmes.

Le débat sur l’avortement et les fusillades dans les écoles aux États-Unis
Permettez-moi de vous donner quelques exemples. Au Nouvel An, Mère Marie a parlé du débat sur l’avortement aux États-Unis, et elle a tenté de vous faire prendre conscience qu’il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qui ne peut vraiment pas être réduite à un oui ou à un non, pour ou contre. Il suffit d’interdire l’avortement pour avoir fait ce qu’il faut, ou de maintenir l’avortement légal pour avoir rempli notre responsabilité envers les femmes. Ce qu’elle a essayé de vous montrer, c’est que cette question est très complexe et qu’elle a de nombreux points de vue différents, de nombreuses ramifications différentes. Et elle ne peut pas être résolue de manière définitive, de la meilleure manière possible, en disant simplement : « Nous allons interdire ceci ou nous allons autoriser cela. »

Ensuite, vous avez l’autre question qui revient sans cesse. Plus récemment, avec une fusillade dans une école, les armes à feu et le contrôle des armes. Certains disent : « Nous devons garder les armes légales. Et si de mauvaises personnes tirent sur de bonnes personnes, alors nous devons armer les bonnes personnes. Nous devons avoir plus d’armes à feu, alors nous surmonterons la violence armée, donc nous ne pouvons pas restreindre la possession d’armes à feu. »  Et puis il y a ceux qui disent : « Si nous interdisons simplement les fusils d’assaut, alors nous aurons résolu le problème. » Ni les uns ni les autres n’ont raison. Il s’agit, là encore, d’une question très complexe.

Pourquoi y a-t-il tant de gens aux États-Unis d’Amérique qui sont prêts à tirer sur leurs compatriotes, même sur des enfants ? Il est parfaitement vrai que ce ne sont pas les armes à feu qui tirent sur les gens, ce sont les gens qui tirent sur les gens. Mais la solution n’est pas que d’autres personnes tirent sur les personnes qui tirent sur les personnes. Car où cela s’arrête-t-il ? Cela se termine dans l’Ouest sauvage où tout le monde tire sur tout le monde. La solution consiste à se demander pourquoi ces personnes sont dans un état d’esprit tel qu’elles sont prêtes à faire cela.

Et ensuite, vous commencez à examiner la situation aux États-Unis. Pourquoi est-ce si différent aux États-Unis que dans la plupart des autres pays ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas limiter l’accès des gens aux fusils d’assaut et aux armes automatiques, comme on l’a fait dans la plupart des autres nations démocratiques. Mais ce n’est pas suffisant en soi. Il faut se demander pourquoi il n’y a pas autant de gens en Norvège qui veulent aller tirer sur leurs compatriotes qu’aux États-Unis par habitant ? Pourquoi y en a-t-il tellement plus aux États-Unis ?

Le but de la démocratie, ce sont les gens, pas les idées
Vous voyez à nouveau que la simplification ne peut pas résoudre les problèmes auxquels les démocraties modernes sont confrontées. Et pourquoi cela ? Eh bien, c’est parce que la simplification concerne toujours les idées. Nous avons l’idée que le monde fonctionne de cette façon et que, par conséquent, cela résoudra le problème. Il s’agit toujours d’idées. Quelqu’un a une idée qui, selon lui, devrait être universellement acceptée et reconnue et certainement incorporée dans les lois de la société, alors nous résoudrons nos problèmes.

Qu’est-ce que cet état d’esprit néglige ? Elle néglige un fait très simple. Le but d’une démocratie n’est pas de résoudre les problèmes. Le but d’une démocratie est une chose et une seule, les gens – pas les idées, pas les problèmes. Car que font les idées ? Les idées définissent les problèmes et ensuite elles définissent les solutions. Mais mes bien aimés, les gens ne sont pas un problème. C’est la prise de conscience à laquelle les démocraties doivent arriver. Les gens ne sont pas un problème pour la démocratie. Les gens sont le but de la démocratie.

Le but d’une démocratie est d’aider les gens à grandir et à prendre conscience. Elle ne vise pas à résoudre les problèmes en tuant des gens ou en interdisant ceci ou cela. L’objectif de la démocratie, c’est le peuple, tout le peuple. L’objectif d’une dictature est, dans un sens, également le peuple, à savoir soit le dictateur, soit une petite élite autour de lui, la population dans son ensemble n’étant que des esclaves pour réaliser l’ambition du dictateur. Mais le but de la démocratie est le peuple tout entier, l’élévation du peuple tout entier, ce qui revient à élever sa conscience. Néanmoins, ce que l’on peut comprendre des démocraties, c’est que le but d’une démocratie est de prendre soin du peuple.

Lorsque vous avez des gens qui sont dans cet état d’esprit noir et blanc, comme vous pouvez clairement le voir incarné par Poutine, ils ne se soucient pas des gens, du moins pas de la majorité de la population, ils ne sont que des outils. Peu importe le nombre de soldats russes tués en Ukraine, tant qu’il atteint son objectif, afin qu’il puisse sauver la face et dire : « Ce n’était pas une erreur d’aller là-bas, car j’ai réalisé quelque chose d’important pour la Russie. J’ai capturé cette région de l’Ukraine. Bon, j’ai dû la détruire et raser tous les bâtiments pour y parvenir, mais quand même, j’ai accompli quelque chose d’important pour la Russie. » Ils ne se soucient pas des gens.

Donald Trump ne se soucie pas des gens. Il était heureux que ses partisans aient pénétré par effraction dans le Capitole. Il ne se souciait pas du fait qu’ils faisaient quelque chose d’illégal et qu’ils pouvaient être poursuivis et envoyés en prison pour cela. Il était heureux, parce que cela le validait. Parce que lui et Poutine et d’autres personnes comme eux, ils ne se soucient que d’eux-mêmes. C’est anti-démocratique. Une démocratie se soucie des gens – de tous les gens. Et donc, la démocratie ne peut pas considérer les gens comme un problème à régler.

La société est un ensemble interconnecté et très complexe
C’est pourquoi nous avons dit à maintes reprises qu’une nouvelle approche de la psychologie était nécessaire, car sur quoi la psychologie est-elle traditionnellement basée, en remontant à Freud ? Elle est basée sur la psychologie anormale et la résolution de ce qui peut être qualifié de maladie mentale. Il existe une nouvelle, pas vraiment nouvelle, mais elle existe depuis quelques décennies, une psychologie positive, qui cherche, au lieu de résoudre une maladie mentale ou un problème, à aider les gens à grandir et à déployer leur potentiel supérieur. C’est, bien sûr, l’approche de la psychologie qui doit être adoptée par les nations démocratiques.

Mais il ne s’agit pas seulement de psychologie, il s’agit de tout. Il s’agit de l’application de la loi. Vous ne pouvez pas avoir une approche de la criminalité basée sur l’idée qu’il y a certaines personnes qui posent problème et que vous devez les enfermer dans une prison. Nous devons nous demander pourquoi il y a de la criminalité ? Pourquoi certaines personnes ont-elles ce genre de psychologie ? Que pouvons-nous faire pour les aider à se débarrasser de cette psychologie ? Que pourrions-nous faire pour changer la société afin que les gens aient des opportunités, afin qu’ils ne soient pas obligés de voler les autres, mais qu’ils puissent obtenir un emploi et une éducation, etc. Que pouvons-nous faire en tant que société pour que les gens n’aient pas envie de se droguer, parce qu’ils n’ont pas besoin de s’échapper, et que nous évitions ainsi tout le scénario de la criminalité lié à la drogue ?

Là encore, il n’y a pas de solution simple. Tout est interconnecté selon les « origines interdépendantes » du Bouddha. Et c’est ce que les démocraties doivent voir : l’interconnexion, la complexité, la façon dont tout fait partie d’un certain tissu. Comment une société est un tissu, un tout, et vous ne pouvez pas simplement isoler un problème et penser que vous pouvez le résoudre. Il faut regarder le contexte, regarder les connexions et voir : Que devons-nous faire pour changer réellement la société ? Que devons-nous faire pour aider nos concitoyens ?

La démocratie est un jeu gagnant-gagnant
Les démocraties ont déjà fait cela dans une large mesure, je ne dis pas quelque chose d’entièrement nouveau ici. Il y a déjà beaucoup, beaucoup d’aspects des sociétés démocratiques où vous dites cela : Voici quelque chose que nous faisons pour l’ensemble. Pourquoi construisez-vous des routes dans une nation démocratique ? Parce que cela profite à tout le monde. Cela résout de nombreux problèmes. Cela porte la société à un niveau entièrement supérieur. Pourquoi construisez-vous des chemins de fer ? Pourquoi construisez-vous des aéroports ? Pourquoi avoir des hôpitaux, des soins de santé publics ? Pourquoi l’éducation publique ? Pourquoi éduquez-vous vos enfants, au lieu de laisser à leurs parents le soin de décider de ce qu’ils feront ou ne feront pas ? Parce que vous savez, c’est mieux, non seulement pour l’individu, mais pour les gens en général et donc, pour la société.

Vous pouvez revenir sur bon nombre des choses que vous considérez comme allant de soi aujourd’hui dans une démocratie et vous pouvez dire qu’il y a eu un temps où ce que vous considérez aujourd’hui comme allant de soi semblait être un objectif impossible et un obstacle insurmontable. Il y a 200 ans, dans de nombreuses démocraties modernes, une grande partie de la population ne savait ni lire ni écrire. Cela a créé de très nombreux problèmes dans la société. Comment pouvez-vous réellement avoir une démocratie qui fonctionne si les gens ne savent pas, ne peuvent pas lire, ne peuvent pas s’éduquer sur la situation politique ? Comment résoudre ce problème ? Mais cela a été résolu par l’éducation publique, la publication de livres et bien d’autres choses.

À l’époque, des gens mouraient pour des choses simples, comme une pneumonie. Mais le problème a été résolu grâce à la recherche, à la science, aux soins de santé publique, à l’éducation, au fait que les gens en sachent plus et prennent des précautions, et à bien d’autres choses encore. Si vous revenez à l’époque où ce problème existait, beaucoup de gens disaient : « Que pouvons-nous faire ? Cela semble trop, trop écrasant. »

Ce que je vous signale, c’est que même si j’appelle à reconnaître que tout est plus complexe qu’il n’y paraît, surtout quand on le réduit à la propagande, ce n’est pas accablant. Ce ne sont pas des obstacles insurmontables. Ce n’est pas quelque chose que les démocraties ne peuvent pas faire. Elles ont déjà fait beaucoup de choses de ce genre. Il faut simplement passer à un niveau supérieur, ce qui est la prochaine étape pour les démocraties. Il ne s’agit pas d’un changement radical. Je ne demande pas aux démocraties de faire un saut impossible. Il s’agit simplement de la prochaine étape logique. Il s’agit simplement de reconnaître que nous ne pouvons pas réduire les problèmes à cette explication simpliste, car lorsque nous le faisons, nous avons toujours un groupe de personnes qui impose sa volonté à un autre groupe de personnes, et un groupe de personnes perd et l’autre gagne. Et ce n’est pas ce qu’est une démocratie. C’est une société où tout le monde gagne. C’est gagner, gagner, gagner, gagner, gagner, gagner, gagner, jusqu’à ce que tout le monde s’élève. Voilà ce qu’est une démocratie en fin de compte.

L’impasse politique : la menace permanente pour la démocratie américaine
Regardez à nouveau les États-Unis. Et vous voyez comment il y a une impasse politique parce que chaque question est réduite à un noir et un blanc, un bien et un mal, un pour ou un contre. Les armes à feu – on est soit pour soit contre les armes à feu. Sois-vous voulez que les gens aient la liberté d’acheter les armes qu’ils veulent, soit vous voulez interdire toutes les armes et leur retirer leurs droits constitutionnels. Il n’y a rien entre les deux. Mais il y a bien sûr de nombreuses nuances entre les deux. Mais il y a même des points de vue qui dépassent complètement l’échelle du noir et du blanc, ce que nous avons souligné à de très nombreuses reprises à propos de la conscience de la dualité.

Quel type de société voulez-vous dans une nation démocratique ? Voulez-vous vraiment que l’impasse actuelle, l’animosité actuelle, l’hostilité actuelle en Amérique se poursuivent ? Pensez-vous peut-être que cette hostilité au niveau politique, ces divisions entre des groupes de personnes absolument sûres d’avoir raison et les autres ont tort, et croient que la fin peut justifier les moyens, du moins certains d’entre eux, pensez-vous peut-être que c’est la raison pour laquelle certaines personnes sont tellement dépassées qu’elles commencent à tirer ?

Regardez l’attaque sur le bâtiment du Capitole le 6 janvier. Qu’est-ce qui était derrière cela ? « Si nous ne pouvons pas obtenir ce que nous voulons, la violence est acceptable. La violence est la seule solution que nous avons pour faire quelque chose, même si c’est illégal, même si c’est violent. » Ne réalisez-vous pas qu’il y a un certain groupe parmi les électeurs républicains qui soutiennent Trump qui ont envie de sortir leurs armes et de simplement commencer à tirer sur toute personne qui s’oppose à eux politiquement ? Ne réalisez-vous pas que cette mentalité est là, qu’il y a cette mentalité ? Je peux vous assurer que si vous pouviez voir la conscience collective de l’Amérique, vous verriez qu’ils ont créé une bête très substantielle qui cherche à faire croire aux gens que si vous ne pouvez pas obtenir ce que vous voulez par le processus démocratique, alors vous pouvez jeter à la poubelle 200 ans d’expérience démocratique et juste commencer à tirer sur ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.

Voulez-vous vraiment que cela continue et se termine par une sorte de scénario de guerre civile ? Il y a des gens à gauche qui ne sont pas aussi heureux avec les armes à feu, mais qui sont prêts à prendre d’autres mesures violentes pour arriver à leurs fins. Où cela va-t-il finir et est-ce là que vous voulez que la nation aille ?

Il faut le voir. Et cela sera vu par certaines personnes qui sont ouvertes à cela, en partie à cause de ce que nous déclarons, en partie parce que vous l’appliquez, en partie à cause de vos appels avec les nombreuses invocations que nous avons déjà données. Et vous pouvez aussi faire des appels sur la base de ces dictées. Cela se verra aussi parce qu’il y a beaucoup de gens qui ont l’esprit ouvert et qui sont prêts à se mettre au diapason de ces idées, même s’ils ne savent pas d’où elles viennent, et vous verrez que cela commencera à changer. Et les gens commenceront à dire : vraiment, une nation démocratique devrait s’occuper des gens, aider les gens, pas seulement quelques personnes, pas seulement une petite élite, pas seulement les gens qui votent pour ce parti politique particulier, mais tous les gens. Et nous devons le reconnaître.

Nous devons nous regarder et dire : « Nous pouvons penser que nous sommes chrétiens, nous pouvons penser que nous suivons les enseignements de Jésus. Mais les suivons-nous vraiment si nous sommes tant en colère et hostiles envers un autre groupe de personnes ? Suivons-nous vraiment les enseignements de Jésus si nous infligeons aux autres quelque chose dont nous serions très en colère s’ils nous le faisaient subir ? Comment pouvons-nous prétendre être une nation chrétienne si nous n’adhérons que du bout des lèvres aux enseignements du Christ, au lieu de les incarner et de traiter les autres comme il nous a dit de le faire ? Faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent. Tendez l’autre joue. Aimez vos ennemis. Faites du bien à ceux qui vous persécutent. Répondez toujours avec bonté. »

Cela doit se concrétiser sinon vous verrez les coups durs aux États-Unis devenir de plus en plus graves dans ces prochaines années. Vous pourriez voir une désintégration dans la violence, pas vraiment une guerre civile, car qui va se battre contre qui, mais vous pouvez voir plus de violence que vous voyez aujourd’hui. Vous pourriez voir plus d’hostilité politique, plus d’impasse politique et cela aura des conséquences négatives généralisées pour le peuple de la nation.

Quand en auront-ils assez ? Telle est la question. Quand le peuple russe en aura-t-il assez de Poutine ? Quand le peuple américain en aura-t-il assez de l’hostilité et de l’animosité de l’impasse ? Quand en auront-ils assez de la mentalité du « nous contre eux », qui est en fait aussi celle de Poutine ?

Voir les connexions et l’humanité chez les autres
Vous voyez, cette simplification ne mène pas à la croissance. Il faut commencer à regarder les connexions, la situation dans son ensemble, regarder la forêt au lieu des arbres, et se demander ce qu’est la forêt. De quoi est-elle faite ? Elle n’est pas faite d’arbres, elle est faite d’êtres humains. Et ces êtres humains sont, derrière la façade extérieure, tout comme vous. Si vous voyez l’humanité en vous, vous verrez l’humanité chez les autres. Et c’est un aspect de la conscience du Christ. C’est ce que j’ai enseigné il y a 2000 ans. 

Comment pouvez-vous faire aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent ? Parce que vous voyez que ces autres ne sont pas vraiment des autres, ce sont des êtres humains comme vous, ce sont des fils et des filles de Dieu comme vous. Et donc, vous ne pouvez tout simplement pas les traiter d’une manière dont vous ne voulez pas être traité. Et vous avez eu 2000 ans pour intégrer cette vérité, cette réalité. 2000 ans, 20 siècles, 200 décennies. Combien de temps, Seigneur ? Ne vous appelez pas chrétien et ne prétendez pas être un de mes disciples, si vous ne reconnaissez pas cette vérité fondamentale. Comment pouvez-vous avoir une nation qui se dit chrétienne, mais qui recule en termes de mise en pratique des commandements du Christ, pour traiter les autres avec décence et humanité ?

Ainsi, j’ai dit ce que j’avais à dire, du moins pour l’instant, car vous réalisez que la conscience du Christ est un processus continu. Il n’y aura donc jamais de déclaration finale du Christ. Le Christ a toujours plus à dire, mais ce sera pour un autre jour.

Copyright © 2022 par Kim Michaels
Traduit par Jocelyne Preaux et Noël Wan