Message dicté par Mère Marie à travers Kim Michaels, le 8 juin 2024, lors de la « Retraite de guérison profonde » à Tallinn, en Estonie. (5/13)
Je suis Mère Marie. Mon but avec cette dictée est de vous faire faire un autre exercice où nous examinerons cette fois le corps émotionnel.
L’exercice : Introduction
Je vous demande de fermer les yeux, d’écouter ma voix alors que vous faites dans votre esprit un pas en arrière et au-dessus du corps physique. En fait, vous ne faites pas de pas, mais vous flottez simplement. Vous permettez au Soi conscient de suivre son attraction naturelle de retour vers la Présence JE SUIS. Vous flottez donc hors du corps, au-dessus et derrière le corps, en regardant vers le bas. En sortant du corps physique, vous entrez dans le corps émotionnel et je vous demande d’observer simplement ce qui se passe dans votre corps émotionnel en ce moment. Y a-t-il un sentiment particulier que vous pouvez identifier et qui vous interpelle ? Il peut y avoir divers ressentis, mais y a-t-il quelque chose qui vous interpelle ? N’entrez pas dans le sentiment, remarquez-le simplement.
Et puis, sans vous engager dans le ressenti, revenez à cette conscience que le Soi conscient est comme un ballon qui flotte naturellement au-delà du corps émotionnel, dans le mental, et là vous ne vous concentrez sur rien, vous continuez simplement à flotter au-delà du mental dans le corps identitaire. Et encore une fois, vous ne vous concentrez sur rien, vous flottez simplement au-delà de l’identitaire. Et maintenant, au lieu de vous concentrer ailleurs, vous flottez de ce point d’observation au-dessus des quatre corps inférieurs, vous regardez à nouveau vers le bas, vers votre corps émotionnel.
Qu’est-ce qu’un sentiment
Il peut être difficile de décrire un sentiment avec des mots. Je sais que les gens ont donné des noms différents aux sentiments : peur, amour, colère, ceci ou cela. Mais un sentiment est toujours plus que cela. Un sentiment est une chose compliquée, car même s’il y a une certaine énergie au niveau émotionnel, un sentiment est plus que juste une énergie, il est en fait plus que juste un sentiment car, comme nous l’avons expliqué, vos trois corps supérieurs et vos quatre corps inférieurs sont connectés. Ainsi, une émotion naît en fait de quelque chose dans le mental, qui naît à son tour du paradigme global établi dans l’identitaire. Vous ne pourrez peut-être pas mettre des mots sur un sentiment au niveau émotionnel. Il sera plus facile de mettre des mots sur un sentiment aux niveaux mental et identitaire, c’est pourquoi je vous demande de regarder le niveau émotionnel, d’identifier un sentiment, puis de déplacer votre attention vers le mental. Voyez si vous pouvez identifier une sorte de pensée. N’y entrez pas, ne raisonnez pas et ne l’analysez pas. Voyez simplement si vous pouvez identifier une pensée, puis allez au niveau identitaire et voyez si vous pouvez identifier un sens plus profond derrière la pensée mentale. Et puis ce que je veux vous faire comprendre, c’est que ce qui est arrivé ici n’a aucune importance.
Sentiments refoulés
Mon but n’est pas de vous amener à suivre une ligne de pensée particulière à ce stade. Mon but est de vous faire comprendre qu’une grande partie de ce qui se passe dans le corps émotionnel des gens est le refoulement des émotions. Et cela est particulièrement vrai pour les personnes spirituelles, car comme nous l’avons expliqué, lorsque vous trouvez le chemin spirituel, il est inévitable que vous vous mettiez à évaluer ce que signifie être une personne spirituelle dans votre enseignement particulier. Vous créez cette image mentale et vous avez souvent l’image mentale qu’en tant que personne spirituelle, vous ne devriez pas avoir certaines émotions. Par conséquent, vous utilisez maintenant un enseignement spirituel pour renforcer le modèle que vous avez depuis longtemps, comme l’a expliqué Cyclope, de refoulement de certaines émotions.
Et ce que je désire que vous compreniez ici, c’est que de nombreuses personnes spirituelles ont le sentiment qu’il y a certaines émotions qu’elles ne devraient pas avoir, et cela les empêche de voir qu’elle ont certaines émotions et d’être prêtes à reconnaître le moi qu’elles ont dans le corps émotionnel. Car vous ne pouvez pas être incarnés sur une planète aussi difficile que la Terre sans avoir certaines émotions. Et le but d’être une personne spirituelle n’est pas de réprimer ces émotions, car comme Cyclope l’a encore expliqué, cela ne fait que provoquer l’accumulation des énergies jusqu’à ce qu’elles débordent et commencent à affecter les cellules physiques, créant ainsi la maladie. Bien sûr, elles déforment également votre corps émotionnel.
Si vous êtes des personnes spirituelles authentiques qui marchent sincèrement sur le chemin et que vous êtes prêtes à examiner votre propre psychologie, il arrive un moment où vous devez examiner votre corps émotionnel et identifier les sentiments que vous avez réprimés. Et le but n’est pas bien sûr de vous sentir coupables d’avoir ces sentiments, mais de réaliser que vous n’éprouvez pas ces sentiments, c’est un moi subconscient qui les éprouve. Et ce moi subconscient est un point focal dans votre corps émotionnel pour le même type d’énergies provenant du corps émotionnel collectif ou même des forces obscures ou d’autres personnes. C’est votre vulnérabilité. Mais la seule façon de la surmonter est de reconnaître les émotions, car vous ne vous libérez pas de ces moi subconscients en réprimant les émotions. Cela ne signifie pas que vous devez y entrer et vous y perdre ou vous absorber dedans, mais vous devez les reconnaître. Et pour ce faire, comme Cyclope l’a si soigneusement expliqué, vous devez tenir compte de cette échelle, de cette norme du bien et du mal. Il n’y a pas de mauvaises émotions, car les émotions ne sont que de l’énergie.
Vous savez que la lumière rouge vibre à une fréquence plus basse que la lumière violette, mais la lumière rouge n’est que de la lumière rouge, elle n’est pas mauvaise, elle n’est ni pire ni meilleure que la lumière violette, c’est juste une couleur. Il n’y a pas de mauvaises émotions, vous n’avez donc pas besoin d’avoir peur de regarder et de voir quelque chose que vous avez réprimé. Je sais que c’est un peu un dilemme, car pourquoi avez-vous commencé à réprimer un sentiment ? En partie parce qu’il était désagréable, mais aussi parce que, comme Cyclope l’a encore expliqué, vous avez une certaine structure aux niveaux mental et identitaire qui vous fait sentir que vous ne devriez pas avoir cette émotion. Comment couper le nœud gordien et résoudre cette énigme ? Eh bien, c’est ce que j’espère vous aider à réaliser ici à mesure que nous avançons dans cet exercice.
Écrire pour découvrir les émotions refoulées
Encore une fois, vous êtes le Soi conscient, vous êtes conscients que vous n’êtes pas le corps physique, alors vous flottez au-dessus de lui dans le corps émotionnel. Vous êtes conscients que vous n’êtes pas le corps émotionnel, vous flottez au-dessus de lui dans le corps mental. Vous êtes conscients que vous n’êtes pas le corps mental, vous flottez au-dessus de lui dans l’identitaire. Vous êtes conscients que vous n’êtes même pas le corps identitaire, alors vous flottez au-dessus de lui. Et maintenant, je vous demande de prendre votre stylo et votre papier, et vous regardez métaphoriquement vos trois corps, physique, émotionnel et mental, donc vous flottez au-dessus. Ce n’est pas un corps spécifique que vous devez regarder. Il se peut que ce soit le sentiment que vous avez identifié plus tôt, mais je vous demande simplement de regarder, puis lorsque j’arrête mon compte à rebours, je vous demande d’écrire tout ce qui vous vient à l’esprit. Encore une fois, n’analysez pas, ne réfléchissez pas, écrivez simplement tout ce qui vous vient. Il n’y a rien de bien ou de mal ici. Mais le but est, bien sûr, de vous aider à identifier un sentiment que vous avez refoulé et de comprendre pourquoi vous l’avez fait. N’essayez pas de cacher quoi que ce soit, n’essayez pas d’évaluer ce que vous devriez ou ne devriez pas ressentir, car cela vous empêcherait de tirer le bénéfice de l’exercice. Vous êtes simplement le Soi conscient qui regarde. Vous ne faites que regarder. Vous n’évaluez pas ce qui devrait ou ne devrait pas se produire. Vous ne faites que regarder. Je vais compter à rebours, et lorsque je vous dis d’écrire, vous écrivez ce qui vient. Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un, la moitié, un quart, un huitième, un seizième, un trente-deuxième, un soixante-quatrième, écrivez.
Arrêtez d’écrire maintenant, même si vous n’avez pas fini. Ne le lisez pas maintenant, mettez de côté votre bloc-notes pour pouvoir le récupérer lorsque nous en aurons à nouveau besoin. Vous pourrez toujours le relire plus tard.
Les constructions mentales derrière le sentiment
Nous allons maintenant poursuivre l’exercice et, comme vous avez commencé à écrire, ce qui est une activité physique, nous allons à nouveau commencer au niveau physique. Vous prenez conscience que vous n’êtes pas le corps physique, vous êtes le Soi conscient, et vous flottez naturellement hors du corps, vers le haut et un peu en arrière, puis vous prenez conscience que vous n’êtes plus dans le corps physique, vous êtes dans le corps émotionnel. Vous vous connectez à ce sentiment que vous avez identifié. Connectez-vous simplement à ce sentiment, n’y entrez pas, ne le laissez pas vous colorer, vous ne faites qu’identifier ce sentiment. Vous prenez à nouveau conscience que vous n’êtes pas vos sentiments, vous êtes le Soi conscient.
Vous flottez hors du corps émotionnel vers le mental. Et maintenant, vous regardez quelle est la construction mentale qui a donné naissance au sentiment, vous l’identifiez simplement. Y a-t-il une croyance ou une idée ? Là encore, vous n’y entrez pas, vous ne la laissez pas vous colorer, vous n’argumentez pas pour ou contre, vous l’identifiez simplement, vous la voyez de l’extérieur. Et maintenant, vous devenez à nouveau conscient : « Je suis le Soi conscient, je ne suis pas mon corps mental, ni mes pensées », et vous flottez et sortez du corps mental. Et maintenant, vous êtes au niveau identitaire, et maintenant, de nouveau, vous regardez simplement de manière neutre. Y a-t-il une construction dans le corps identitaire qui est liée à ce que vous avez identifié au niveau émotionnel et au niveau mental, qui a défini les paramètres de cela, cette façon de penser à vous-même qui a provoqué ce sentiment, et une croyance dans le mental ? Là encore, vous n’y entrez pas, vous n’argumentez pas à ce sujet, vous n’évaluez pas si c’est bien ou mal, bon ou mauvais, ce n’est pas une raison pour le juger, vous ne faites que l’identifier.
La perspective de la Présence JE SUIS
Et puis, de nouveau, vous prenez conscience : « Je ne suis pas mon identité, je ne suis pas le contenu de mon corps identitaire, je suis plus que cela. » Vous flottez hors du corps identitaire et où êtes-vous maintenant ? Qu’y a-t-il en dehors de vos quatre corps inférieurs ? Ce n’est pas un espace vide, ni le néant. Oui, nous l’avons appelé la pure conscience, mais il y a quelque chose dans cette conscience, il y a une structure. Et quelle est cette structure ? N’est-ce pas votre Présence JE SUIS, car qu’est-ce qui se trouve au-delà des quatre corps inférieurs, si ce n’est votre Présence JE SUIS ? Le Soi conscient a flotté hors des quatre corps inférieurs et s’est élevé, très haut là où se trouve votre Présence JE SUIS. Maintenant, vous regardez à nouveau en arrière, vers ce que vous avez identifié aux niveaux émotionnel, mental et identitaire. Vous l’identifiez simplement, vous le regardez à distance.
Et maintenant, métaphoriquement parlant, vous vous tournez vers votre Présence JE SUIS, vous ne la visualisez pas d’une manière particulière, pas d’images, et vous envoyez simplement la question : « Comment regardes-tu ceci, cette structure aux niveaux émotionnel, mental et identitaire ? Comment regardes-tu cela ? » Et maintenant, asseyez-vous tranquillement, connectez-vous à votre Présence et voyez si vous pouvez sentir comment la Présence regarde cela. Maintenant, concentrez-vous sur le sentiment que vous avez identifié et formulez la question : « Comment te sens-tu ? » Connectez-vous et voyez si vous pouvez ressentir ce que ressent votre Présence JE SUIS. Et maintenant, connectez-vous au mental et à une croyance, à une pensée en rapport avec le sentiment. Et puis encore : « Que penses-tu de cela ? » Connectez-vous et voyez ce qui vous vient. Et maintenant, connectez-vous ou portez votre attention sur l’esprit identitaire et sur ce qu’il y a là, ce que vous avez identifié, et maintenant vous vous tournez vers votre Présence et demandez : « Comment vois-tu cela ? Comment regardes-tu même cela ? » Et voyez ce qui vient, si rien ne vient, c’est bien, mais ne pouvez-vous pas sentir que votre Présence JE SUIS n’est pas à l’intérieur de votre corps identitaire ?
Le Soi conscient peut pénétrer dans le corps identitaire, mais la Présence JE SUIS ne le peut pas. Lorsque le Soi conscient tente de voir ce qui se trouve dans le corps identitaire, dès que vous identifiez quelque chose, vous avez tendance à y pénétrer, mais la Présence JE SUIS ne le fait pas. Elle ne peut pas y pénétrer. C’est pourquoi elle a envoyé le Soi conscient. Et elle ne peut pas pénétrer dans le mental, ni dans le corps émotionnel. Votre Présence JE SUIS ne vit pas ce que vous vivez de l’intérieur. Elle le vit de l’extérieur. Ne sentez-vous pas qu’elle a une perspective très différente de celle du Soi conscient qui voit les choses de l’intérieur ?
Vous pourriez avoir l’impression que lorsque vous vous connectez à votre Présence, c’est presque comme si vous regardiez la Terre depuis un endroit très éloigné dans l’espace, bien au-delà du système solaire. Et tout autour de vous, il y a ces galaxies, un espace immense et tout là-bas, il y a la planète Terre et vos quatre corps inférieurs. Et de ce point d’observation sur cette immensité de l’espace, quelle importance accordez-vous à ce sentiment que vous avez identifié ? Quelle est l’importance de ces pensées et de ces croyances ? Quelle est l’importance de ce sentiment d’identité par rapport à ce vaste espace cosmique ? Quelle est l’importance de ce qui se passe là-bas sur cette petite planète ?
Et c’est ainsi que votre Présence JE SUIS regarde ce qui se passe dans votre vie. Soudain, vous vous rendez compte que ce qui semble si important pour le Soi conscient ne semble pas si important pour la Présence JE SUIS. Maintenant, faites attention, cela ne veut pas dire que votre Présence JE SUIS ne se soucie pas de vous, mais parce qu’elle a une perspective différente, ce n’est tout simplement pas si important. C’est comme lorsque vous vous regardez en arrière quand vous étiez enfant. Et cela signifiait tellement pour vous que votre sœur ou votre frère ne partageait pas un jouet avec vous. Et vous repensez aujourd’hui, en tant qu’adulte, quelle importance cette situation a-t-elle pour vous maintenant ? Et c’est ainsi que la Présence JE SUIS regarde les choses.
« Je ne suis pas devenu le rôle »
Lorsque vous vous connectez à cette perspective, ne pouvez-vous pas alors, depuis ce point d’observation, regarder en arrière, vers votre identité, vos corps mental et émotionnel, et voir soudain que : « Oh, peut-être que ces sentiments, ces pensées et ce sentiment d’identité ne sont pas aussi importants pour moi maintenant qu’ils le semblaient auparavant. » Cela ne signifie-t-il pas que je ne dois pas avoir peur de regarder mes sentiments, de les reconnaître, de regarder les pensées qui les sous-tendent et le sentiment d’identité et de simplement m’identifier : « Cela ne vient pas de ma Présence JE SUIS. Cette identité, ces pensées, ces sentiments ne viennent pas de ma Présence JE SUIS. Mais moi, je viens de ma Présence JE SUIS, ce qui signifie que cette identité ou cette pensée ou cette émotion ne vient pas de moi. Je les ai juste assumées. Elles ne viennent pas de moi. Je ne deviens pas quelque chose en l’assumant. C’est comme endosser un costume et un maquillage dans un théâtre, mais je ne suis pas devenu cette personne. J’ai seulement joué le rôle pour voir ce que c’était que de jouer ce rôle. »
« Ma Présence JE SUIS a expérimenté à travers moi ce que c’était que de jouer ce rôle. Mais elle l’a vécu de l’extérieur et par conséquent, elle savait qu’elle n’était pas devenue le rôle. Elle savait aussi que le Soi conscient n’était pas devenu le rôle. Maintenant, j’étais à l’intérieur, donc j’avais l’impression d’être devenu ce rôle, mais cela faisait partie de l’expérience que j’étais censée vivre. L’expérience me semblait réelle de l’intérieur. Mais maintenant que j’en ai assez de cette expérience, comment puis-je sortir de l’intérieur du rôle ? En me reconnectant à ma Présence JE SUIS et en réalisant que parce que ma Présence JE SUIS n’est jamais devenue le rôle et parce que le rôle ne venait pas de ma Présence JE SUIS et parce que je venais de ma Présence JE SUIS, je ne suis pas non plus devenue le rôle, alors je peux simplement le laisser aller. »
S’éloigner du rôle
Maintenant, quand vous vous accordez à cela, toujours au niveau de la Présence JE SUIS, vous pouvez identifier qu’il y a maintenant une certaine agitation dans vos corps émotionnel, mental et identitaire. Des sentiments et des pensées peuvent surgir. Vous ne pouvez pas simplement vous éloigner du rôle parce que le rôle définit un objectif à atteindre, un problème à résoudre. Et tant que vous n’avez pas résolu le problème, vous ne pouvez pas vous éloigner du rôle. N’y entrez pas, identifiez-le simplement et accordez-vous à nouveau à votre Présence : « Comment voyez-vous cela ? » Et encore une fois, vous voyez que vous faites l’expérience d’être là-haut dans ce vaste espace cosmique. Vous regardez très loin en bas. Il y a le soleil, il y a quelques petits points qui tournent autour du soleil. L’un est bleu et ce doit être la terre. Vous pouvez à peine le voir. Et quelque part sur cette planète, il y a ce corps physique, ce corps émotionnel, ce corps mental, ce corps identitaire, mais vous pouvez à peine vous y connecter, vous pouvez à peine les voir. Ils semblent si petits comparés à cet espace cosmique et vous réalisez que ces projections, ce rôle que vous ne pouvez pas laisser derrière vous, ne signifient rien pour votre Présence JE SUIS, rien du tout.
Vous réalisez que ces projections ne viennent pas de votre Présence JE SUIS. Votre Présence JE SUIS n’est pas devenue le rôle, elle n’est pas devenue le sentiment que vous ne pouvez pas simplement quitter ce rôle. Votre Présence JE SUIS ne croit pas réellement qu’il y a un problème à résoudre ou un objectif à atteindre sur terre. Tout cela ne vient pas de la Présence, mais vous, vous venez de la Présence. Cela signifie que si tout cela ici sur terre ne vient pas de la Présence, cela ne vient pas non plus de vous, le Soi conscient. Devez-vous résoudre un problème ou atteindre un objectif avant de pouvoir quitter ce rôle ? Non. Pourquoi le feriez-vous ?
Il peut y avoir un problème sur terre, il y a de nombreux problèmes sur terre, mais ils ne semblent importants que lorsque vous êtes à l’intérieur du rôle. Et c’est seulement de l’intérieur du rôle qu’il semble que vous devez les résoudre, mais du point de vue de la Présence JE SUIS, vous voyez que vous n’avez pas besoin de résoudre le problème avant de pouvoir quitter le rôle. Vous pouvez quitter le rôle lorsque vous en avez assez de vivre la vie à l’intérieur du rôle.
Comment la Présence JE SUIS expérimente la vie sur terre
Maintenant, vous vous accordez à nouveau à votre Présence et ce que je vais dire ici peut ne pas vous sembler provenir de votre Présence, car vous entendez ces mots qui viennent de l’extérieur de vous-mêmes. Mais je suis en harmonie avec votre Présence et, par conséquent, je dis ce que la Présence voudrait vous dire en mots. Lorsque vous, le Soi conscient, descendez dans l’incarnation sur terre, vous descendez progressivement du niveau 144 au niveau 48. Vous assumez tous ces moi. Vous créez des moi dans l’identitaire, dans le mental, dans l’émotionnel, et cela devient le premier rôle que vous jouez sur terre. Encore une fois, comme nous l’avons expliqué, il n’y a rien de mal à cela. Cela fait partie de l’expérience de la vie dans une sphère non ascensionnée.
Vous vivez une expérience au niveau du Soi conscient. Vous êtes à l’intérieur de celui-ci, mais vous êtes une extension de votre Présence JE SUIS. Lorsque vous débutez dans ce rôle, votre Présence JE SUIS s’accorde réellement avec le Soi conscient et expérimente exactement ce que le Soi conscient expérimente. Vous vivez ce rôle de l’intérieur. La Présence JE SUIS l’expérimente comme si elle était à l’intérieur, et c’est le cas, car la Présence JE SUIS est le Soi conscient, mais pas la totalité du Soi conscient. Ainsi, à travers l’expérience du Soi conscient, la Présence JE SUIS fait l’expérience d’être à l’intérieur de la sphère non ascensionnée. C’est une partie de ce que la Présence JE SUIS voulait expérimenter.
La seule différence est que la Présence JE SUIS, après un certain temps, va sortir de son rôle, regarder les choses depuis sa perspective dans l’espace cosmique, et traiter l’expérience et utiliser cette expérience pour élargir son sens du soi, pour affiner son sens du soi. Et après l’avoir traitée, la Présence JE SUIS peut se projeter à nouveau en harmonie avec le Soi conscient, et de nouveau, faire l’expérience de ce que le Soi conscient traverse actuellement parce que, naturellement, l’expérience que vous vivez changera constamment. Mais quelle que soit votre expérience ici sur terre, elle est précieuse pour la Présence JE SUIS. Mais la Présence JE SUIS sort de l’expérience, la traite et donc, affine son sens du soi, mais à cause de la nature de la densité de ce royaume, vous, le Soi conscient, n’êtes pas conscients de ce qui se passe au niveau de la Présence JE SUIS, donc vous vivez votre propre expérience. Vous construisez également votre sens du soi, peut-être en l’élargissant, peut-être en le contractant, peut-être en vous identifiant plus ou moins à lui.
La prochaine fois que le Soi conscient se projette en vous, ou s’harmonise avec vous, vous vivez une expérience différente. Cela est également précieux pour la Présence JE SUIS. La Présence expérimente cela, se retire, traite l’expérience. Il se peut que le Soi conscient, à cause de tout ce qui se passe sur terre, se sépare. Vous perdez le sentiment d’être un être connecté. Vous vous voyez comme un être séparé. Et maintenant, vous êtes entrés dans un autre type de rôle, en tant qu’être séparé, mais vous vivez toujours des expériences. Vous êtes, bien sûr, toujours le Soi conscient qui est une extension de la Présence JE SUIS. La Présence JE SUIS peut se connecter au Soi conscient et expérimenter ce que le Soi conscient expérimente à travers ce rôle dualiste, à travers ce filtre de dualité et de séparation.
Au niveau de la Présence JE SUIS, cette perspective cosmique, il n’y a rien de mal sur terre. C’est juste une expérience possible sur terre. La Présence JE SUIS n’évalue pas du tout si l’expérience que le Soi conscient est en train de vivre est bonne ou mauvaise. Elle ne fait qu’expérimenter, puis elle se concentre à nouveau sur sa totalité, puis elle traite l’expérience et élargit son sens du soi. Le Soi conscient, bien sûr, est piégé dans la séparation. Vous ne pouvez pas non plus rester immobiles, donc vous contractez votre sens du soi. La prochaine fois que la Présence JE SUIS se mettra à l’écoute de vous, vous aurez peut-être un état de conscience inférieur, beaucoup plus centré sur vous-mêmes. La Présence JE SUIS ne dit pas que c’est bien ou mal. Elle dit simplement : « Ah, une nouvelle expérience. Laissez-moi en faire l’expérience. » Et puis elle l’expérimente pendant un certain temps, puis elle ressent : « Maintenant que j’en ai assez de l’expérience, je suis prêt à la traiter. » De nouveau, elle se retire, traite, élargit son sens du soi.
Vous voyez ce que je veux dire ? Quelle que soit l’expérience que vous vivez sur terre, la Présence JE SUIS la considère comme une expérience de plus qu’elle peut utiliser, qu’elle peut traiter et utiliser pour élargir son sens du soi.
La perspective du Soi conscient
Mais bien sûr, une fois que vous entrez dans la séparation, à cause de la densité de la séparation, vous ne pouvez pas traiter votre expérience, du moins pas de la même manière que la Présence le fait, car vous ne pouvez pas en sortir. Vous, le Soi conscient, n’êtes pas conscients de ce qui se passe au niveau de la Présence JE SUIS. Vous êtes pris dans le rôle, vous êtes identifiés au rôle, et votre seule option est de créer le rôle, de le jouer de manière de plus en plus extrême. Vous ne pouvez pas simplement dire, comme la Présence JE SUIS : « Ah, j’en ai assez de cette expérience. Il est temps de la traiter. » Vous devez la mettre en scène de manière si extrême jusqu’à ce que vous disiez, très probablement : « Je ne peux plus faire ça. Je ne peux plus vivre de cette façon ! » Vous ne pouvez pas simplement dire : « Oh, j’en ai assez de cette expérience. Laissez-moi prendre du recul et la traiter », parce que vous pensez qu’il y a quelque chose que vous devez faire, qu’il y a un problème que vous devez résoudre, ou peut-être pensez-vous que vous avez fait une telle erreur que vous ne pourrez jamais vous en libérer, vous ne pouvez pas simplement prendre du recul.
Le Soi conscient doit aller de plus en plus loin jusqu’à ce que vous arriviez à ce point de rupture, ce tournant, où vous décidez que vous ne pouvez plus continuer dans cette direction. La plupart des gens, lorsqu’ils arrivent à ce point, commencent à aller dans une autre direction qui est également dans la dualité, et vous devrez peut-être le faire plusieurs fois. Mais partout où vous prenez des virages et des détours dans la dualité, votre Présence JE SUIS s’y connecte simplement pendant un moment, en fait l’expérience, puis se retire, les traite et élargit son sens du soi.
Découvrir ce que vous ne voulez pas être
Maintenant, vous pouvez dire : « Comment la Présence JE SUIS peut-elle élargir son sens du soi à partir d’une expérience dualiste ? » Mais elle le fait, car elle ne s’identifie pas à elle. Parfois, la Présence JE SUIS peut traiter une expérience et simplement se rendre compte : « Oh, je ne suis pas ceci. Je ne veux pas être ceci. Je ne veux pas avoir cette expérience. » Mais cela élargit quand même son sens du soi. Voyez-vous, qu’avons-nous dit à propos d’un cocréateur ? Vous êtes autorisés à créer toute expérience que vous voulez aussi longtemps que vous le souhaitez, jusqu’à ce que vous décidiez : « Est-ce que je veux plus de ceci ou plus que cela ? » La Présence JE SUIS dit :« Est-ce que je veux plus de cette expérience dualiste ? Non, je veux plus que cela. » Mais cela aide la Présence à élargir son sens du soi parce qu’elle se rend compte : « Oh, je ne suis pas un être dualiste. Je ne veux vraiment pas de dualité. » Et cela fait partie de ce que signifie être en incarnation dans une sphère non ascensionnée en général, en particulier sur une planète non naturelle. Vous êtes en fait sur une planète non naturelle.
On peut dire que sur une planète naturelle, on se concentre sur la découverte de ce que l’on veut être. Sur une planète non naturelle, on se concentre sur la découverte de ce que l’on ne veut pas être. C’est du moins ce qui se passe au niveau de la Présence. Une partie de la croissance en tant qu’être individuel, ce qu’est la Présence JE SUIS, consiste à découvrir et à décider : « Je ne veux pas être ce genre d’être. Je ne veux pas être un être séparé. Je veux être un être connecté, connecté à toute la hiérarchie menant au Créateur. » Mais pour parvenir à cette détermination volontaire et libre, la Présence JE SUIS doit faire l’expérience, dans une certaine mesure, de ce que c’est que d’être séparé. Elle doit avoir une idée de ce qu’est la séparation.
« J’en ai assez de cette expérience »
Pourquoi est-ce que je donne toutes ces longues explications dans un exercice sur la libération des émotions ? Parce qu’au niveau du Soi conscient, lorsque vous êtes à l’intérieur des trois corps supérieurs, vous pensez qu’une fois que vous avez assumé un rôle, vous ne pouvez pas le quitter jusqu’à ce que le problème soit résolu ou que vous ayez compensé le tort que vous avez commis. Mais au niveau de la Présence JE SUIS, au moment où la Présence JE SUIS décide : « J’en ai assez de cette expérience. Ce n’est pas le genre d’être que je veux être. » À ce moment-là, la Présence JE SUIS peut se retirer de l’expérience, et qu’ai-je dit ? La projection selon laquelle vous ne pouvez pas partir ne vient pas de la Présence JE SUIS, mais vous, vous venez de la Présence JE SUIS, donc la projection selon laquelle vous ne pouvez pas partir n’a pas plus de pouvoir sur le Soi conscient qu’elle n’en a sur la Présence JE SUIS.
Lorsque vous vous accordez à la Présence JE SUIS, le Soi conscient peut sentir, lorsqu’il s’accorde au rôle que vous jouez actuellement, aux émotions que vous avez, aux pensées, à l’identité, lorsque vous vous accordez à la Présence, vous pouvez sentir : « La Présence en a-t-elle assez de cette expérience ? » Et si la Présence n’en a pas assez, alors le Soi conscient ne peut pas quitter l’expérience. Vous pourriez dire que vous vous accordez à votre Présence et demander : « En avez-vous assez d’être dans un corps physique sur terre ? » Si la Présence JE SUIS dit : « Non, je veux vivre davantage d’expériences. » Eh bien, le Soi conscient ne peut pas simplement décider : « Je veux partir. » Mais si la Présence JE SUIS décide : « Oui, j’en ai assez de cela », alors le Soi conscient est libre de partir, s’il le veut, parce que vous avez aussi le libre arbitre au niveau du Soi conscient.
Vous avez le droit de décider : « Je veux vivre davantage une certaine expérience sur terre, même si ma Présence JE SUIS en a fini avec elle. » Mais que se passe-t-il si vous ne voulez plus jouer un certain rôle et que votre Présence JE SUIS ne le veut pas non plus ? Eh bien, vous pouvez alors regarder cette projection qui vient des êtres déchus, de la conscience collective ou d’autres personnes, et qui vous dit que vous ne pouvez pas simplement vous éloigner de ce rôle. Vous pouvez dire : « Cela ne signifie plus rien pour moi. Je peux m’éloigner de ce rôle et je le ferai, car je veux être plus que ce rôle. » Voyez-vous, ce que les êtres déchus veulent projeter sur vous, c’est qu’une fois que vous avez fait un choix, vous devez jouer le rôle jusqu’à sa conclusion ultime. Vous ne pouvez pas simplement partir. Mais ce n’est pas vrai. La loi du libre arbitre vous autorise à faire tous les choix que vous pouvez imaginer, mais vous pouvez annuler tous les choix que vous avez faits. Quoi que vous soyez maintenant, vous avez le droit d’être plus que ce que vous étiez auparavant. C’est la loi du libre arbitre.
Les êtres déchus le nieront parce qu’ils ne veulent pas être plus, mais la loi du libre arbitre est individuelle. Le fait qu’un être décide de ne pas être plus ne signifie pas que vous devez faire le même choix, car vous êtes un être individuel. Bien sûr, cela pose un défi, car le Soi conscient peut se mettre sans s’en rendre compte dans une impasse, et les êtres déchus sont experts dans la création d’innombrables situations de ce genre. Mais l’une d’entre elles, et c’est particulièrement quelque chose dans laquelle les avatars peuvent se retrouver, est que vous n’êtes pas ici juste pour votre propre bien. Vous êtes ici pour aider les autres, et par conséquent, vous ne pouvez pas partir avant d’avoir aidé d’autres personnes, quelle que soit votre vision des choses. Mais vous le pouvez. Si vous pensez que vous ne le pouvez pas, c’est parce que vous jouez un certain rôle.
Le but de la Terre
Maintenant, vous pouvez repenser à tous les enseignements que nous avons donnés – la manifestation de l’âge d’or de Saint-Germain en tant qu’avatar venant maintenir l’équilibre de la Terre et l’aider à s’élever pour redevenir une planète naturelle. Et vous pouvez penser que cela a une réalité ultime. Vous pouvez penser qu’il y a une réalité ultime à ce qui se passe sur terre et à la perspective que la Terre redevienne une planète naturelle, mais qu’avons-nous également dit à propos de la Terre ? C’est un simulateur de réalité. Tout ce qui se passe dans le simulateur de réalité n’a qu’un seul but. C’est de donner à ceux qui sont à l’intérieur du simulateur une certaine expérience jusqu’à ce qu’ils en aient assez. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que toute expérience que vous pouvez avoir sur terre n’est qu’une expérience. Et quels que soient les enseignements que nous vous avons donnés, ils ont pour but d’amener le Soi conscient au point où il peut accepter que tout rôle que vous pouvez jouer sur terre, n’est qu’un rôle et une expérience. Ce qui signifie que vous pouvez librement décider : « Est-ce que je veux continuer à vivre cette expérience ? » Alors vous continuez à la vivre. Mais si vous en avez assez de cette expérience, vous pouvez quitter ce rôle, peu importe ce qui se passe ou ne se passe pas sur terre.
Cela ne veut pas dire que nous vous mentons. Cela ne veut pas dire que nous créons un état imaginaire. Il existe une planète. Nous voulons l’élever à un état naturel. Mais même une planète naturelle est un simulateur de réalité qui n’a pour but que d’aider les êtres incarnés à élargir leur sens du soi jusqu’à ce qu’ils puissent ascensionner. Rien dans une sphère non ascensionnée n’est finalement réel. Tout cela est mis en scène dans le but d’aider les êtres individuels à grandir en conscience. Ce qui signifie que, peu importe ce qui s’est passé ou non, au moment où vous décidez que vous en avez assez de jouer les rôles que vous pouvez jouer sur terre, vous avez le droit de partir.
Vous avez le droit de laisser la Terre derrière vous
Et donc, en tant que Soi conscient, vous avez le droit de vous connecter à votre Présence et de simplement lui demander : « En as-tu assez ? Es-tu prêt à laisser la terre derrière toi ? » Et si vous sentez que la réponse est oui, alors en tant que Soi conscient, vous pouvez vous retourner, regarder la terre et dire : « En ai-je assez ? Suis-je prêt à laisser la terre derrière moi ? » Et si vous décidez que c’est le cas, alors quelles que soient les conditions extérieures, vous avez le droit de partir. Vous pouvez décider de ne pas partir, mais vous en avez le droit, car rien ici n’a d’emprise sur vous en réalité, seulement sur votre esprit. Et du point de vue de votre Présence JE SUIS, c’est évident. La Présence JE SUIS voit cela et le sait. Vous pouvez déterminer si vous voulez vous aligner sur votre Présence. Lorsque vous vous connectez à la Présence et que vous lui demandez ce qu’elle ressent à propos de ce qui se passe dans votre corps émotionnel, vous pouvez acquérir cette perspective. Et il peut sembler que vous ayez dépassé ce sentiment auquel vous vous êtes d’abord connectés, mais ce sentiment fait partie du rôle que vous jouez actuellement.
Pour vous libérer réellement du sentiment, vous devez en venir à voir que le sentiment fait simplement partie du rôle. Il n’a pas de réalité objective et, par conséquent, vous pouvez le laisser partir. Vous pouvez vous élever au-dessus. Vous n’avez rien à résoudre. Oui, vous devez invoquer une certaine quantité de lumière spirituelle pour retransformer les énergies en une vibration plus élevée afin qu’elles puissent flotter vers le haut, afin qu’elles puissent s’écouler vers le haut. Mais il n’y a rien sur terre que vous ayez à faire ou à résoudre, il n’y a rien même dans votre propre esprit que vous ayez à faire ou à résoudre, à part laisser aller le moi, le laisser mourir. Il ne s’agit pas de construire un moi spirituel sophistiqué. Peu importe à quel point il est sophistiqué, il ne vous mènera pas au royaume ascensionné. La seule chose qui puisse vous y conduire est que le Soi conscient retourne à son état de pure conscience qui n’est défini par rien dans vos corps identitaire, mental, émotionnel et physique. Vous pouvez alors simplement permettre au Soi conscient de suivre sa tendance naturelle à flotter vers le haut dans l’unité avec la Présence.
Pour certains, c’est en quelque sorte un mélange étrange de perception d’une émotion spécifique et de cette vaste perspective cosmique, mais cela ne semblera étrange sur terre que si vous êtes à l’intérieur de ce rôle. Mais le Soi conscient n’a pas besoin d’être à l’intérieur du rôle. Le Soi conscient est capable de sortir et de s’accorder à la Présence. Peu importe quels sont vos moi, quels sont vos sentiments, à quel point vous vous sentez mal. Vous pouvez sortir de cela et acquérir une perspective plus large qui vous fait soudainement voir que vous pouvez vous éloigner. Vous pouvez lâcher prise. Vous n’avez besoin de remplir aucune condition avant de pouvoir lâcher prise. C’est en essayant de remplir des conditions que vous vous accrochez. C’est en abandonnant le besoin de remplir des conditions que vous vous libérez.
Ecrire
Maintenant, pour terminer, je veux que vous preniez à nouveau votre bloc-notes, votre stylo, et que vous écriviez spontanément, sans analyser, pendant que je compte à rebours. Quelle condition pensez-vous devoir remplir en ce moment avant de pouvoir lâcher prise ? Qu’est-ce qui vous empêche de lâcher prise ? C’est ce que je veux que vous écriviez, rapidement, spontanément, pendant que je compte à rebours : 10-9-8-7-6-5-4-3-2-1-0-écrivez.
Ainsi, vous pouvez arrêter d’écrire, vous pouvez toujours revenir plus tard et obtenir plus de clarté et de détails. Cela répond à ce que je voulais réaliser pour l’instant.
Valeur de la perspective de la Présence JE SUIS
J’espère que vous pourrez utiliser cet exercice et que vous pourrez en créer une version plus courte qui ne contiendra que l’exercice, et non les enseignements. Mais j’espère que vous pourrez utiliser cet exercice pour vous accorder à la perspective de votre Présence JE SUIS, car, en fin de compte, même nous, les maîtres ascensionnés, ne pouvons vous donner que des enseignements extérieurs à vous-mêmes, mais votre Présence JE SUIS n’est pas extérieure à vous. Elle est vous. Vous êtes la Présence. La Présence, c’est vous. Lorsque vous vous accordez en tant que Soi conscient à la perspective de la Présence JE SUIS, la façon dont vous regardez votre vie sur terre changera d’une manière que rien d’autre ne pourra faire changer.
Rien de ce que je pourrais vous donner en tant que maître ascensionné n’est plus précieux pour vous que de vous accorder à la perspective de votre Présence JE SUIS. J’espère que vous pourrez en faire l’expérience. Même si vous ne l’avez pas vécu maintenant, vous pourrez à l’avenir, en utilisant cet exercice et les autres exercices que nous donnons, arriver à être vraiment là dans l’espace cosmique, à regarder en arrière vers la terre, à voir à quel point tout ce qui se passe sur terre est minuscule et insignifiant de ce point de vue cosmique. Vous pouvez mettre les choses en proportion et surmonter ce dont nous avons parlé au Kazakhstan, cette focalisation sur soi-même, cette focalisation sur le moi séparé, car vous avez fait l’expérience que pour la Présence, le moi séparé n’est pas important du tout. Le moi séparé n’est pas issu de la Présence, mais vous êtes issus de la Présence. Si le moi séparé n’est pas important pour la Présence, pourquoi devrait-il l’être pour vous ? Et s’il n’est pas important pour vous, ne pouvez-vous pas le laisser partir quand vous le souhaitez ?
Avec cela, je vous scelle dans l’amour du cœur de la Mère. En tant que porteur de la flamme Mère, j’aimerais que vous acceptiez ce que je dis et que vous vous détourniez du moi séparé. Mais je me rends compte que, même si je détiens cette position de Mère cosmique, je ne peux pas vous obliger à faire cela. Seule la Présence le peut. Soyez scellés dans mon amour.
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Traduit par Noël Wan
Dictée suivante : Voulez-vous réellement guérir ? par Maître More