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Advienne que pourra !

Message dicté par Gautama Bouddha à travers Kim Michaels, le 3 octobre 2021, lors du webinaire pour la Corée – Être la porte ouverte pour la planète Terre. (8/8)

Je suis le Maître Ascensionné Gautama Bouddha. Jésus a parlé du fait que tant de chrétiens ne voient aucun lien entre lui et la technologie moderne. De nombreux bouddhistes peuvent certainement dire la même chose, parce qu’ils ne voient pas non plus de lien entre mon apparition très peu technologique il y a 2500 ans et la société occidentale hautement technologique, la société moderne d’aujourd’hui. Pourtant, j’occupe une fonction spirituelle sur cette planète en tant que Seigneur du monde.

Quel est le but de ma fonction ? Évidemment, d’élever les gens en conscience et je soutiens pleinement l’objectif d’éradiquer la pauvreté. Et bien sûr, je suis pleinement conscient, comme Saint-Germain et Jésus l’ont expliqué, que pour que cela se produise, pour que le niveau de vie matériel des gens soit élevé, nous avons besoin de nouvelles formes de technologie, car la solution ne peut venir que de la technologie.

Vous remarquerez que lorsque je suis apparu il y a 2500 ans, la population de la Terre était très, très faible par rapport à aujourd’hui. Par conséquent, la plupart des gens à l’époque, du moins dans la région où je suis apparu, avaient en fait un niveau de vie relativement confortable basé sur une société agricole. Vous avez vu diverses périodes dans le monde où il y a eu ces sociétés agricoles où les gens n’avaient peut-être pas un style de vie matériel riche, mais ils ne mouraient pas de faim non plus et ils ne craignaient pas vraiment d’où allait venir leur prochain repas. Le prix à payer, bien sûr, était qu’ils passaient la plupart de leurs heures de veille à travailler pour maintenir un niveau de vie matériel, une vie physique.

Il est clair que dans ces sociétés, la seule façon pour les gens de se concentrer sur la croissance spirituelle était de se retirer dans une sorte de monastère ou de lieu de retraite où ils n’avaient pas à consacrer toutes leurs heures de veille à leur subsistance physique. C’était le modèle qui était assez réaliste à l’époque, mais depuis, bien sûr, avec l’immense croissance de la population mondiale, on se retrouve dans une situation où une société agricole ne peut pas fournir un bon niveau de vie matériel à autant de personnes. Pas plus, bien sûr, que la société matérielle ou technologique ne peut le fournir. Néanmoins, il faut dire que si les ressources disponibles étaient réparties plus équitablement, la pauvreté, du moins dans ses formes extrêmes, pourrait certainement être considérablement atténuée.

Comme toujours, le problème n’est pas seulement la technologie, le problème est la mentalité, l’idéologie et surtout l’idéologie qui prend de nombreuses formes spécifiques, mais que toutes ces formes valident l’existence d’une petite élite qui a un niveau de vie très différent de celui de la population générale. Vous avez ces idéologies, que j’appelle les idéologies générales globales, qui sont au-delà des idéologies plus spécifiques et de l’élitisme. Et la division de la société en catégories ou classes distinctes est précisément l’une de ces idéologies sous-jacentes. Bien sûr, c’est ce que j’ai tenté en partie d’aider les gens ou les sociétés à dépasser à l’époque. Vous verrez que lorsque je suis apparu sur terre, il y avait une société, une société agricole, dominée par l’hindouisme et l’hindouisme avait cette division très, très claire des êtres humains en quatre castes et vous voyez même que le système des castes est aujourd’hui perpétué et soutenu par la religion hindoue. Naturellement, ce que j’ai essayé de faire, c’est de créer une religion qui n’accepterait pas ou ne serait pas basée sur une telle division des gens.

Quand vous regardez le bouddhisme, vous voyez que la conscience de la division s’est glissée dedans et qu’il y a ceux qui font la distinction entre les bouddhistes et les non-bouddhistes, il y a différentes sectes ou variations du bouddhisme. Certaines se considèrent comme supérieures et considèrent les autres sectes comme inférieures, etc. Et il y a ceux qui considèrent que la classe des prêtres de la religion bouddhiste est en quelque sorte supérieure à la population générale, mais même la population générale est supérieure à ceux qui ne sont pas prêts à recevoir un quelconque enseignement spirituel. Encore une fois, vous trouvez ces divisions dans la société et c’est, bien sûr, ce que j’ai essayé d’aider les gens à surmonter en les aidant à surmonter la conscience de la dualité.

C’est, bien sûr, la conscience de la dualité qui en est le fondement, pourrions-nous dire, et aussi la méthode pour créer ce genre de division. Je veux vous donner ici quelques enseignements qui s’appuient sur ce que nous avons donné auparavant, mais qui vont un peu au-delà. Vous pouvez regarder certains des enseignements que nous avons donnés sur les êtres déchus, ceux qui ont vraiment entraîné la planète Terre dans une spirale descendante en apportant ici une interprétation plus extrême de la dualité. Nous avons dit que les sociétés avaient glissé dans la dualité auparavant, mais pas dans les formes agressives de la dualité et c’est ce que les êtres déchus ont apporté ici. Nous avons dit que les êtres déchus forment une élite du pouvoir en incarnation et qu’ils forment divers groupes dans les domaines émotionnel, mental et identitaire. Nous avons également dit que leur objectif est de prendre le contrôle de la Terre, des gens de la Terre, dans le cadre de leur mobile plus vaste visant à prouver que Dieu a tort.

Ce que je souhaite aborder ici est le sujet du contrôle. Il peut sembler qu’il existe certaines sociétés sur terre où une petite élite exerce un contrôle quasi total. Il peut s’agir de dictatures, de nations communistes, par exemple l’Union soviétique sous Staline, l’Allemagne sous Hitler, la Chine sous Mao et bien d’autres exemples, la Corée du Nord sous le régime actuel. Vous pouvez penser, sur la base de cela, que les êtres déchus sont capables d’atteindre un très haut degré de contrôle sur les sociétés. Il y a des gens qui pensent que les êtres déchus ont un haut degré de contrôle sur les sociétés qui sont devenues des démocraties et que ces sociétés sont en réalité des dictatures, mais la réalité est que même dans un pays aussi contrôlé que l’Union soviétique, les êtres déchus n’avaient pas un contrôle total.

Ils n’ont jamais eu le contrôle total sur la Terre et ils ne l’auront jamais et pourquoi en est-il ainsi ? Eh bien, c’est parce que les êtres déchus sont victimes de leur propre psychologie. Qu’avons-nous dit que les êtres déchus ont fait ? Ils sont tombés dans la conscience de la dualité, ils ont été complètement enveloppés, dominés, aveuglés, piégés, identifiés à la conscience de la dualité. Mais que se passe-t-il dans la conscience de dualité ?

Vous prenez la globalité de la conscience humaine, vous vous concentrez sur un domaine particulier, et vous l’élevez au statut d’être absolu, c’est vrai, c’est une idéologie supérieure, la religion supérieure, quoi que vous ayez. Et vous l’utilisez pour dire voici la norme à laquelle nous allons mesurer ce qui est bien et mal, bon et mauvais, et vous pourriez penser que les personnes qui s’emparent de ce privilège, que l’on a appelé le privilège de définir le problème ou de formuler le problème, ont le contrôle parce que lorsqu’ils contrôlent la norme à laquelle tout est mesuré, ils ont la possibilité de contrôler la pensée des gens.

Cependant, dans la dualité, vous ne pouvez jamais avoir un contrôle total pour la simple raison que lorsque vous prenez un élément d’un tout et l’élevez à un statut supérieur, vous créez un déséquilibre fondamental et inévitable. Nous avons parlé de la deuxième loi de la thermodynamique qui cherche à ramener toute chose à son état d’énergie le plus bas possible, mais nous pourrions également dire qu’il s’agit en fait d’une illustration de la loi cosmique de l’équilibre. Ce n’est pas que la loi de l’équilibre ou même la deuxième loi de la thermodynamique, d’ailleurs, cherche à tout ramener à un état indifférencié. La loi cosmique est mise en place pour assurer la croissance vers des états de plus en plus élevés, mais elle est mise en place pour assurer une croissance durable, une croissance continue, une croissance progressive.

Ce que vous faites dans la dualité, c’est que vous vous séparez de cette croissance continue et durable et vous créez un état déséquilibré où vous dites que, au lieu de la croissance de l’ensemble, vous voulez une croissance localisée de cette idéologie particulière, de ce groupe particulier de personnes, de cette élite, et cela ne peut se produire qu’en prenant quelque chose de l’ensemble. En d’autres termes, un petit groupe de personnes prend quelque chose de l’ensemble et c’est ce qui viole la loi cosmique de l’équilibre, car lorsque l’ensemble n’est pas en équilibre, la loi cosmique le ramène vers l’équilibre.

Il y aura toujours une force d’attraction qui ramènera tout déséquilibre vers l’état d’équilibre. C’est ce que nous avons décrit comme une caractéristique de la conscience de la dualité : lorsque vous créez un extrême dualiste, cela génère en même temps un extrême dualiste opposé. C’est ce que le philosophe Hegel a décrit comme la dialectique où une idée ou une théorie devient une thèse qui génère une antithèse, il y a une lutte entre elles, le résultat de cette lutte est un nouvel état, une synthèse, mais cette synthèse devient la thèse suivante qui génère une autre antithèse conduisant à une autre lutte et ainsi de suite, encore et toujours, à l’infini. Hegel pensait que c’était ainsi que le progrès se produisait et que c’était la seule façon dont le progrès pouvait se produire. C’était la limite de sa vision.

C’est seulement ainsi que les choses fonctionnent dans un état de déséquilibre, parce que lorsque vous avez un équilibre, il y a encore de la croissance, mais il n’y a pas de lutte, il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de tension entre deux extrêmes. Tout ce qui se passe dans un état d’équilibre sur une planète naturelle cherche à élever l’ensemble. Ce n’est que lorsque vous cherchez à élever une partie du tout au détriment du reste du tout que vous avez un déséquilibre, une opposition et la lutte dialectique. Ce que Hegel et Marx ont fait, c’est de regarder l’état de déséquilibre qui apparaît sur terre et d’essayer de l’utiliser pour créer une société plus idéale qui ne connaîtrait pas le conflit. Bien sûr, cela ne peut jamais être fait, une forme de déséquilibre ne peut pas conduire à l’harmonie et à la plénitude, elle ne peut que conduire à une autre forme de déséquilibre.

Pourquoi dis-je que les êtres déchus n’ont pas le contrôle ? Parce qu’à chaque fois qu’ils prennent une idée particulière, un groupe de personnes, une religion et l’élèvent à un statut supérieur, ils créent un opposé. Cela signifie qu’ils ne pourront jamais atteindre l’état dont ils rêvent, où ils ont maintenant un contrôle permanent qui ne peut jamais être menacé. Il y aura toujours une opposition ou une menace à leur contrôle. Ceci est bien sûr insupportable pour les êtres déchus, ils doivent donc toujours chercher à détruire l’opposition. C’est pourquoi vous voyez que toutes ces idéologies dualistes contiennent toujours l’idée qu’il y a un bien et un mal. Il y a les gens qui travaillent pour le bien, ceux qui travaillent pour le mal et ceux qui travaillent pour le bien doivent détruire ceux qui travaillent pour le mal, il y a donc une lutte permanente. C’est simplement intégré dans la dualité. Mais, maintenant, regardez la psychologie des êtres déchus. Que se passe-t-il dans la psychologie d’un être déchu ? Eh bien, comme d’autres maîtres l’ont dit, lorsque vous êtes venus sur Terre en tant qu’avatar, vous avez reçu le traumatisme de la naissance cosmique, mais lorsque les êtres déchus dans la sphère où ils sont tombés ont été confrontés aux maîtres ascensionnés et au fait qu’il y avait un pouvoir supérieur au leur, ils ont également reçu un traumatisme ou ils ont créé un traumatisme, ce qui est vraiment ce que vous avez fait aussi.

Depuis lors, les êtres déchus ont essayé de compenser ce traumatisme où ils ont ressenti une perte. Ils essaient d’atteindre le contrôle afin de se mettre dans un état d’esprit où ils peuvent se sentir en paix afin de ne pas être divisés, traumatisés dans la douleur à cause de leur traumatisme. Bien sûr, cela ne peut pas être fait par les êtres déchus parce qu’ils le font à travers la conscience de la dualité, qui doit créer une opposition. Il y a toujours une paire d’opposés. Alors, qu’est-ce que cela signifie ?

Cela signifie qu’un être déchu, un être déchu particulier, va maintenant élever une religion particulière, disons, comme étant supérieure. Il croit alors que s’il peut créer un état sur terre où tout le monde est adepte de cette religion et où il n’y a aucun défi, aucune opposition à celle-ci, alors il aura la paix de l’esprit. Il aura alors le contrôle. Il pourra alors sentir qu’il a tout pouvoir, ce qui est la seule façon pour un être déchu de concevoir qu’il puisse avoir la paix de l’esprit. Ce n’est pas vraiment qu’un être déchu s’efforce d’avoir l’esprit en paix, mais il s’efforce de trouver une sorte d’équilibre qui lui permette de sentir qu’il a le contrôle, et la seule façon de concevoir cela est d’avoir un pouvoir incontesté. Peu importe comment l’être déchu se bat, il ne peut jamais atteindre cet état dans le physique et, par conséquent, il ne peut jamais atteindre l’état psychologique où il sent qu’il a le contrôle, qu’il a le pouvoir, qu’il est incontesté.

Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que, comme nous l’avons dit, les êtres déchus, la psychologie d’un être déchu, est vraiment la définition ultime du trouble du dédoublement de la personnalité, du trouble obsessionnel compulsif. Un être déchu peut sembler contrôler la situation, comme par exemple Staline qui contrôlait physiquement l’Union soviétique parce que tout ce qu’il disait, les gens le faisaient. Mais si vous examinez la psychologie de Staline, vous verrez qu’il ne contrôlait absolument pas son état d’esprit car il se sentait constamment menacé, il avait constamment peur, il cherchait constamment à éradiquer les menaces potentielles en tuant même ses proches collaborateurs. C’était à peu près la même chose pour Mao et Hitler. Ce que vous voyez ici, c’est que les êtres déchus sont piégés dans ce besoin obsessionnel compulsif de chercher à créer un état que nous pourrions dire de tranquillité ou du moins de ne pas être menacés, mais ils cherchent à le faire en détruisant quelque chose d’autre.

Bien sûr, aucune paix et aucun équilibre ne peuvent être créés par la destruction, mais les êtres déchus ne verront jamais cela à partir de la conscience de la dualité. Dans un sens, nous pourrions dire qu’il peut sembler qu’un être déchu a le contrôle à l’extérieur, mais à l’intérieur, cet être déchu réagit constamment et bien sûr, s’il réagit à des circonstances au-delà de son contrôle, comment peut-il avoir le contrôle ? C’est impossible. Les êtres déchus ne sont jamais maîtres de leur propre psychologie. Ils réagissent toujours à des menaces réelles ou perçues.

Quand je dis ‘réelles’, c’est bien sûr entre guillemets, bien que vous puissiez dire qu’il y a des menaces qui sont réellement physiques et d’autres que les êtres déchus inventent simplement dans leur esprit. En réalité, lorsque vous réalisez cela en tant qu’étudiant spirituel, vous réalisez bien sûr que la psychologie d’un être déchu n’est pas fondamentalement différente de la psychologie des êtres humains. Elle est simplement plus extrême. En tant qu’étudiant spirituel, tant que vous avez un traumatisme de naissance, vous êtes également dans cet état d’esprit de réaction à des circonstances qui semblent échapper à votre contrôle et vous faites cela pour créer un certain sens d’équilibre, de tranquillité, de paix de l’esprit.

Lorsque vous réalisez cela, vous réalisez qu’il y a une très vieille conscience sur la planète Terre, un très vieil élan, même une bête collective qui cherche à pousser les gens à créer ce sentiment de tranquillité par une variété de moyens. L’un d’entre eux, par exemple, est un moyen physique où vous cherchez à construire un château aux murs épais qu’aucun ennemi ne peut pénétrer, vous cherchez à rassembler pour vous des provisions afin de pouvoir y rester très longtemps comme le faisaient les soi-disant leaders de la société médiévale dans leur réaction basée sur la peur. Ou vous pouvez le faire de bien d’autres façons, par la science, par la technologie, en contractant une assurance pour ceci ou pour cela, une assurance-vie ou une assurance pour tout ce que vous pouvez imaginer, ou en amassant suffisamment d’argent pour penser que vous pouvez acheter votre sortie de n’importe quel problème. Mais vous pouvez aussi chercher à le faire par le biais d’un enseignement religieux ou spirituel. Vous voyez comment Jésus parlait des chrétiens qui se sont mis dans un état où ils ont ce qu’ils pensent être un sens de l’équilibre parce qu’ils sont sûrs qu’ils seront sauvés quand Jésus reviendra et qu’ils sont sûrs que tout ce qu’ils doivent faire ici est de maintenir leur style de vie confortable et peut-être de donner un peu d’argent à des œuvres de charité.

Vous voyez dans le bouddhisme, combien de personnes, même beaucoup de bouddhistes dans les monastères ont créé un état similaire d’équilibre et de tranquillité apparents parce qu’ils pensent que tout ce qu’ils doivent faire est de continuer à vivre leur style de vie monastique et de remplir les exigences des prières et des chants et des exercices et de la méditation et ceci et cela. En d’autres termes, c’est la voie extérieure, la voie automatique où l’on pense pouvoir atteindre le paradis ou le nirvana sans regarder sa propre conscience et la changer.

Bien sûr, comme nous l’avons dit plusieurs fois, il y a des étudiants qui ont trouvé les enseignements des maîtres ascensionnés et qui ont essayé de faire la même chose avec les enseignements des maîtres ascensionnés et c’est bien sûr possible. C’était plus facile à faire dans les dispensations précédentes, c’est beaucoup plus difficile à faire dans celle-ci parce que, pour la première fois au moins dans l’histoire connue, nous avons essayé de faire tout ce qui était possible pour exposer ces mécanismes psychologiques de sorte que la seule façon de rester dans cet enseignement et de construire un sentiment de tranquillité est d’ignorer ou de nier des aspects considérables de l’enseignement. Ceux d’entre vous qui ont l’esprit ouvert se rendront bien sûr compte que vous ne pouvez pas être une porte totalement ouverte si vous utilisez l’enseignement de cette manière. Vous devez vous mettre dans un état, dans lequel la plupart d’entre vous se trouvent déjà, de volonté d’examiner continuellement votre psychologie, de résoudre ce qui doit être résolu, de vous élever, afin que vous puissiez vraiment être des portes ouvertes.

Ce que vous pouvez également atteindre de cette manière, c’est bien sûr un état plus réel de paix intérieure. Nous avons dit qu’il y aura toujours des illusions que vous devrez surmonter jusqu’à votre ascension, mais nous avons également dit que cela ne signifie pas que vous devez vivre le reste de votre temps dans l’incarnation dans cet état d’esprit déficitaire où vous avez l’impression d’être à la traîne, d’être inadéquat, qu’il y a toujours quelque chose que vous n’avez pas fait ou que vous auriez dû faire. Ce que vous pouvez vraiment atteindre, c’est ce point d’acceptation. Vous accepter comme un étudiant qui est prêt à suivre le chemin et à toujours chercher la prochaine chose que vous devez voir en vous, dans votre psychologie. Une fois que vous aurez dépassé ce point où vous avez ce que nous avons appelé la résistance à voir quelque chose en vous, alors vous aurez en fait une certaine paix intérieure parce que s’il n’y a rien que vous ayez peur de regarder en vous, il n’y a rien que vous ne puissiez surmonter dans votre propre psychologie et s’il n’y a rien que vous ne puissiez surmonter dans votre propre psychologie, il n’y a rien au monde que vous deviez craindre.

Pourquoi les gens ont-ils peur des conditions extérieures ? Ils ont diverses raisons. Ils disent : « J’ai peur de tomber malade, d’avoir mal, de ceci et de cela. » Eh bien, oui, c’est compréhensible. Mais néanmoins, pourquoi craignent-ils une situation extérieure qui ne s’est pas encore manifestée ? Parce qu’ils ont peur de l’effet psychologique qu’elle aura sur eux. Comme nous l’avons déjà dit, ce n’est pas la condition extérieure qui vous fait souffrir. La douleur existe dans votre esprit. Même la douleur physique existe dans votre esprit, ou du moins suscite une réaction dans votre esprit. C’est ce qui la rend insupportable. En fait, vous craignez toujours votre réaction aux conditions extérieures plutôt que les conditions extérieures elles-mêmes. Mais si vous savez qu’en examinant votre réaction et le moi séparé qui la sous-tend, vous pouvez surmonter cette réaction, pourquoi avez-vous besoin de craindre la réaction ? Et si vous ne craignez pas la réaction, pourquoi devez-vous craindre la condition ?

En vérité, ce que certains d’entre vous sont prêts à commencer à reconnaître, c’est qu’il n’y a aucune raison de craindre une quelconque condition sur terre. C’est en partie ce que Jésus a démontré en se laissant crucifier. Vous pourriez dire que si être crucifié et endurer cette douleur temporaire était ce qui qualifiait Jésus pour s’élever, cela ne valait-il pas la peine pour lui de passer par cette douleur temporaire ? Vous pouvez regarder Jésus après son ascension et il pourrait repenser à ces jours de douleur, mais quelle importance cela aurait-il pour lui ? Dans l’état ascensionné, tout ce que vous avez rencontré sur terre a-t-il encore de l’importance pour vous ?

Quel est, selon nous, le véritable but de la Terre, de ce que vous vivez sur la Terre ? C’est l’élévation de la conscience. Une partie de l’élévation de la conscience implique que vous devez surmonter quelque chose en vous – un moi séparé, peu importe. Pour le surmonter, vous devez le voir. Pour le voir, que doit-il se passer ? Eh bien, parfois vous pouvez le voir à travers un processus interne. Mais il y a certaines choses que vous ne pouvez pas voir ou que vous pouvez au moins voir plus rapidement lorsqu’elles sont déclenchées par des conditions extérieures.

Quel est le but de toute expérience que vous pourriez avoir sur terre ? C’est de rendre visible en vous une condition qui vous limite – c’est pourquoi vous avez une réaction désagréable – afin que vous puissiez voir cette condition, la résoudre et vous en libérer. Et une fois que vous êtes libérés de cette condition à l’intérieur de vous, la condition extérieure n’a plus d’importance. Si vous n’avez pas de réaction négative à cette condition, quelle importance a-t-elle encore ? Elle n’entrave pas votre croissance spirituelle.

Lorsque vous commencez à contempler cela, vous pouvez arriver à ce point où vous pouvez faire un changement conscient et vous pouvez dire : « Pourquoi ai-je peur de toutes ces conditions qui pourraient se produire ? Pourquoi ai-je besoin de craindre toutes ces conditions ? Tout ce qui peut arriver, va provoquer une réaction. Lorsque je vois cette réaction, c’est une occasion de chercher les illusions, les moi séparés qui causent la réaction, de résoudre ces illusions, de laisser mourir les moi séparés et alors je suis libre. Pourquoi ai-je peur que certaines choses m’arrivent si elles servent en fait à ma libération finale et à mon ascension ? Pourquoi dois-je craindre une quelconque condition ? Ne puis-je pas simplement dire : ‘Advienne que pourra’ ? »

Essayez de vous asseoir un jour dans un endroit paisible, fermez les yeux, concentrez-vous sur votre cœur et dites ‘advienne que pourra’. Et puis cherchez la réaction qui vient de l’extérieur de votre cœur, en particulier de vos chakras inférieurs, de votre corps émotionnel. Voyez quelle réaction vous obtenez. Essayez de suivre cette réaction. Essayez de voir si vous pouvez identifier un moi séparé. Voyez la croyance qui se cache derrière. Qu’est-ce que vous craignez vraiment ? Pourquoi pensez-vous que c’est une condition si terrible qui doit être évitée ? Vous verrez qu’il s’agit de votre réaction intérieure, mais vous pouvez y remédier. Vous ne pouvez peut-être rien faire contre la condition extérieure, mais vous pouvez faire quelque chose contre votre réaction. N’est-ce pas là l’objet de nos enseignements ?

Pourquoi le craignez-vous vraiment ? Pourquoi pensez-vous que vous devez en avoir peur ? Et cela peut progressivement, et je vous l’accorde, cela prendra un certain temps pour chacun d’entre vous, cela peut vous amener au point où vous pouvez dire : « Eh bien, tout ce que je rencontre sur terre n’est qu’une expérience. Ce n’est pas vraiment réel dans le sens où cela a un pouvoir sur moi, où cela peut me définir. » Et lorsque vous pouvez considérer tout ce qui pourrait arriver comme une expérience parmi tant d’autres, alors vous pouvez surmonter cette peur que tant de gens associent au futur, où ils craignent que quelque chose puisse arriver.

Lorsque j’étais dans l’incarnation, j’ai passé six ans dans la forêt, assis là à affamer mon corps, à faire face à diverses conditions dans le corps. J’ai appris par ce biais qu’aucune condition corporelle n’a de pouvoir sur mon esprit, à moins que je ne lui donne ce pouvoir. J’ai acquis grâce à cela un certain détachement par rapport au corps et à ce qui pourrait lui arriver. Et au-delà, de ce qui pourrait m’arriver dans l’octave physique. Pendant la dernière partie de mon service, certainement après être revenu enseigner, je n’avais aucune crainte de l’avenir. Vous pourriez dire : « C’est assez facile, vous avez eu une vie facile. » Oui, mais j’étais encore incarné dans une conscience collective particulière et elle m’impactait constamment comme elle le fait pour tout le monde. Et c’est seulement parce que je n’ai pas réagi aux démons de Mara, que j’ai été libéré de cela.

Indépendamment de ce qui se passe dans les conditions extérieures, vous avez toujours le potentiel de vous libérer de votre réaction et, par conséquent, vous ne pouvez pas être tentés par les démons de Mara. Qu’est-ce qui provoque une réaction ? Pourquoi réagissez-vous négativement à certaines circonstances et pas à d’autres ? C’est parce que dans votre esprit, vous avez une norme qui dit : « Ceci devrait m’arriver et ceci ne devrait pas m’arriver. »

Lorsque quelque chose se produit qui est dans la catégorie « ceci devrait arriver », vous ressentez un sentiment positif. Vous avez une réaction positive. Mais quand quelque chose se produit qui est dans la catégorie « ne devrait pas arriver », vous entrez dans une réaction négative et vous pensez que c’est la seule façon dont cela peut être. Mais pourquoi est-ce la seule façon dont cela peut être ? C’est la seule façon dont cela peut être dans la conscience de la dualité, où vous avez une norme et un jugement de valeur. Mais lorsque vous vous libérez de la dualité, cela s’estompe. Pourquoi une circonstance serait-elle positive et une autre négative ? Pourquoi une circonstance conduirait-elle à une réaction extatique déséquilibrée et une autre à une réaction négative déséquilibrée ? Pourquoi y a-t-il quelque chose que vous devez essayer d’éviter ? Tout ce qui peut arriver est une expérience et tout ce qui vous arrivera est une circonstance susceptible de faire ressortir quelque chose dans votre psychologie que vous n’avez pas encore vu. N’est-ce pas là un point positif ?

Vous pouvez dire : « Mais il y a encore des expériences que je ne veux pas vivre sur terre. » C’est compréhensible. Mais il y a une différence entre craindre quelque chose et chercher à l’éviter et décider que vous ne désirez pas vraiment vivre cette expérience. Dans ce dernier cas, vous pouvez être prêts à dire : « Que dois-je faire pour éviter ce genre d’expérience ? Je dois chercher ce qui, dans ma psychologie, sera mis en évidence par cette expérience, puis je dois résoudre cette condition psychologique afin de ne pas avoir à faire l’expérience de cette condition extérieure. »

Il n’y a pas de punition ici. Il n’y a pas de force dans le sens où tout se passe pour la résolution de la psychologie. Mais si vous résolvez la psychologie, vous n’avez pas besoin que l’événement extérieur se produise. À moins que vous ne fassiez cela pour porter une sorte de fardeau pour les autres. Il y a toujours des exceptions à chaque règle, mais pour la majorité d’entre vous, si vous résolvez la condition psychologique, vous n’aurez pas besoin de faire l’expérience de la condition extérieure. C’est aussi simple que cela.

Sur cette base, vous pouvez voir qu’il est possible et réaliste pour beaucoup d’entre vous qui ont appliqué cet enseignement pendant un certain temps, d’atteindre cet état d’équilibre, de paix. Mais cela n’est pas basé sur le déni. J’ai dit que beaucoup de bouddhistes ont le sens de l’équilibre, beaucoup de chrétiens l’ont. Mais c’est parce qu’ils nient quelque chose dans leur propre psychologie. Ils l’ignorent. Ils refusent de l’examiner et, par conséquent, ils ont l’illusion de la tranquillité sans réelle tranquillité. Mais il vous est possible, en appliquant nos enseignements, d’atteindre cet état d’esprit. Où ces choses extérieures ne vous dérangent pas. Vous n’avez aucune réaction. Vous pouvez regarder les démons de Mara qui paradent devant vous et ne pas réagir. Cela signifie que vous avez alors la liberté mentale de vous demander réellement : « Quel genre d’expérience de vie est-ce que je veux vraiment pour le reste de cette vie ? » Et beaucoup d’entre vous seront alors capables de faire un changement et de réaliser « C’est en fait ce que je veux vivre parce que cela fait partie de ma croissance de vivre cela. C’est un désir que j’ai et en le traversant et en l’expérimentant, je peux me libérer de ce désir. »

Beaucoup d’entre vous arrivent à un point où ils savent qu’il est temps de changer leur vie, quelle que soit leur situation extérieure. Vous pouvez faire ce changement et vous pouvez avoir une expérience très différente de celle que vous avez eue auparavant. Et cette expérience fait partie de votre croissance. Elle peut aussi faire partie de l’expression du don que vous voulez apporter dans le cadre de votre plan divin. Certains d’entre vous se demandent peut-être : « Quel genre d’expérience je veux vivre et dire : je veux vivre l’expérience d’exprimer une certaine idée. »

Mais pour ce faire, vous devez apporter certains changements et ensuite vous pouvez apporter ces changements. Je ne vais pas préciser quel genre de changements il faut faire. Vous, bien sûr, vous remarquerez quand vous serez prêts à faire le changement. Ce n’est pas quelque chose que vous forcez avec l’esprit extérieur. C’est simplement quelque chose qui se produit lorsque vous avez atteint cet état de paix intérieure en résolvant votre psychologie et que vous vous posez alors consciemment la question suivante : « Quel genre d’expérience de vie est-ce que je veux, comme prochaine phase de ma vie ? »

Beaucoup d’entre vous trouveront qu’une fois que vous êtes clairs, une fois que vous n’êtes pas divisés dans votre esprit, les circonstances vont simplement se mettre en place et vous vous trouverez dans une situation différente. C’est la manifestation sans effort de circonstances différentes. C’est s’écouler avec la Fleuve de Vie, où vous ne résistez à rien. Vous n’essayez pas de forcer quelque chose à se produire. Vous êtes, pour ainsi dire, en train de regarder ce qui se passe. Vous regardez les choses se dérouler.

Maintenant, est-ce que c’est juste une fantaisie que je suis en train de mettre en place ici ? Est-ce quelque chose qui ne s’applique qu’à quelques personnes ? Non, cela s’applique à tous ceux qui sont prêts à appliquer l’enseignement et à résoudre la psychologie. Pourquoi est-ce réellement possible ? Pourquoi est-il possible que si vous changez votre état d’esprit, cela puisse avoir pour effet de changer vos circonstances extérieures ? Ce n’est pas ce que les gens appellent normalement l’esprit sur la matière. Il existe tout un mouvement de personnes qui essaient d’acquérir ce pouvoir de l’esprit sur la matière qui leur permet de forcer l’univers à leur donner ce qu’ils veulent. Ils peuvent changer par la force le plomb en or, ou ceci ou cela – tout ce dont ils rêvent. Mais il s’agit d’êtres déchus qui tentent d’utiliser ce que nous avons parfois appelé la magie noire pour matérialiser certains résultats.

Ce dont je parle, c’est d’une manifestation sans effort et sans force. Vous voyez, lorsque vous avez la résolution de la psychologie, vous n’avez plus besoin de forcer quoi que ce soit. Parce que vous ne cherchez pas à éviter quoi que ce soit. Vous ne cherchez pas à imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, ou à éloigner quelque chose de vous. Vous ne cherchez pas à le forcer à venir à vous ou à l’éloigner de vous. Comment se fait-il que, lorsque vous modifiez votre esprit, les circonstances extérieures se mettent en place ?

Eh bien, c’est possible grâce à un concept que j’ai donné il y a tant d’années, celui des origines interdépendantes. C’est un concept très profond. Nous en avons déjà parlé. Nous vous avons encouragé à le contempler, et je vous encourage à nouveau à le contempler progressivement. Vous devez reconnaître que vous avez grandi dans un monde moderne, qui est très largement basé sur, non seulement une vision de la vie basée sur la force, un paradigme basé sur la force, mais aussi un paradigme basé sur la séparation. Qu’ai-je dit à propos de la conscience de la dualité ? Regardez l’ensemble de la tapisserie de l’existence humaine – vous en tirez une chose et l’élevez et, en même temps, vous en rejetez d’autres. Vous créez un déséquilibre, mais dans les origines interdépendantes, il n’y a pas de déséquilibre, tout est lié.

Mais vous avez été élevés dans cette optique que les choses ne sont pas liées. Ce sont des entités séparées. Elles existent séparément. Il existe des choses distinctes qui peuvent être affectées par des causes distinctes. Quand vous regardez la science, la science moderne, vous voyez qu’elle est basée sur cette vision séparée. Vous pensez que vous pouvez regarder la tapisserie de l’univers, que vous pouvez en extraire un événement particulier, une condition particulière et que vous pouvez l’isoler et dire : « Ceci est un effet isolé et cet effet isolé a cette cause isolée. L’effet est provoqué exclusivement par cette cause et la cause a un effet exclusivement sur cette condition. » C’est la vision séparée, encore promue par la science occidentale, même si elle a été réfutée par la science occidentale, à savoir la physique quantique.

Vous devriez peut-être prendre le temps d’y réfléchir et de réaliser que la vision de causes séparées et d’effets séparés a été utile pendant un certain temps. C’était une phase nécessaire dans le passage de la vision religieuse et médiévale du monde à la vision plus rationnelle, scientifique et moderne du monde. Il ne s’agit pas de dire que c’était complètement faux. Il n’y avait rien de mal à ce que la société passe par cette phase, mais ce n’est qu’une phase ou, du moins, c’est censé l’être et cela ne peut pas amener la société ou la science au-delà d’un certain niveau.

En tant qu’étudiant spirituel, vous voulez réfléchir à la manière de libérer votre esprit de cette croyance. Vous pouvez vous demander, encore une fois, pourquoi vous craignez une circonstance particulière ? N’est-ce pas parce que vous pensez qu’il pourrait y avoir cette cause séparée qui pourrait vous affecter en tant qu’être séparé et que vous, en tant qu’être séparé, auriez une réaction à cette cause ? Et vous, en tant qu’être séparé, vous préféreriez l’éviter, vous préféreriez éviter cette cause ? Vous vous voyez comme un être qui existe dans un ensemble plus vaste. Vous le savez. Vous vivez sur une planète avec sept milliards d’autres personnes, il y a diverses conditions physiques, il y a quelque chose qui s’appelle le temps et s’il pleut, et que vous allez dehors, vous êtes mouillés. Vous savez que vous vivez dans ce tout, mais au lieu de regarder le tout, vous vous concentrez sur des aspects spécifiques du tout, et vous vous regardez comme un être séparé qui existe à l’intérieur du tout et vous pensez que cet être séparé, il y a certaines choses qui devraient lui arriver, et certaines choses qui ne devraient pas lui arriver.

Vous cherchez à amener dans la manifestation les choses qui devraient arriver et vous cherchez à forcer hors de la manifestation les choses qui ne devraient pas arriver, selon votre norme. Mais vous ne réalisez pas que, dans un sens, vous pourriez dire que vous êtes un être individuel et que vous avez un libre arbitre individuel, mais que vous existez dans un ensemble où il y a sept milliards d’autres êtres individuels avec un libre arbitre. Cela a-t-il vraiment un sens de penser que vous pourriez vous isoler de cet ensemble et ne pas être affecté par les choix de libre arbitre faits par d’autres personnes ? Est-il vraiment réaliste de penser de la sorte ?

De nombreuses personnes ont pensé de cette façon. Comme je l’ai dit, ceux qui ont construit ces épais murs de château et ont tenté de s’isoler, ils pensaient pouvoir s’isoler du tout, mais bien sûr, ils ne le pouvaient pas. Ils pouvaient donner l’impression pendant un certain temps qu’ils le pouvaient, mais en réalité, ils ne le pouvaient pas. L’idée entière que vous pourriez vous isoler du tout, vous protéger de certaines conditions – et en provoquer d’autres – est une illusion. Vous faites partie, que vous le vouliez ou non, de la tapisserie de l’humanité. Ce que je suggère ici, et ce qui arrive à ceux qui s’élèvent à un certain niveau de conscience christique et commencent à revêtir la conscience bouddhique, c’est que vous pouvez changer votre vision de la vie.

Vous pouvez commencer à contempler qu’il y a une autre façon de voir la vie que de la regarder du point de vue que vous êtes un individu séparé et que vous cherchez à éviter certaines choses et à en avoir d’autres. Vous pouvez réaliser que cela n’a vraiment aucun sens de dire qu’en tant qu’individu séparé, vous voulez ceci et vous ne voulez pas cela. Car en réalité, lorsque tout est interconnecté, cela peut très bien signifier que ce que vous voulez nécessite que quelqu’un d’autre ne l’ait pas et que ce que vous voulez éviter nécessite que quelqu’un d’autre l’ait. En d’autres termes, vous pourriez considérer le fait que si tout est un tout interconnecté, et que vous êtes dans ce tout, vous n’êtes pas vraiment une partie du tout, car vous n’êtes pas séparés du tout. Vous êtes simplement un aspect intégral du tout. Cela n’a pas vraiment de sens de dire : « Que veux-je en tant qu’individu séparé ? »

Il y a une façon entièrement différente de considérer la vie, et c’est de considérer la vie comme un individu connecté, comme quelqu’un qui est connecté au tout. Cela signifie que cela n’a pas vraiment de sens de dire : « Pourrais-je m’élever et devenir milliardaire, en prenant l’argent des autres ? » Vous pourriez être capables de le faire, comme certaines personnes l’ont fait, mais vous n’êtes pas vraiment séparés du tout. Lorsque vous créez un déséquilibre d’une certaine manière, vous ressentirez un déséquilibre à l’intérieur de vous-mêmes. Lorsque vous créez un déséquilibre qui affecte d’autres personnes, vous créez un déséquilibre psychologique qui vous affecte vous-mêmes. Vous créez également un opposé physique, qui peut vous affecter à un moment donné dans le futur, mais cela peut être reporté à une autre vie, de sorte que vous ne le voyez pas. Mais vous ferez l’expérience du déséquilibre psychologique et vous verrez que toutes les personnes qui ont, par exemple, atteint une grande richesse au détriment des autres, ont des déséquilibres psychologiques qui les affectent constamment.

Il existe une vision de la vie totalement différente de la vision séparée avec laquelle vous avez été élevés, programmés et exposés pendant de nombreuses vies. Il faut un certain outillage mental pour changer, mais ce que je vous donne est le stade initial de ce changement. Vous pouvez commencer à contempler et à vous libérer de cela. Vous pouvez alors commencer à cultiver cette conscience que vous n’êtes pas vraiment ici pour vous élever, du moins pas d’une manière qui crée un déséquilibre qui affecte les autres. Vous êtes ici pour élever l’ensemble.

Maintenant, comment cela s’articule-t-il avec le chemin spirituel et le chemin vers le Christ, où nous avons dit qu’au début du chemin, votre tâche la plus importante est de vous séparer de la conscience de masse ? Eh bien, cela peut sembler comme si vous vous sépariez de quelque chose et, en un sens, vous vous séparez de la conscience de masse. Mais qu’est-ce que la conscience de masse ? C’est la conscience de la séparation. Lorsque vous vous séparez de la conscience de la séparation, est-ce que vous vous séparez réellement de quelque chose, vous vous éloignez de quelque chose, ou est-ce que vous entrez dans la conscience de l’unité, de la connexion ? Vous ne pouvez pas vraiment vous séparer de la séparation. Vous pouvez seulement entrer dans la conscience qui est au-delà de la séparation, qui est l’unité. Vous réalisez que pour élever le tout, vous devez vous séparer de la conscience de masse afin d’élever votre conscience individuelle et, en faisant cela, vous créez la traction qui s’exerce sur le collectif.

La différence subtile qui apparaît est que certains étudiants chercheront à faire cela en se basant sur la motivation qu’ils veulent s’élever en tant qu’individus séparés. C’est ce que nous avons dit auparavant, qu’au 96e niveau, vous devez résoudre cette énigme où vous ne cherchez plus à vous élever en tant qu’individu séparé, vous voyez la connexion avec le tout. C’est la conscience christique, pas l’état ultime de celle-ci, mais certainement le stade initial. Lorsque vous faites la transition, vous réalisez que tout est interconnecté. Dans un sens, on pourrait dire que la psychologie de tous les habitants de la Terre est interconnectée. Il y a certains moi séparés que presque tout le monde possède. Il y a peu de moi séparés que tous les gens ont et il y a beaucoup, beaucoup de moi séparés que la plupart des gens ont.

Que va-t-il falloir pour élever l’humanité ? Que va-t-il falloir faire pour élever la conscience collective ? C’est que les moi séparés soient résolus. Mais comment ce processus peut-il se produire ? Il ne peut pas se produire collectivement, parce qu’il n’y a pas de prise de conscience collective, les gens sont divisés par les moi collectifs. Il n’y a aucune chance de créer ce sentiment que, au moins dans un avenir prévisible, nous avons tous un moi séparé et que nous devons tous le surmonter. Vous voyez cependant certains changements collectifs, mais ces changements collectifs ont été provoqués par un processus graduel où quelques individus ont commencé à changer et ensuite cela a créé l’élan qui a finalement fait changer plus de gens.

L’humanité s’élève parce que certaines personnes sont prêtes à regarder leur moi individuel séparé et à le résoudre. Cela crée un modèle, une piste, une matrice, un élan dans le collectif. Si une personne a vu à travers un moi séparé particulier, il y aura une autre personne qui trouvera plus facile de surmonter ce moi séparé, parce que la première personne l’a fait. Et puis il y aura une troisième personne qui trouvera cela encore plus facile et cela se répandra comme des anneaux dans l’eau, jusqu’à ce que vous atteigniez certains changements collectifs où soudain cela devient presque une connaissance commune, ou du moins on en parle. Vous pouvez voir, même de votre vivant, comment, dans le domaine du développement personnel, il y a eu certains changements où il est soudainement devenu à la mode de parler d’un problème particulier. En ce moment, vous pouvez voir comment le sujet des narcissiques devient beaucoup plus connu. Mais tout cela a commencé parce que certaines personnes étaient prêtes à travailler sur elles-mêmes et à tirer tout le monde vers le haut.

Cela signifie que vous pouvez maintenant revenir à mon concept selon lequel il y a certaines conditions que vous préféreriez éviter, puis vous pouvez dire : « Eh bien, il y a une condition que je préférerais éviter, mais elle m’est quand même arrivée, alors qu’est-ce que cela signifie ? » Eh bien, cela signifie peut-être que même si vous avez voulu éviter cela avec votre esprit extérieur, dans votre plan divin, vous aviez en fait le vœu d’assumer cette condition afin d’aider à résoudre la psychologie qui se cache derrière, et ainsi élever l’ensemble. En d’autres termes, ce qui vous arrive n’est pas quelque chose qui est dirigé contre vous, ce n’est pas quelque chose à laquelle vous devez résister. C’est quelque chose que vous devez embrasser et dire : « Qu’est-ce que je peux apprendre de cela ? Qu’est-ce que je peux voir en moi que j’avais besoin de voir ? Comment puis-je aider à résoudre quelque chose dans le collectif et ainsi élever le collectif ? » Encore une fois, cela fait partie du ‘advienne que pourra’. Quand vous dites ‘advienne que pourra’, cela ne signifie pas ‘advienne que pourra’ tant que c’est agréable. Cela signifie ‘advienne que pourra’. Et vous y ferez face avec un état d’esprit positif, vous chercherez à en tirer le meilleur parti, et vous serez satisfaits que ce que vous avez enduré fasse partie de l’élévation de l’ensemble.

Cela vous amènera à cet état d’esprit où vous ne résistez à rien. Et bien sûr, vous ne pouvez pas avoir la paix de l’esprit lorsque vous résistez ou cherchez à éviter quoi que ce soit. Comment le pourriez-vous ? Quel est le lien avec le sujet ‘devenir la porte ouverte’ ? Eh bien, n’est-il pas évident que plus vous avez de résolution dans votre psychologie, plus vous êtes ouverts à dire ‘advienne que pourra’, plus vous pouvez être une porte ouverte ? C’est toujours un défi, lorsque nous sommes dans une incarnation physique, d’être quelque peu aveuglés par l’ensemble des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, la conscience collective, nos propres quatre corps inférieurs, et nous ne voyons pas clairement avec un esprit conscient ce que nous mettons dans nos plans divins. Nous ne voyons pas la connexion plus large de la façon dont quelque chose que nous traversons, quelque chose que nous expérimentons contribue à élever le tout. Ce que vous pouvez arriver à cultiver, c’est cet état d’esprit selon lequel vous êtes ouverts non seulement à recevoir ces merveilleuses idées du royaume ascensionné, mais aussi à traverser toutes les circonstances que vous avez décidé dans votre plan divin de traverser et d’assumer afin d’aider à élever le collectif. Cela peut même être une maladie que vous assumez.

Ce que je cherche à vous donner, c’est cette vision que vous pouvez faire la paix avec le fait d’être sur terre, même si la planète Terre est aussi dense et aussi difficile qu’elle l’est actuellement. Cela ne signifie pas que je vous demande de nier les conditions rencontrées sur terre. Lorsque vous élevez votre conscience, vous en venez à voir toutes les conditions plus clairement. Mais vous arrivez également à les voir sans les jugements de valeur de la conscience de dualité et c’est ce que certaines personnes n’ont pas compris. Certaines personnes ont traversé ce que Saint-Germain a si soigneusement expliqué, avec les premiers stades de la christité, où vous pensez encore en termes de noir et blanc. Vous pensez encore que ceci est vrai, ceci est faux. Si ceci est vrai, alors le contraire doit être faux. C’est ainsi que vous pensez à un certain stade. C’est le début du discernement, mais ce n’est pas vraiment la christité, parce que la christité, c’est quand vous allez un peu plus haut, et que vous commencez à voir au-delà du jugement de valeur. Tant que vous êtes encore dans cet état d’esprit noir et blanc, vous aurez le jugement de valeur que ce qui est faux est aussi mauvais, c’est le mal, il faut l’éviter, il ne devrait pas être là.

Lorsque vous vous élevez dans la conscience du Christ, vous réalisez que tout ce qui est ici est une manifestation du libre arbitre. En allant encore plus haut dans les niveaux bouddhiques, vous commencez à perdre toute cette évaluation de ce qui devrait ou ne devrait pas être ici. Lorsque vous vous connectez à l’interconnexion du tout et au jeu du libre arbitre, vous réalisez que dans un certain sens, d’un certain point de vue, il n’y a rien qui ne devrait pas être ici. Parce que tout n’est que le reflet de la conscience des gens sur terre et ce reflet a pour but de rendre visible cette conscience. Étant donné la façon dont le simulateur de réalité fonctionne et dont les gens sont entrés dans la dualité, tout n’est que comme un miroir qui rend visible quelque chose qui autrement serait difficile à voir. De ce point de vue, cela devrait être ici.

On peut faire toutes les évaluations que de nombreuses personnes font sur le chemin de la bouddhéité, et dire que le processus d’accession à la christité et à la bouddhéité consiste à se connecter à l’ensemble et, par conséquent, à passer par une période où l’on éprouve de la compassion pour les autres. Vous pouvez regarder le monde d’aujourd’hui et vous pouvez regarder beaucoup, beaucoup de gens. Certaines appartiennent à diverses religions, d’autres n’en ont aucune, et vous pouvez constater que beaucoup de ces personnes, que nous pourrions qualifier de progressistes et bien intentionnées, sont animées par la compassion. Ils éprouvent de la compassion pour la souffrance des autres et, sur la base de cette compassion, ils disent : « Oh, mais cette condition ne devrait pas exister, c’est mal que les gens souffrent de cette façon. Ces maladies ne devraient pas être là, cette pauvreté ne devrait pas être là, cette torture, cette force et cette guerre ne devraient pas être là. »

Et bien sûr, vous pouvez prendre ce point de vue et dire que, selon un principe idéal, selon la façon dont une planète naturelle est, non, ces choses ne seraient pas ici si la terre était une planète naturelle. Mais encore une fois, quel est notre objectif avec la Terre ? Oui, en fin de compte, il s’agit de faire en sorte que la Terre redevienne une planète naturelle, mais ce n’est pas le véritable objectif. Le véritable objectif est l’élévation de la conscience. En tant que maîtres ascensionnés, nous ne sommes pas assis ici à dire : « Oh, la Terre est une planète si sombre, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour qu’elle redevienne une planète naturelle aussi vite que possible, quoi qu’il advienne. »

Nous disons en fait, étant donné que la Terre est ce qu’elle est en ce moment, qu’elle a les conditions qu’elle a, comment pouvons-nous utiliser cela pour élever la conscience des gens en rendant visible la psychologie qui a créé ces conditions ? Et lorsque vous vous connectez à cela, vous pouvez éviter d’être piégés dans la compassion, car, vraiment, beaucoup de personnes sensibles bien intentionnées sont piégées dans la compassion. Ce messager a été piégé dans cela pendant les premières années de sa vie, même les premières années de son chemin, même après avoir trouvé un enseignement des maîtres ascensionnés. Beaucoup d’entre vous peuvent reconnaître la même chose. Vous ressentirez un sens si fort de la compassion pour la souffrance des autres, que vous êtes en fait prêts à utiliser la force pour supprimer cette souffrance.

Pourquoi nous, qui sommes des maîtres ascensionnés et qui sommes censés vouloir aussi supprimer la souffrance des gens, pourquoi n’avons-nous pas utilisé nos immenses pouvoirs pour supprimer la pauvreté sur terre ? Eh bien, parce que, comme nous l’avons dit, notre objectif premier n’est pas de supprimer la pauvreté, la condition extérieure de la pauvreté, mais d’aider les gens à transcender la conscience qui a précipité cette pauvreté. Nous cherchons à utiliser la pauvreté pour rendre cette conscience visible afin que les gens puissent l’examiner et la résoudre. Tel est notre objectif. C’est ainsi que nous travaillons. Beaucoup d’entre vous n’ont pas compris cela, mais vous pouvez arriver à le comprendre, à l’examiner et à l’accepter : il n’est pas nécessaire que votre compassion devienne une obsession compulsive, que vous vous sentiez poussés à faire quelque chose pour soulager une certaine forme de souffrance, et que vous ne puissiez pas être en paix tant que cela n’est pas arrivé.

Beaucoup de ces personnes bien intentionnées dont je parle, même les étudiants des maîtres ascensionnés, entrent dans cet état de compulsion obsessionnelle où ils ne peuvent être en paix tant qu’il y a tel ou tel problème. Ce messager a vécu une période au Summit Lighthouse où ils faisaient des veillées de décrets pendant des heures pour combattre le communisme dans le monde, pour empêcher une guerre nucléaire et pour apporter certains autres changements. Ce n’est pas que ce n’était pas un travail nécessaire et valable. Mais le messager a réalisé qu’il était dans un état de conscience obsessionnel-compulsif, et il a vu beaucoup d’autres personnes faire de même. Vous n’êtes pas en paix lorsque vous êtes dans cet état de conscience.

Bien sûr, nous voulons que nos élèves fassent les appels pour diverses conditions, mais avons-nous jamais dit que nous voulions que vous les fassiez à partir de cet état de conscience obsessionnel-compulsif ? Pourquoi voudrions-nous que nos étudiants fassent des choses à partir d’un état de déséquilibre, alors que nous sommes nous-mêmes en équilibre ? Nous voulons que nos étudiants aient ce que nous avons, l’équilibre de l’esprit. Bien sûr, vous pouvez dire que dans l’état ascensionné, nous n’avons même pas l’équilibre de l’esprit parce qu’il n’y avait pas de déséquilibre possible. Vous vivez dans un environnement différent où le déséquilibre du mental est possible et il y a beaucoup, beaucoup de forces qui agissent sur votre mental pour vous entraîner dans des réactions déséquilibrées.

Mais ce que nous cherchons à vous aider à atteindre, c’est que vous soyez libres de toutes ces forces, les démons de Mara, afin que vous puissiez vous asseoir sous votre arbre de Bo et ne pas être affectés par ces démons de Mara, par le prince de ce monde qui vient et veut son morceau de chair. Nous vous avons donné les outils pour y parvenir, cela prendra du temps. Mais en étant conscients de cela et en en faisant un objectif conscient, vous pouvez l’atteindre beaucoup plus rapidement.

Beaucoup d’entre vous sont plus proches que vous ne le pensez, beaucoup d’entre vous sont plus proches que vous ne le pensez.

Comme nous l’avons déjà dit, « demandez et vous recevrez ». Demandez au maître qui est le plus proche de vous de vous aider à atteindre cet objectif, afin de voir ce qui, dans votre attitude, vous éloigne de la paix. Mais n’oubliez pas de demander au messager, qui a également atteint un haut degré de cette paix, et qui est prêt à travailler avec vous pour atteindre la même chose. Encore une fois, que faut-il, en fin de compte, pour être la porte ouverte de la planète Terre ? Demandez et soyez prêts à recevoir.

En guise de conclusion, je tiens à vous exprimer toute notre gratitude pour votre volonté de prendre part à ce processus qu’a été cette conférence. En étant si nombreux à vous connecter, en étant si nombreux à donner ces invocations ensemble, vous avez vraiment accompli un travail magnifique pour élever la conscience collective. Vous êtes allés au-delà de notre objectif initial, vous avez dépassé cet objectif et pour cela, vous avez notre gratitude. Nous espérons que vous pouvez également ressentir en vous-mêmes que cette conférence a élevé votre conscience au-delà de ce que vous attendiez au départ.

Certes, le messager s’assied, comme il le fait souvent après ces conférences, et est émerveillé par la quantité de nouveaux enseignements que nous avons apportés. Il se demande parfois comment pourrions-nous en avoir plus alors que nous avons déjà apporté tant de choses, mais il est toujours heureux de constater que nous en avons plus et que nous sommes prêts à les donner. Nous espérons que vous avez également fait cette expérience, que vous êtes heureux d’avoir expérimenté le flux de l’Esprit, le déploiement de ces idées. J’espère que vous réalisez que certains d’entre vous peuvent avoir l’impression d’avoir reçu quelque chose qu’ils n’ont pas demandée. Ce que vous avez reçu, vous ne l’avez pas demandé consciemment, mais vous l’avez sûrement demandé inconsciemment. Et pour cela, encore une fois, notre gratitude et donc, je vous scelle et je scelle cette conférence dans la paix joyeuse du Bouddha.

Copyright © 2021 Kim Michaels
Traduit par Jocelyne Preaux et Noël Wan