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Être libre comme un petit enfant

Message dicté par Saint-Germain à travers Kim Michaels, le 21 octobre 2006 lors d’une conférence pour s’ancrer sur le chemin spirituel. (4/11)

Mes cœurs bien-aimés, je suis Saint-Germain, et je suis ici pour vous accueillir dans la Flamme de Liberté. Que souhaitons-nous, les maîtres ascensionnés, pour nos étudiants ? Eh bien, je peux vous assurer que chacun des chohans des sept rayons désire vous voir bénéficier des meilleures qualités de son rayon. Ainsi, en tant que maître du septième rayon, je désire que vous soyez tous libres, que vous fassiez l’expérience de la liberté d’être dans la Flamme de Liberté. Non pas que vous voyiez cette liberté en opposition à l’esclavage, mais que vous transcendiez la dualité où la liberté a un opposé, et que vous pénétriez dans cette Flamme d’être la Liberté.

Le faux concept de la liberté
Comment devient-on libre ? Pour commencer, il faut au moins comprendre ce qu’est la liberté. De nombreux faux concepts de liberté circulent sur cette planète. Le plus subtil d’entre eux est celui prôné par les faux enseignants, à savoir que la liberté ne peut advenir que lorsqu’on peut faire tout ce qu’on veut. Si cette illusion a une telle emprise sur tant de gens, c’est uniquement parce que la Terre est actuellement si dense, et la conscience humaine si dense, que beaucoup ne reconnaissent pas et n’expérimentent pas intuitivement le lien direct entre leurs actions et la réaction de l’univers. Ils ne font pas directement l’expérience de la réalité de la loi de l’action et de la réaction, la loi du karma.

Comment peut-on s’illusionner à croire que la liberté signifie pouvoir faire tout ce qu’on veut ? Eh bien, on ne peut le faire qu’en niant le karma. Car, connaissant la loi du karma, on sait que toute action entraîne une réaction opposée, du moins lorsque l’action est menée avec la conscience de dualité. En réalité, ces êtres, tombés d’un royaume supérieur – dans leur rébellion contre Dieu, contre sa vision, sa volonté et sa loi – ont tenté de créer l’illusion qu’on peut échapper à la réaction de ses actes, qu’on peut échapper à son karma.

Je dois vous dire que certains, parmi les êtres les plus « sophistiqués », savent que le karma est une réalité et qu’on ne peut jamais échapper aux conséquences de ses actes. Pourtant, ils savent aussi que s’ils parviennent à convaincre d’autres personnes que les actes sont sans conséquences, qu’on peut faire ce qu’on veut sans se faire prendre, ils peuvent convaincre certaines d’entre elles de suivre leurs plans. Et cela signifie que celles qui se rangent du côté des anges déchus et des faux dirigeants, deviennent en partie responsables du karma engendré par cet état de conscience.

Cela signifie que ceux qui sont au sommet de la pyramide peuvent éviter de récolter tout le karma, car ceux qui sont en dessous en assument la majeure partie. Ils peuvent ainsi esquiver ce karma et éviter d’en subir le contrecoup, car ceux qui sont en dessous, leurs disciples, en supportent l’essentiel. Cela ressemble beaucoup à ce que l’on observe dans de nombreuses cultures, comme les sociétés féodales européennes, où un roi, un duc ou un maître possédait – pratiquement – ses sujets. Et ces derniers supportaient l’essentiel du fardeau physique de la culture des récoltes et de la production des richesses qui permettaient au chef de s’installer dans son château et de s’enrichir grâce au travail des autres.

Ceci est une représentation concrète de ce qui se passe dans les royaumes cachés, avec certains faux enseignants, de faux leaders, qui entraînent les autres à les suivre aveuglément dans un état de conscience de rébellion contre la loi du karma. Ils ont créé un faux sentiment de liberté, et ainsi, ils peuvent s’asseoir comme des leaders tandis que leurs disciples portent le poids du fardeau karmique. C’est pourquoi ces mensonges insidieux ont été propagés et continuent de l’être, afin que quelqu’un puisse s’ériger en gourou et avoir des disciples, qui portent ensuite le fardeau du karma engendré par ses actes égoïstes et la propagation des faux enseignements qu’il véhicule.

Pas d’action sans réaction
Alors, quand vous réalisez que la loi du karma fonctionne et qu’aucune action ne peut être entreprise sans provoquer une réaction de l’univers, vous réalisez qu’il est nécessaire d’affiner votre conception de la liberté. Car dire que la liberté signifie que vous pouvez faire tout ce que vous voulez n’a plus de sens. Dieu vous a donné le libre arbitre, vous pouvez donc faire littéralement tout ce que vous voulez. Mais vous ne pouvez jamais échapper aux conséquences, au karma de vos actes. Alors, si vous êtes prêts à en payer le prix, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, afin de satisfaire vos désirs, vos désirs égoïstes, jusqu’à ce que vous vous en lassiez. Et, espérons-le, vous vous en lasserez avant d’accumuler tellement de karma que vous ne pourrez plus le rééquilibrer dans le temps qui vous reste.

Pourtant, il devrait être évident que ni Dieu ni nous, les maîtres ascensionnés, ne souhaitons voir quiconque se retrouver piégé dans ce cercle vicieux du karma, à en créer toujours plus en faisant l’autruche et en niant en être le créateur. Nous désirons donc que vous compreniez ce que signifie véritablement être libre. La véritable définition de la liberté est de réaliser que vous n’êtes pas un être séparé existant indépendamment, que vous réalisez qu’aucun homme n’est une île, car vous êtes, votre être inférieur est, la polarité féminine de la polarité masculine de votre Présence JE SUIS et de votre soi spirituel.

Et lorsque vous reconnaissez cela, vous réalisez que la liberté existe à deux niveaux. Au niveau supérieur, vous avez les décisions prises par votre être supérieur qui fixe certains paramètres pour ce que vous souhaitez accomplir sur terre, non seulement lors de votre première venue, mais aussi dans cette vie particulière. Lorsque vous alignez votre être inférieur, votre Soi conscient, avec la volonté de votre être supérieur, vous disposez alors de paramètres extérieurs pour définir votre objectif de vie.

Et lorsque vous restez dans ces limites, pratiquement tout ce que vous faites à l’intérieur de ces limites contribuera à votre croissance spirituelle et à l’accomplissement de votre plan divin. Et qu’est-ce que cela signifie, mes bien-aimés ? Eh bien, cela signifie que lorsque vous avez aligné votre être inférieur, votre Soi conscient, avec la volonté de votre être supérieur, lorsque vous vous êtes engagés à respecter ces limites, vous êtes libres de faire ce que vous voulez dans ce cadre. Et ce faisant, vous ne créerez pas de karma et n’entraverez pas l’accomplissement de votre plan divin. Pourtant, vous disposez d’une immense liberté quant à la manière de réaliser spécifiquement votre plan divin ou de satisfaire certains de vos désirs – cette liberté contribuera finalement à votre liberté spirituelle et à votre ascension.

La liberté de l’esprit d’enfant
Lorsque vous comprenez cela, vous réalisez que la véritable liberté dont vous pouvez jouir en tant qu’être humain incarné sur terre – ou devrais-je dire en tant qu’être spirituel incarné dans un corps humain – est essentiellement celle d’un enfant, celle d’un enfant placé dans un environnement sécurisant par un parent ou un enseignant aimant. Dans cet environnement sécurisant, rien ne peut le blesser, mais il peut apprendre de nombreuses formes de jouets, d’activités manuelles ou de leçons. Une fois dans cet environnement, l’enfant peut choisir par lui-même et dispose d’un nombre illimité de possibilités. Quel que soit son choix, il ne se fera pas de mal, il ne fera pas de mal aux autres et, au contraire, il grandira grâce à cette expérience.

C’est une interprétation de la merveilleuse déclaration de Jésus : si vous ne devenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Car, en vérité, vous pouvez constater que le royaume des cieux symbolise un état de conscience. Et c’est précisément cet état de conscience que j’ai décrit, où votre Soi conscient est parvenu à un tel alignement, à une telle unité avec votre être supérieur que, sans même avoir à prendre de décision, vous demeurez dans le cadre de votre propre volonté supérieure.

Vous êtes donc désormais libres de jouer le rôle de l’enfant innocent et insouciant. Et c’est bien sûr cet état de liberté que l’on observe chez de nombreux enfants, encore libres de la conscience adulte. Ils sont ouverts, aimants, créatifs, libres de profiter de la vie sans être accablés par de prétendues responsabilités, sans avoir à affronter ce que les adultes appellent à tort « le monde réel », mais qui est en réalité un monde qu’ils ont créé eux-mêmes. Un monde où ils créent leurs propres souffrances par la lutte dualiste qu’ils perpétuent vie après vie. Nous désirons que chacun d’entre vous ici-bas atteigne cette liberté, cet alignement avec son être supérieur, afin que vous puissiez désormais être des enfants libres et innocents, capables de considérer la Terre comme un terrain de jeu et d’explorer avec joie, de suivre les désirs de leur cœur et, dans le cadre de leur volonté supérieure, de faire tout ce que leur Soi conscient désire, car tout cela vous mènera vers votre but.

Comment la religion peut vous priver de votre liberté
Quelle est la condition qui empêche tant de personnes d’atteindre cet état d’innocence d’enfant, même à l’âge adulte ? Soyez francs avec vous-mêmes, bien-aimés, et examinez votre propre vie, ainsi que celle de vos connaissances, qu’elles aient suivi telle ou telle organisation spirituelle, telle ou telle religion. Acceptez de reconnaître que, dans les milieux spirituels et religieux, il existe une tendance très nette à se sentir accablé, à ressentir le besoin d’être très sérieux et de prendre la vie, le chemin spirituel ou le salut très au sérieux. Ils transforment le chemin spirituel en état de stress au lieu d’être comme ces enfants joyeux qui, joyeux et affectueux, courent vers le Christ vivant et s’assoient à ses pieds, parfois sans même écouter ses paroles, se contentant de le regarder dans les yeux et d’absorber la vibration du Christ vivant, l’intériorisant ainsi et se rapprochant de l’unité avec lui.

Eh bien, le problème que l’on observe chez tant de personnes spirituelles et religieuses est qu’elles en sont venues à croire qu’elles doivent prendre la spiritualité très au sérieux, qu’elles doivent accepter une sorte de norme avec laquelle elles jugent tout et chacun. Lorsque leur propre comportement ne correspond pas à cette norme, elles ressentent le besoin de se juger, de se condamner ou de se sentir coupables. Et bien sûr, en s’engageant dans ces sentiments, l’innocence et l’esprit d’enfant se perdent immédiatement et ne peuvent se manifester.

Ils ressentent aussi souvent le besoin d’observer les actions des autres et de les juger selon les critères qu’ils ont acceptés. Au lieu de se regarder dans le miroir, ils regardent la paille dans l’œil de leur frère et jugent tout selon un critère. Pour vous libérer de ce sentiment, une façon d’y parvenir est de commencer à en prendre conscience et de prendre davantage conscience de vos propres critères.

Quel est le critère que vous utilisez pour tout juger ? D’où vient-il ? Si vous examinez ensuite ce critère et le comparez aux enseignements du Christ, du Bouddha ou aux enseignements modernes des maîtres ascensionnés, vous constaterez qu’il ne peut pas provenir d’un être ascensionné qui est au-delà de la dualité. Car, en vérité, comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, nous ne jugeons personne, nous ne condamnons personne, nous ne nous sentons menacés par rien, nous n’avons donc aucun besoin de contrôler.

Nous, les maîtres ascensionnés, n’avons pas de norme fixe quant au comportement de nos élèves, car nous considérons chaque élève comme un individu unique. Nous souhaitons que chacun soit libre d’être qui il est, d’exprimer non seulement sa flamme divine, mais aussi l’individualité divine ancrée dans sa Présence JE SUIS et l’individualité que son être conscient a créée au cours de son séjour dans l’univers matériel. À condition, bien sûr, que cette individualité s’inscrive dans le cadre de son être supérieur et contribue à son épanouissement.

Ne laissez pas la spiritualité devenir une camisole de force
Certains croient qu’entrer dans une organisation spirituelle ou religieuse revient à enfiler une camisole de force. Il faut s’aligner sur une norme que tous doivent suivre, de sorte que tous évoluent de la même manière, presque comme des robots qui se déplacent mécaniquement, récitent prières ou rituels et confessent aveuglément leur foi en toutes les doctrines acceptées par l’organisation. Ainsi, les gens deviennent littéralement des automates, sans aucune ressemblance avec les êtres conscients et créatifs que Dieu a créés, sans aucune ressemblance avec le Christ vivant.

Et pourtant, ils pensent qu’en continuant à marcher aveuglément, à suivre les guides aveugles, ils se réveilleront un jour et pourront dire : « Ca y est, je suis enfin au paradis ! » Pourtant, mes bien-aimés, vous n’atteindrez pas le paradis en suivant la foule, en suivant un modèle extérieur. Vous n’atteindrez le paradis qu’en étant qui vous êtes, en suivant votre soi supérieur, en étant ce soi supérieur en action qui s’exprime à travers vous. C’est ainsi que vous serez au paradis, car le paradis est un état de conscience – d’unité, d’intégration entre votre être supérieur et votre être inférieur. Et c’est l’état de liberté ultime, d’être libre, d’être la liberté même en exprimant votre flamme divine et votre individualité.

C’est bien sûr ce que nous souhaitons pour tous nos étudiants. Pour progresser vers cette liberté, il est impératif de tenir compte de l’avertissement d’El Morya concernant l’état de jugement, de jugement moralisateur, qui vous pousse à tout comparer à une norme qui n’est pas vraiment définie clairement. À y regarder de plus près, vous constaterez que c’est illogique et que cela provient souvent de personnes très égocentriques, égoïstes, critiques et tellement ancrées dans la peur qu’elles ressentent le besoin de tout contrôler. Elles inventent donc cette norme comme moyen de contrôle, comme moyen de comparaison. Veuillez le reconnaître si vous avez été affectés par cette conscience qui, comme je l’ai dit, imprègne la plupart des organisations spirituelles et religieuses de la planète. Comprenez qu’elle vient de la dualité et utilisez les outils que nous vous avons donnés pour vous élever au-dessus.

Une superposition dans l’esprit
Car laissez-moi vous dire avec une certitude absolue que tant que vous ressentez le besoin de juger qui que ce soit, y compris vous-mêmes, vous n’êtes pas libres d’être qui vous êtes. Car, voyez-vous, ce qui se passe lorsque vous jugez, c’est qu’une superposition se crée dans votre esprit, dans votre esprit analytique. C’est comme le fonctionnement d’un ordinateur : tout ce qui se passe dans votre vie, tout ce qui vous parvient, est filtré par cet ordinateur, qui le compare instantanément à la base de données de cette norme qu’il a créée ou acceptée.

Il existe désormais une étape intermédiaire entre ce qui vous arrive et votre réaction : votre réaction ne vient plus spontanément de l’intérieur. Elle n’est pas créée par votre être supérieur, elle ne vient pas de lui. Car, soudain, chacune de vos actions doit se conformer à cette norme, et votre ordinateur vous tombera dessus si vous ne la respectez pas. Ce n’est bien sûr pas l’innocence de l’esprit d’enfant, car l’innocence de l’esprit d’enfant réside dans sa capacité à réagir spontanément à la vie. L’enfant n’analyse ni ses actions ni ses réactions. Il réagit simplement spontanément, joyeusement et avec amour.

Oui, je sais que vous direz que beaucoup d’enfants font des erreurs ou commettent des actes égoïstes. Il est vrai que l’on ne peut rester dans cet état d’enfance toute sa vie d’adulte, mais je parle d’un sentiment d’innocence supérieur. Car, comme je l’ai expliqué, lorsque vous vous alignez avec votre être supérieur, vous faites spontanément ce qui est juste, ce qui est dans le cadre de votre volonté supérieure. Ainsi, il vous devient possible d’agir spontanément comme il se doit. Vous n’avez donc plus besoin de tout analyser avant d’agir ou de réagir à une situation.

Au lieu de ce standard inférieur créé dans le royaume de la dualité, vous avez un standard plus élevé, celui d’être tellement alignés avec votre être supérieur que vous savez spontanément ce qui est juste et faites ce qui est juste. Il s’agit alors d’une forme d’intégration et d’unité supérieure à celle du niveau inférieur, où vous avez encore besoin d’une direction extérieure. Car voyez-vous, nous, les maîtres ascensionnés, sommes plus qu’heureux de vous donner une direction divine pour vous aider à progresser sur le chemin, mais il arrive un moment où vous devez devenir autonomes. Nous ne pouvons donc pas continuer à vous donner ces directives qui vous dictent quoi faire, de sorte que vous n’ayez pas à puiser dans votre être intérieur pour prendre les bonnes décisions.

Nous ne pouvons pas réaliser votre ascension à votre place
Nous savons comment ascensionner, mais nous ne pouvons pas vous diriger jusqu’au bout. Car, en fin de compte, vous devez cheminer seul, avec votre propre connaissance et votre propre être intériorisés, afin de pouvoir franchir le chas de l’aiguille qui mène à votre être intérieur, à la liberté, à l’intériorisation, à la sagesse et à l’amour. Voyez-vous, mes bien-aimés, si nous avions pu réaliser votre ascension pour vous, vous auriez déjà ascensionné. Et ainsi, la prise de conscience est que nous ne pouvons pas faire à votre place ; vous devez ÊTRE pour vous-mêmes.

Et c’est bien sûr notre joie de voir nos étudiants atteindre cet état d’être, cet état de liberté. C’est ce que nous désirons. Nous ne souhaitons pas que vous deveniez des robots qui nous suivent aveuglément, même si nous ne sommes pas des leaders aveugles. Mais précisément parce que nous sommes des leaders lucides, nous voulons que vous deveniez des étudiants lucides afin que vous deveniez des maîtres à part entière.

Mes bien-aimés, puis-je seulement vous transmettre la liberté de vous élever au-dessus de cet état de jugement, de cette façon de tout analyser, de tout comparer à des normes inexistantes ou totalement illogiques ? Puis-je seulement vous transmettre la liberté de vous libérer de tout cela et de vous unir à votre être supérieur, afin de vous libérer de toute norme extérieure et d’être le Christ vivant, laissant votre lumière briller, indépendamment de ce que le monde en pense.

C’est une telle joie, une telle liberté, un tel sentiment d’être un avec Dieu, un avec toute vie, qu’on a du mal à l’imaginer. Pourtant, je désire vous en transmettre au moins une vision, afin que vous sachiez que c’est un état si joyeux qu’une fois atteint, vous repenserez à vos difficultés actuelles et à votre cheminement spirituel et vous direz : « Peu importe ce que j’ai dû traverser pour atteindre cet état d’esprit, cela en valait la peine. »

Votre travail volontaire
Mes bien-aimés, tout effort et toute difficulté disparaîtront vraiment lorsque vous atteindrez cet état d’innocence et de liberté. Vous vous sentirez littéralement renaître spirituellement, comme l’a dit Jésus. Vous vous sentirez comme un être nouveau en Christ. Et vous regarderez en arrière et vous vous direz : « Mais pourquoi ai-je mis si longtemps pour transcender cette conscience si irréelle ? » Pourtant, la réalité est que beaucoup d’entre vous ont transcendé cette conscience depuis longtemps, mais vous vous êtes portés volontaires pour assumer une partie de la conscience planétaire et la transformer, pour alléger le fardeau et ouvrir la voie aux autres.

Et donc, encore une fois, même si vous traversez des épreuves en ce moment, si je pouvais au moins vous faire comprendre qu’elles ne sont peut-être pas les vôtres, que vous les avez créées vous-mêmes, mais que vous les portez pour les autres, je pense que cela vous faciliterait la tâche. Car vous savez qu’il existe un but supérieur, et vous savez qu’un jour, vous l’aurez transformé, vous pourrez vous débarrasser de ce joug et être libre dans la lumière et l’amour de votre propre Présence JE SUIS.

Voilà mon véritable désir pour vous. J’espère que vous méditerez mes paroles, que vous examinerez votre cheminement, votre engagement auprès d’une organisation spirituelle et que vous verrez si cette organisation ou cet enseignement vous prive de votre innocence et de votre liberté. Cela ne signifie pas qu’il y ait un problème avec cet enseignement ou cette organisation, du moins pas nécessairement. Mais cela signifie qu’il y a un problème dans votre approche, et que vous devez aspirer à ce non-attachement du Bouddha, si magnifiquement décrit hier par Gautama Bouddha.

Relisez les enseignements que nous avons donnés lors de cette conférence. Ne vous contentez pas de les lire une fois et de penser que vous avez terminé. Relisez-les, y compris ceux qui seront donnés demain, et efforcez-vous de les intérioriser plus profondément que jamais. Et si vous le faites, je sais que vous ressentirez une liberté plus grande que vous n’auriez jamais cru possible. Vous ressentirez un changement dans votre approche du chemin spirituel et vous entrerez progressivement dans l’intimité de l’innocence de l’enfant, dans l’unité avec votre être supérieur, dans l’unité avec le Fleuve de Vie et dans la sensation de fluer avec lui, ce qui est l’état ultime de liberté et de joie.

Je vous laisse donc avec ces réflexions, car je ne souhaite pas vous accabler en vous parlant des conditions du monde. Si vous pouviez seulement accéder à l’innocence de l’enfant, vous pourriez, grâce à cette innocence, transformer davantage les fardeaux du monde que vous ne pourriez le faire en restant dans un état de conscience dualiste, celui d’analyser et de juger. Voyez-vous, l’innocence de l’enfant peut transformer mille fois plus que n’importe quel sérieux de l’adulte.

Alors osez être libres. N’ayez pas peur de la liberté. Ne vous accrochez pas à votre prison, dans laquelle vous vous sentez bien, car elle vous donne le sentiment profond de ce que vous avez le droit d’être et de ce que vous n’avez pas le droit d’être. Être ou ne pas être, c’est vraiment une question de volonté d’être libre ou de vous accrocher à cette prison que vous vous êtes créée et à la sécurité qu’elle semble offrir, par opposition à l’apparente insécurité de la liberté.

Alors osez être libres. Et je vous laisse avec la joie du cœur, la joie de vous voir si nombreux réunis, osant exprimer cette liberté, osant l’humour, osant simplement être enjoués. Mes bien-aimés, ce rassemblement a été un véritable moment de joie, et nous avons hâte de voir ce qui se passera demain. Je vous souhaite donc une bonne nuit.

Copyright © 2006 Kim Michaels
Traduit par Noël Wan

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