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Il n’y a pas de démocratie sans christité

Message dicté par Jésus-Christ à travers Kim Michaels, le 4 juin 2022 lors du webinaire « Démocratie et Christité ». (2/10)

JE SUIS le Maître ascensionné Jésus-Christ. Pourquoi avons-nous choisi d’associer les mots « démocratie » et « christité » ? Eh bien, pour la simple raison que vous ne pouvez pas avoir de démocratie sans un certain niveau de christité, sans un minimum de christité. Vous pouvez peut-être ne pas l’appeler « christité » ou même rien du tout comme vous ne comprenez pas ce que c’est. Mais quand vous regardez l’histoire, vous voyez qu’un pays ne peut pas devenir une démocratie à moins qu’il y ait un certain niveau de christité parmi les 10% les plus élevés et même un certain niveau de la majorité de la population.

Maintenant, on peut voir qu’il y a des pays qui ont essayé de devenir des démocraties avant d’avoir ce niveau de christité, parce que bien sûr il est possible de dire : « D’autres pays ont une forme démocratique de gouvernement, nous voulons aussi cela et nous allons la mettre en œuvre. » Mais l’expérience de la démocratie ne sera pas couronnée de succès sans le niveau nécessaire de christité.

Des sociétés dominées par l’égoïsme
Quel est le niveau de christité dont je parle ? Eh bien, Saint-Germain a parlé des schémas que chacun peut observer quand on regarde l’histoire du monde. Vous pouvez voir, par exemple, qu’il y a eu pendant toute l’histoire connue cette dynamique de tension, de lutte, entre une petite élite et une majorité de la population. Ce que vous avez dans une société élitiste, c’est une focalisation évidente sur vous-même et vos propres intérêts tels que vous pouvez les voir et les définir avec votre niveau de conscience actuel. En d’autres termes, une société élitiste est dominée par l’égoïsme, l’égocentrisme, une focalisation sur vous-même tel que vous vous voyez. Et lorsque vous êtes dans cet état de conscience inférieur, vous vous voyez comme un être distinct qui est en compétition avec les autres, en opposition avec eux. Vous avez une distinction très claire dans votre esprit entre vous et votre type de personnes et toutes les autres personnes. Peut-être même avez-vous un bouc émissaire qui est le véritable problème qui vous empêche d’avoir ce que vous pensez vraiment avoir le droit d’avoir.

Ce que nous voyons ici, c’est une focalisation sur le moi en tant qu’être distinct. Vous pouvez le constater chez les élites connues tout au long de l’histoire, comment elles se sont concentrées sur elles-mêmes, n’ont eu aucune empathie, aucune préoccupation, aucune considération pour la population générale et sa souffrance. Elles n’avaient aucun souci pour asservir 99 % de la population afin de pouvoir mener un style de vie privilégié.

Revenons 2000 ans en arrière, lorsque j’ai parcouru ces routes poussiéreuses et chaudes de la Palestine, et qu’est-ce que j’essayais de faire ? Eh bien, j’essayais bien sûr de jeter les bases du progrès qui, selon les conseils cosmiques, pourrait se produire à l’ère des Poissons. Je n’en étais pas pleinement conscient, bien sûr, mais étant donné que j’étais en accord avec ma Présence JE SUIS, avec certains maîtres ascensionnés et que j’étais une porte ouverte pour le Saint-Esprit, cela pouvait se produire à travers moi. Ils ont prévu que l’apogée, le résultat ultime de l’ère des Poissons, serait l’avènement de la démocratie et sa diffusion, de sorte qu’elle devienne un facteur important à l’échelle mondiale.

Faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent
Ce que l’Esprit a fait à travers moi, c’est de poser les bases de la démocratie, qui est vraiment résumée et exprimée en essence dans le dicton : « Faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent » ou « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’ils vous fassent ». Cet état d’esprit, ce credo est le fondement de base, pas le seul, mais le fondement de base de la démocratie, car qu’exige-t-il ? Il exige un certain niveau d’humanité, ce que nous avons appelé l’humanité fondamentale et c’est simplement ceci. Vous réalisez : « J’ai certains sentiments, j’ai certaines pensées, j’ai une vie intérieure dans ma psyché. Je suis affecté, ma vie intérieure est affectée par ce qui se passe à l’extérieur de moi, y compris ce que les autres me font. »

Mais voici la distinction cruciale. Il arrive un moment dans l’évolution d’une âme donnée où elle commence à observer simplement que si elle blesse d’autres personnes, celles-ci se mettent en colère et, à un moment donné, elles pourraient la blesser en retour. Si elle crie sur d’autres personnes, elles peuvent lui crier dessus en retour ou quelqu’un d’autre peut lui crier dessus en retour. Vous commencez à observer qu’il y a toujours eu des schémas entre les êtres humains. Les gens se disputent, se battent, se font du mal. Une personne en blesse une autre, l’autre personne ou la famille de l’autre se venge et comme vous l’avez vu au Proche-Orient, où je suis apparu sous une forme physique, les gens se sont vengés pendant très longtemps. Parfois au point qu’ils ne se souvenaient pas quand ce cycle avait commencé. Cela signifie que même à l’époque, même au Proche-Orient, il y avait des gens qui avaient observé cela et qui ont constaté que si vous faites quelque chose aux autres, quelqu’un est susceptible de vous faire la même chose.

Comment briser cette spirale ? Comment cesser d’avoir cette société qui est dominée par ce conflit, ces luttes mesquines ? Eh bien, quelqu’un doit commencer. Quelqu’un doit commencer par traiter les autres différemment de la manière dont ils le traitent. Quelqu’un doit briser la spirale en faisant aux autres non pas ce que les autres lui font, mais ce qu’il voudrait qu’ils lui fassent. Ou en ne faisant pas aux autres ce qu’il ne voudrait pas qu’ils lui fassent. C’est le fondement de la démocratie, car une démocratie ne peut fonctionner que s’il existe un accord volontaire sur le fait qu’il y a certaines choses que vous ne devez pas faire les uns aux autres. Vous pouvez dire : « Mais notre démocratie est basée sur les droits de l’homme. Nous définissons dans notre Constitution que certaines personnes ont certains droits, la vie, la liberté, la poursuite du bonheur, quelle que soit leur définition. » Vous pouvez dire : « Nous définissons dans nos lois que nous avons le droit de posséder une propriété sans que quelqu’un d’autre nous la prenne et s’il le fait, la loi s’en prendra à lui. » Et tout cela est vrai, mais voyez-vous, une démocratie ne pourrait jamais faire respecter ce droit par la force, par la loi, par une force de police, parce que si une démocratie devait faire respecter ce droit par la force, ce serait une répression, ce serait une dictature. Il faudrait tellement de police et tellement de surveillance que ce ne serait plus une démocratie.

L’humanité fondamentale est le fondement de la démocratie
Le fondement de la démocratie est qu’une majorité de la population ait cet accord tacite, peut-être, mais certainement, qu’il y a certaines choses que nous ne devons pas nous faire entre nous, car lorsque nous ne faisons pas ces choses, notre société fonctionne comme nous le voulons. Nous pouvons vivre nos vies sans être forcés ou tués par d’autres personnes. Nous pouvons vivre des vies paisibles, où nous pouvons construire notre avenir avec la certitude de pouvoir garder ce que nous avons acquis, de pouvoir récolter ce que nous avons semé et que nos enfants peuvent récolter ce que nous avons semé. C’est cet accord de base, ne pas faire à autrui qui en est le fondement même.

Il existe des nations où la grande majorité de la population a atteint ce niveau d’humanité fondamentale. Vous pouvez voir de nombreuses nations démocratiques modernes où la société fonctionne de telle manière que les gens ne sont pas violents les uns avec les autres. Dans tous les pays, il y a toujours un petit pourcentage de criminels qui violent les droits des autres en prenant leurs biens, parfois même en les tuant, mais le niveau de criminalité est très, très bas dans de nombreuses démocraties modernes. Et vous pouvez constater que ces démocraties modernes ne sont pas des États policiers, qu’elles ne disposent pas d’une force de police omniprésente et autoritaire. Elles ne punissent pas leurs criminels aussi sévèrement que de nombreux autres États. Ils ne coupent pas, par exemple, la main de ceux qui volent. Vous pouvez voir que la raison pour laquelle le taux de criminalité est faible n’est pas due à une quelconque application autoritaire de la loi. C’est plutôt parce qu’une majorité de personnes s’accorde à dire qu’il est tout simplement impensable de faire cela aux autres.

Multiplier les talents
Ce que l’on constate dans ces nations, c’est bien sûr aussi que les gens ont un niveau de vie très élevé, que les gens ont des salaires élevés, qu’ils peuvent se permettre d’acheter une maison, une voiture, qu’ils ont de bonnes conditions de travail, des semaines de travail courtes, qu’ils ont de bons services sociaux. S’ils tombent malades, ils peuvent aller chez le médecin ou à l’hôpital sans faire faillite et ainsi de suite. Ce que vous pouvez constater en observant cela, c’est que lorsqu’il y a ce niveau d’humanité, une nation prospère et les gens prospèrent. Et pourquoi cela ? C’est à cause d’un autre fondement qui a été exprimé à travers moi il y a 2000 ans, à savoir la parabole des serviteurs qui ont reçu différentes quantités de talents de leur maître qui est ensuite parti. Et quand le maître revint, il leur demanda de rendre compte de ce qu’ils avaient fait de leurs talents. Deux des serviteurs les avaient multipliés et il leur a donné plus, un autre ne les avait pas multipliés et il lui a retiré ce qu’il lui avait donné parce qu’il n’avait pas respecté la loi de multiplier ce qu’il reçoit.

Quelle est cette loi ? Il s’agit, lorsque vous faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent, vous multipliez les talents et lorsque vous multipliez les talents dans la façon dont vous traitez les autres, alors Dieu, l’Esprit, l’univers, quel que soit le nom que vous voulez lui donner, multipliera ce que vous recevez de l’Esprit et donc vous aurez plus. À celui qui a, on donnera davantage. Ce sont simplement des principes qui ont été exprimés au tout début de l’ère des Poissons et qui ont jeté les bases des démocraties modernes.

Beaucoup de gens ne le reconnaissent pas, car les démocraties modernes sont aussi des sociétés laïques, mais il n’en reste pas moins qu’ils en sont là. La réalité est que certaines de ces démocraties modernes peuvent avoir le taux de fréquentation des églises le plus bas de toutes les nations ayant une église chrétienne, mais leurs actions sont plus chrétiennes que dans d’autres pays où ils vont régulièrement à l’église et font toutes les choses extérieures requises par l’église, sans réellement traiter les autres personnes de la manière dont je leur ai dit de se traiter les uns les autres. La raison en est bien sûr que l’enseignement que j’ai donné il y a 2000 ans, l’enseignement qui a été donné à travers moi, était un enseignement universel. C’était un enseignement aussi universel que la loi de la gravité. Si vous sautez d’une falaise, vous tomberez. Si vous traitez bien les autres, vous recevrez plus de l’univers. Ce sont des lois universelles. Ce qui devait vraiment se passer, c’est que le christianisme était censé devenir quelque chose de similaire, un peu similaire à la façon dont le bouddhisme est considéré, du moins par certaines personnes, non pas comme une religion avec des doctrines, des rituels et des institutions, mais comme une philosophie. Le christianisme était censé être une philosophie de vie constructive. Si cela avait été maintenu, les démocraties modernes n’auraient pas eu à devenir laïques parce que les sociétés ne seraient pas devenues religieuses en premier lieu. Naturellement, vous avez vu qu’avec la formation de l’Eglise catholique romaine, les sociétés en Europe sont devenues des sociétés religieuses et, comme l’a dit Saint-Germain, elles étaient des sociétés élitistes.

Le christianisme en tant que philosophie universelle non élitiste
Maintenant, si vous regardez en arrière, vous verrez que lorsque j’ai marché sur la terre, lorsque cet enseignement a été donné à travers moi, il y avait une opposition à cela. Vous pouvez le voir dans les écritures. Vous pouvez voir comment, non seulement avec les scribes et les Pharisiens, mais aussi avec le Sanhédrin, les dirigeants de la société juive, les Romains, il y avait une énorme opposition à cela. Et cela n’a généralement pas été compris par les chrétiens, ceux qui prétendent être mes disciples, c’est pourquoi il y avait cette opposition. Et d’un point de vue général, bien sûr, les êtres déchus qui sont dans la conscience de l’antéchrist, ne voulaient pas que quiconque démontre la conscience du Christ, mais il y avait même une autre couche de cette opposition. Si vous regardez ce que j’ai réellement dit, ce qui a été dit à travers moi, c’était une philosophie non élitiste. La société juive de l’époque était une société élitiste. Il y avait une élite du pouvoir, non seulement le roi séculier mais aussi les autorités religieuses, les scribes, les Pharisiens, le Sanhédrin et ils avaient une emprise ferme sur la population juive.

Voici que ce prédicateur se promène avec des cheveux longs et une barbe, souvent couvert de la poussière des routes et il proclame que chaque personne a accès à Dieu dans son cœur et n’a pas besoin de passer par les autorités religieuses. Quel blasphème ! Quel outrage ! Cela ne peut être autorisé ! Saisissons-le, clouons-le à un morceau de bois et faisons-le taire de toutes les manières possibles ! C’est ce que les chrétiens d’aujourd’hui ne voient pas. Pourquoi ne le voient-ils pas ? À cause de dix-sept siècles de programmation de l’Église catholique, qui, pendant dix-sept siècles, a transformé le christianisme en une religion élitiste. Constantin ne voulait pas d’une religion universelle populiste où le peuple pouvait accéder à Dieu par lui-même. Il voulait une religion contrôlée par l’État où le peuple ne pouvait avoir accès à Dieu et au salut que par le biais d’une institution qu’il contrôlait.

Il suffit de regarder l’histoire, les conciles de Nicée, et vous le verrez très clairement si vous avez des yeux pour voir. Après trois siècles où la philosophie chrétienne s’est promenée dans la conscience collective, elle s’est transformée en une autre religion élitiste qui a opprimé le peuple, a inauguré l’âge des ténèbres du Moyen-Âge, a créé une élite laïque avec les droits divins des rois et des nobles avec des sangs bleus fondamentalement différents, créés différemment du peuple, créés pour gouverner le peuple. Quelle absurdité !

L’Eglise catholique romaine comme base d’une nouvelle religion élitiste
Où est-ce mentionné dans les Ecritures ? Où est-ce dans les mots que j’ai prononcé ? Oui, j’ai dit de « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », mais dans l’Église catholique romaine, ils ne rendent pas à Dieu ce qui est à Dieu, car ils ont remplacé la conscience du Christ par la conscience de Pierre, qui m’a renié trois fois et ils m’ont renié 3 milliards de fois depuis l’an 325 ou l’an 381, selon ce que vous comptez comme le début de l’Église catholique romaine. Si cela ne s’était pas produit, le christianisme ne serait pas devenu cette grande et puissante religion, mais nous aurions évité les croisades, l’Inquisition, la chasse aux sorcières et les autres absurdités de ce genre, et cela n’aurait pas été si mal, n’est-ce pas ? Et si cela ne s’était pas produit, si nous n’avions pas eu ces doctrines infaillibles de l’Église catholique qui l’ont opposée aux premiers scientifiques, alors les démocraties modernes n’auraient pas eu à devenir des nations laïques parce qu’elles auraient simplement eu une philosophie adoptée par le peuple, pas par une institution particulière ni par un État.

Cela signifie-t-il que la démocratie aurait pu se produire plus tôt ? Certainement, pourquoi pas ? Qu’est-ce qui a retardé la démocratie ? Eh bien, plus que tout autre facteur, c’est l’Église catholique. L’Église catholique est-elle une institution démocratique ? Les fidèles votent-ils ? Élisent-ils leur prêtre local, l’évêque, le pape ? Il n’y a pas une once de démocratie dans l’Église catholique. S’il n’y avait pas eu cette institutionnalisation, cette élitisation du christianisme, les démocraties auraient certainement pu apparaître plus tôt. Elles auraient pu se produire en Europe parce que vous n’auriez pas eu de rois qui croyaient avoir un droit divin pour gouverner. Il n’y aurait peut-être pas eu ces rois déchus qui se faisaient la guerre et qui, pour se justifier, faisaient de leurs peuples des ennemis. Alors que s’ils s’étaient vus selon la vision chrétienne du monde, la vision chrétienne des gens, comment les Français, les Britanniques et les Allemands auraient-ils pu être des ennemis ? Oui, si vous aviez un être déchu qui était le roi en France et en Angleterre, alors ils pouvaient être ennemis. Mais pourquoi un peuple serait-il ennemi d’un autre peuple ? S’ils étaient tous chrétiens et suivaient cette éthique chrétienne de faire aux autres, comment pourrait-il y avoir de l’hostilité ? Comment pourrait-il y avoir une guerre ?

Défier la conscience de Satan
Vous voyez ici qu’il s’agit, en un sens, du niveau le plus fondamental de la christité. Bien entendu, cela n’est pas compris ni reconnu par la religion chrétienne. Pourquoi cela ? Parce qu’elle est devenue une religion élitiste et exclusiviste qui dit que seuls le pape et la hiérarchie de l’Église ont accès à Dieu. Alors que personne en dehors de cette hiérarchie ne devrait oser parler à Dieu de son propre chef. Et s’ils le font, ils seront qualifiés de sorciers ou d’hérétiques et brûlés sur le bûcher ou torturés d’une autre manière. La christité est que vous reconnaissez que les autres êtres humains ont les mêmes droits que vous, mais ce que vous reconnaissez vraiment, c’est qu’il est dans votre intérêt de traiter les autres de la manière dont vous voulez être traité. Et pourquoi cela ? Pourquoi est-ce le niveau de la christité ? Parce que, qu’est-ce que la christité ? Eh bien, prenez la situation dans la Bible où je commence à dire à mes disciples que je dois aller à Jérusalem et que je subirai beaucoup de choses de la part des anciens, et Pierre a dit : « Loin de toi, Seigneur, cela n’arrivera pas. » Et je lui ai dit : « Retire-toi, Satan » parce qu’à ce moment-là, Pierre, la conscience de Pierre, représentait Satan. Qu’est-ce que Satan ? C’est le prince de ce monde, la conscience de ce monde, qui dit : « Tout dans ce monde doit se conformer à la conscience dominante de ce monde. » En d’autres termes, il ne vous est pas permis d’être le Christ dans ce monde.

Qu’est-ce que le Christ ? Le Christ est celui qui vient défier le prince de ce monde. Défier la conscience de Satan. Défier l’état d’esprit dans lequel se trouvent la plupart des gens, le niveau d’ignorance, le niveau d’aveuglement spirituel, le niveau d’égoïsme où ils ne voient pas ce qui est dans leur meilleur intérêt. La christité vient défier cette conscience, la conscience de l’égoïsme, de l’égocentrisme.  Et que faut-il pour reconnaître le Christ ? Il faut un certain niveau de christité.

Le niveau de base de la christité
L
e Christ a dit que si vous faites du bien aux autres, votre vie sera meilleure. Maintenant, d’un point de vue logique, rationnel, humain, pourquoi quelqu’un croirait-il ce que le Christ dit ? Parce que vous pouvez observer que vous avez traité cette personne gentiment mais elle ne vous a pas traité gentiment en retour, alors pourquoi devriez-vous croire ce que le Christ a dit ? Eh bien, qu’a dit le Christ ? Le Christ a-t-il dit si vous traitez les autres gentiment, il est garanti qu’ils vous traiteront également gentiment ? Que la personne que vous aidez de l’autre côté de la rue sera aussi gentille avec vous ?

Non, ce n’est pas ce qu’a dit le Christ, car il reconnaît que les gens sont des gens et que les gens ont leur libre arbitre, et que les gens ont différents niveaux de conscience, différents niveaux d’égoïsme. Le Christ a dit simplement : « Si vous traitez les gens comme vous voulez être traité, cela vous reviendra. Pas d’une personne en particulier, mais cela vous reviendra de l’univers et à travers certaines autres personnes. Et plus il y a de gens dans la société qui se traitent de cette façon, plus ils recevront. Plus ils multiplieront leurs talents, plus ils augmenteront leur richesse et soudain il y en aura assez pour tous, ou du moins pour la plupart. »

Vous voyez ici que le Christ ne dit pas qu’il existe une correspondance individuelle au niveau humain entre ce que vous faites aux autres et ce que les autres vous font. Le Christ dit qu’il y a un intermédiaire, il y a quelque chose de plus grand que le niveau humain, il y a quelque chose de plus grand que ce monde ou le prince de ce monde et cette autorité plus grande vous rendra, selon ce que vous donnez aux autres. Vous multipliez les talents et Dieu vous en donnera davantage. Cela, vous ne pouvez pas l’accepter par le raisonnement humain et l’argumentation humaine. Vous ne pouvez l’accepter qu’à travers un certain niveau de connaissance intérieure, d’intuition, de discernement et c’est cela la christité, les premiers stades de la christité. Le tout premier stade de la christité consiste à reconnaître qu’il existe une réalité au-delà de ce monde.

Il y a 2000 ans, les gens ne pouvaient pas vraiment saisir cela dans la plus haute compréhension possible parce qu’ils n’avaient pas la connaissance de la psychologie humaine et de l’esprit. Ils avaient besoin d’avoir cette image qu’il y a un Dieu. Il y a un Dieu au ciel et ce Dieu va les récompenser pour ce qu’ils font aux autres. Et ceux qui ont accepté cela, ont démontré le niveau de base de la christité, vous croyez qu’il y a une autorité au-delà de la Terre. En parlant d’autorité, vous croyez en fait qu’il existe une autorité au-delà de toute autorité terrestre. Qu’il s’agisse du roi, du prêtre, de l’évêque, du pape, du dictateur ou du prince de ce monde, il y a une autorité au-delà de tout ce qui se trouve au niveau humain. Et vous suivez ce niveau humain. C’est pourquoi j’ai dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » parce que parfois, il n’y avait pas de raison de résister au dirigeant de ce monde à ce moment-là. Au lieu de cela, vous vous concentrez sur l’élévation de votre conscience et progressivement, cela vous reviendra d’une autorité supérieure, au lieu de vous lancer dans un combat dualiste avec les êtres déchus, comme nous en avons parlé tant de fois. C’est le niveau de base de la christité. Il y a quelque chose qui est réel au-delà du niveau humain. Mais maintenant, avec les connaissances actuelles en psychologie, nous pouvons aller beaucoup plus loin.

L’esprit humain en tant que système auto-réalisateur
Saint-Germain a dit que si vous prenez un homme de l’Age de Pierre et que vous lui parlez de la lecture, il serait incapable de comprendre. De même, si vous prenez une personne d’il y a 2000 ans et que vous lui parlez de la psyché, de l’esprit, de l’ego, de la résolution de votre psychologie, elle serait complètement incapable de comprendre. Ce que vous réalisez ici, c’est que, comme l’a dit Saint-Germain, la conscience collective a été énormément élevée au cours des 2000 dernières années. Entre autres choses, grâce aux enseignements qui ont été donnés à travers moi, mais pas exclusivement. Mais la conscience collective a été élevée de sorte que les gens d’aujourd’hui peuvent comprendre certaines choses qu’ils ne pouvaient pas comprendre à l’époque. Ce que beaucoup de gens sont capables de saisir aujourd’hui, c’est que l’esprit humain a une certaine dynamique, une certaine mécanique de fonctionnement et il y a beaucoup, beaucoup de gens dans le monde d’aujourd’hui qui se sont penchés sur le fait que les êtres humains ne peuvent pas être d’accord sur quoi que ce soit. Ils ont des points de vue différents, des opinions différentes. Ils peuvent voir comment dans l’histoire, il n’y a pas seulement eu des religions différentes qui se sont affrontées, et des gens se sont battus à cause de la religion, il y a eu des idéologies politiques, il y a eu des théories, il y a eu le matérialisme scientifique contre la religion, il y a eu le capitalisme contre le communisme, il y a eu ceci contre cela. Et toutes ces hostilités entre les gens sont motivées par le fait qu’ils ont des vues différentes, des opinions différentes.

Il y a beaucoup, beaucoup de gens aujourd’hui en incarnation, qui sont prêts à faire juste un léger changement en demandant, pourquoi cela ? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas être d’accord sur quoi que ce soit ? Eh bien, c’est parce qu’ils ont des points de vue différents, oui, mais pourquoi ont-ils des points de vue différents ? Qu’est-ce qui se passe dans l’esprit de ces personnes ? Pourquoi y a-t-il un chrétien qui est absolument convaincu que sa religion est la seule vraie et qu’il est assuré d’aller au paradis ? Vous avez un musulman qui est absolument convaincu que sa religion est la seule vraie et que le chrétien est complètement faux, tout comme le chrétien est convaincu que la religion musulmane est fausse. Pourquoi avez-vous des matérialistes qui sont absolument convaincus que leur religion, le matérialisme scientifique, est la seule vraie et que toutes les autres sont irréelles et qu’eux, les matérialistes, sont assurés d’aller au paradis matérialiste où il n’y a rien, alors que toutes les personnes religieuses sont assurées de brûler dans un enfer dont ils ne peuvent pas vraiment expliquer où il se trouve ?

Pourquoi en est-il ainsi ? Beaucoup de gens sont prêts à reconnaître que c’est parce que l’esprit humain a la capacité de devenir un système auto-réalisateur, auto-validant et auto-référentiel. Et le mécanisme est très simple. Vous acceptez une certaine idée comme étant indiscutable. Soit elle a une autorité infaillible parce qu’elle est donnée par Dieu lui-même, soit elle a l’autorité infaillible de la science parce qu’elle est basée sur les découvertes scientifiques de cette loi naturelle universelle. Ou encore, elle est basée sur une certaine nécessité historique, ou tout ce qu’on peut définir. Mais beaucoup de gens sont prêts à voir qu’il y a un grand nombre d’exemples de la façon dont les gens ont élevé une chose particulière, en disant : « Cela ne peut être remis en question, c’est évident, c’est vrai, c’est absolu et donc tout ce qui le remet en question doit être faux. »

Et quand les gens entrent dans cet état d’esprit, ils disent, non pas consciemment, mais inconsciemment que leur esprit cherche et accepte uniquement ce qui valide leur croyance infaillible et qu’il ignore ou écarte ou réfute tout ce qui va au-delà, ou la remet en question. En d’autres termes, les gens recherchent la validation et, grâce à l’intellect humain, qui peut argumenter pour ou contre n’importe quel point, ils peuvent toujours se convaincre qu’ils ont raison et que tout ce qui est opposé à leur croyance est faux. En d’autres termes, l’esprit de ces personnes devient un système fermé qui s’auto-valide car il ne regarde et n’accepte que ce qui le valide et écarte tout ce qui ne le fait pas.

Et beaucoup de gens sont prêts à voir que c’est ce qui a causé la chute des civilisations et de nombreux désastres. Mais cela a également causé beaucoup de malheurs individuels parce que cela rend les gens incapables de s’adapter aux changements, à la fois dans leur vie personnelle, et les sociétés ne peuvent pas s’adapter aux changements à l’échelle planétaire. Vous voyez, il suffit d’un léger changement dans l’esprit des gens pour qu’ils s’en rendent compte : L’esprit a cette capacité. Comment pouvons-nous l’éviter ? Comment pouvons-nous le dépasser ? Comment pouvons-nous nous libérer de notre fermeture d’esprit ? Nous devons aller au-delà de notre propre esprit. Nous devons trouver quelque chose au-delà de notre propre esprit. Et cela ne peut pas être quelque chose qui est défini sur Terre, parce que nous voyons que beaucoup de gens pensaient qu’ils avaient une doctrine religieuse qui était au-delà de leur propre esprit et que c’était l’autorité ultime. Ou qu’ils avaient une doctrine politique qui dépassait leur propre esprit, ou une doctrine scientifique qui dépassait leur propre esprit. Il doit y avoir quelque chose d’autre. S’il n’y a pas quelque chose d’autre, alors nous sommes condamnés. La race humaine est condamnée. Nous continuerons à lutter et à nous battre les uns contre les autres jusqu’à ce que nous nous détruisions mutuellement, comme beaucoup de gens craignent que cela n’arrive.

L’expérience de la pure conscience et l’essence de la christité
Existe-t-il une alternative ? Et certaines personnes, beaucoup de personnes, sont prêtes à reconnaître qu’il y en a une. Elles ne sont pas prêtes à le reconnaître à un niveau théorique. Elles sont prêtes à le reconnaître à un niveau expérientiel parce qu’elles font l’expérience qu’il existe un aspect de leur propre esprit qui est au-delà de leurs sentiments, de leurs pensées, et même de leur sentiment d’identité. Elles ont ce que nous avons appelé une expérience de pure conscience. Quelque chose au-delà de l’esprit, quelque chose au-delà de leur sentiment d’identité, de leurs schémas de pensée, de leurs croyances, de leurs schémas émotionnels ; un certain calme intérieur, une certaine expansion intérieure, quelque chose qu’elles ne peuvent pas relativiser, avec lequel elles ne peuvent pas argumenter, qu’elles ne peuvent pas utiliser pour prouver quoi que ce soit dans ce monde. Et c’est là l’essence de la christité, quand vous expérimentez quelque chose au-delà de votre propre esprit tel qu’il est en ce moment.

Pierre, lorsqu’il m’a rencontré pour la première fois, a fait la même expérience que tous ceux qui m’ont suivi, qui bien sûr étaient bien plus que douze. Il a fait l’expérience qu’il y avait quelque chose en moi qui était au-delà de ce qu’il avait en lui-même. Il a fait l’expérience qu’il y avait une énergie qui circulait à travers moi qui était au-delà de ce qu’il avait dans son propre esprit. Il l’a reconnu. La reconnaissance de cela est l’essence de la christité. Il y a toujours cette reconnaissance, comme l’a démontré Pierre.

Le premier défi et le deuxième défi du Christ
Comme nous l’avons déjà dit, le premier défi du Christ est de reconnaître qu’il existe quelque chose au-delà de votre propre esprit. Le deuxième défi est de rechercher à approfondir cette expérience et de ne pas permettre à votre esprit extérieur de limiter cette expérience par votre vision du monde et votre filtre de perception. En d’autres termes, ce que Pierre a fait, lorsque j’ai dit à mes disciples que je devais aller à Jérusalem, c’est qu’il a appliqué son propre filtre de perception, son propre système de croyances, sa propre vision du monde et m’a dit : « Non, non, rien ne t’arrivera qui ne correspond pas à ma vision du monde. » Et ceci est, bien sûr, la conscience de Satan qui veut attirer le Christ qui est au-delà du mental humain dans l’état d’esprit, le système fermé et la vision du monde créée par l’esprit humain. Elle veut amener le Christ, qui vient pour vous sortir, pour vous sauver du système fermé et pour vous donner une alternative au système fermé. L’esprit extérieur veut attirer le Christ dans ce système pour que vous ayez une excuse, même si vous avez reconnu le Christ, vous n’avez pas besoin de continuer à défaire toutes les illusions de votre système fermé.

Sans respect fondamental, la démocratie ne peut pas fonctionner
Pour en revenir à mon point sur la reconnaissance du fait qu’il est dans votre intérêt de faire du bien aux autres, il ne s’agit pas d’un raisonnement intellectuel. Ce n’est pas un processus d’argumentation. Il ne peut venir que de cette expérience : « Il y a quelque chose qui est réel, il y a quelque chose qui est au-delà de tout, de toute idée, de toute croyance que nous pouvons définir sur Terre. Il y a quelque chose au-delà de mon propre esprit. Il y a quelque chose pour moi en tant qu’être qui est au-delà de cet esprit extérieur. » Et quand vous reconnaissez cela en vous-même, vous le reconnaissez aussi chez les autres et donc vous avez cette humanité fondamentale qui est un respect fondamental pour les autres personnes. On peut dire que vous avez du respect pour vous-même et que vous le transmettez aux autres, ce qui constitue le fondement de la démocratie. Comment pouvez-vous avoir une démocratie sans cela ? Considérez ceci : s’il n’y a pas un respect fondamental entre les êtres humains, comment pouvez-vous avoir une démocratie ? Nous l’avons déjà dit et les événements l’ont prouvé, vous ne pouvez pas forcer un pays à devenir démocratique.

George W. Bush, qui est allé en Irak en 2003 pour faire tomber Saddam [Hussein], pensait qu’il pourrait forcer l’Irak à devenir une nation démocratique. En fait, il ne s’attendait pas à devoir le forcer. Il pensait que dès que Saddam serait éliminé, les Irakiens sauteraient sur l’occasion pour devenir une démocratie. Mais l’histoire a prouvé que cela ne s’est pas produit car, encore une fois, s’il n’y a pas de respect, comment une démocratie peut-elle fonctionner ? Vous voyez ici qu’en Irak, en 2003, pourquoi y avait-il un dictateur qui était si abusif, du moins envers une partie de la population ? C’est parce qu’il n’y avait pas ce respect mutuel, le peuple était divisé, chiites et sunnites, ceci ou cela, Kurdes et autres.

Ils ne regardaient pas au-delà des définitions extérieures, des définitions mondaines : « Oh, ce sont des sunnites. Je n’ai pas besoin de les respecter. Ils ne me respectent pas. Pourquoi devrais-je les respecter ? » Il n’y avait pas la reconnaissance que : « Si je respecte les autres, même s’ils ne me respectent pas, alors je serai récompensé par Dieu ou l’univers pour avoir fait cela, indépendamment de ce que les autres personnes font et continuent à faire. » C’est toute l’idée de tendre l’autre joue et de continuer à tendre l’autre joue. Ce n’était pas le cas, et parce que ce n’était pas le cas, ils avaient un dictateur qui ne respectait pas le peuple. Et pourquoi cela ? Parce que les gens ne se respectaient pas les uns les autres et pourquoi ne se respectaient-ils pas les uns les autres ? Parce qu’ils ne se respectaient pas eux-mêmes. Et pourquoi ne se respectaient-ils pas ? Parce qu’ils n’avaient pas fait l’expérience qu’il y avait plus en eux qu’un être humain. Ils étaient piégés dans la conscience de Satan, comme Pierre, mais ils n’avaient même pas, comme Pierre, reconnu le Christ quelque part, ils n’avaient reconnu aucune valeur au Christ. Ils ne considéraient le Coran que comme une autorité extérieure, et non comme une autorité intérieure, ce qui peut être fait, comme l’ont démontré les soufis.

Lien inséparable entre christité et démocratie
Où est-ce que tout cela nous mène ? Au fait que, lorsque vous réalisez que la christité est un terme universel, il existe un lien inséparable entre la christité et la démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie sans christité. Vous pouvez avoir la christité sans la démocratie, mais vous ne pouvez pas avoir la démocratie sans la christité, du moins pas ce qui est une démocratie durable. Ce sont des pensées très, très importantes à projeter dans la conscience collective.

Vous pouvez dire que, beaucoup d’entre vous qui sont des étudiants de maîtres ascensionnés qui ont étudié les enseignements que nous avons donnés par l’intermédiaire de ce messager, vous êtes déjà quelque peu familiers avec cela. Il n’y a peut-être rien de vraiment nouveau dans ce que nous avons dit jusqu’à présent, mais vous reconnaissez également qu’il y a beaucoup, beaucoup de gens qui n’ont pas reconnu, avec leur esprit extérieur, l’aspect spirituel de la vie. Mais ils peuvent quand même saisir certaines idées, pas dans le contexte où vous les avez saisies, mais ils peuvent saisir certaines idées. Ces idées dont nous parlons dans le physique peuvent aller dans la conscience collective, il y a des gens qui peuvent les capter et commencer à agir selon elles. Et vous, en participant à cette conférence, vous renforcez bien sûr ce que nous disons par le biais du messager et cela est projeté, multiplié, par vos auras et chakras dans la conscience collective avec un plus grand impact. Il y a une grande valeur à avoir une plate-forme où nous pouvons parler de cela.

L’alliance anti-démocratique des êtres déchus
Bien sûr, comme Saint-Germain l’a dit, vous vivez à une époque où la démocratie est remise en question parce qu’il y a certaines nations qui n’ont pas une forme démocratique de gouvernement, qui n’ont pas l’intention ou le but de rendre leurs nations plus démocratiques, et qui se sentent donc menacées par les nations démocratiques. Pourquoi se sentent-elles menacées ? Pourquoi Vladimir Poutine et Xi Jinping se sentent-ils menacés par la présence de nations démocratiques ? Parce qu’ils savent qu’il est très difficile, à l’ère de la communication, d’empêcher leur propre peuple de se rendre compte que les habitants des pays démocratiques ont une vie très différente de celle des habitants de la Russie ou de la Chine. Il y a la liberté, le fait de ne pas avoir à craindre son propre gouvernement, de pouvoir dire ce que l’on veut, écrire ce que l’on veut, poster ce que l’on veut sur Internet. Il y a aussi la liberté économique, le fait de pouvoir créer sa propre entreprise, de garder ce que l’on gagne. Et il y a, bien sûr, le mode de vie matérialiste et aisé qui fait que la personne moyenne en Europe occidentale, par exemple, a un niveau de vie beaucoup plus élevé que la personne moyenne en Russie ou en Chine.

Ils savent, dans un sens, qu’il y a une prise de conscience croissante en Russie et en Chine que : « Nous n’avons pas ce que les gens des nations démocratiques ont. » Ils se sentent menacés par cela, car ils savent qu’il pourrait arriver un moment où une masse critique de personnes dans leurs nations se demanderait : « Pourquoi n’avons-nous pas ce que les peuples des nations démocratiques ont ? Est-ce parce que nous n’avons pas une forme démocratique de gouvernement ? » Ils font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher les gens de poser cette question, mais ils savent qu’ils ne peuvent pas l’empêcher indéfiniment, alors ils se sentent menacés par la démocratie. Ils ont décidé tous les deux de faire certaines choses pour démolir un peu la démocratie, humilier les démocraties, les dépeindre comme incapables et les défier de diverses manières.

Vous avez aussi, bien sûr, les aspects fondamentaux que vous voyez chez les êtres déchus. Dans l’Ancien Testament, comme nous l’avons déjà dit, il y a certaines histoires qui ont une certaine valeur et vous avez l’histoire de Caïn et Abel. Pourquoi Caïn a-t-il tué Abel ? Pourquoi Caïn était-il jaloux d’Abel ? Parce qu’Abel n’était pas un être déchu, alors que Caïn l’était. Abel avait quelque chose que Caïn n’avait pas. Ce n’est pas que Caïn ne pouvait pas l’avoir, mais il ne pouvait l’avoir qu’en abandonnant sa conscience déchue et comme il n’était pas prêt à le faire, il ne pouvait pas l’avoir. En voyant qu’Abel l’avait, il était constamment rappelé à ce qu’il n’avait pas, et il ne voulait pas de cela, alors il a voulu tuer Abel pour ne pas être confronté à cela, à savoir qu’il y avait quelque chose qu’il n’avait pas.

Les dirigeants de ces deux grandes nations ont cette conscience de Caïn. Ils sont jaloux de ce qu’ils n’ont pas. Ils ne veulent pas changer, donc ils savent qu’ils ne peuvent pas l’avoir. Mais s’ils pouvaient, d’une manière ou d’une autre, faire tomber les nations démocratiques qui l’ont, alors ils pourraient se sentir mieux dans leur peau de ne pas l’avoir. Parce qu’il y a cet aspect particulier de la conscience déchue que si personne ne l’a, ce n’est pas grave que je ne l’ai pas, mais si quelqu’un l’a et que je ne l’ai pas, c’est inacceptable et insupportable pour moi.

Vous voyez ici que, oui, il y a effectivement des forces dans le monde physique, il y a des gens, il y a des nations qui font tout ce qu’ils peuvent imaginer pour défier la démocratie. Mais il y a, bien sûr, des forces obscures et des êtres déchus dans les domaines émotionnel, mental et identitaire, qui voudraient aussi défier la démocratie. Bien entendu, ils ne l’emporteront pas. Ils peuvent avoir un certain succès temporaire, comme ils le définissent, mais ils ne l’emporteront pas. Pourquoi ? Parce que qu’a dit Saint-Germain ? Une démocratie est une société, une forme de gouvernement qui n’est pas basée sur la force. Comment défier une démocratie ? Seulement en utilisant la force. Bien sûr, ceux qui veulent défier la démocratie ne peuvent penser qu’en termes de force.

Encore une fois, il suffit de jeter un coup d’œil à l’histoire. Regardez combien il y a eu d’empires basés sur la force. Ils ont pu avoir du succès pendant un certain temps. Où sont-ils maintenant ? Dans les poubelles de l’histoire. La Russie de Vladimir Poutine et la Chine de Xi Jinping se dirigent vers cette poubelle. C’est juste une question de savoir combien de temps cela prendra. Poutine a énormément accéléré le processus en envahissant l’Ukraine. Si Xi Jinping décidait d’envahir Taïwan, il ferait de même pour la Chine.

Vous voyez ici que c’est le niveau de base de christité que vous devez avoir pour avoir une démocratie, mais vous avez besoin d’un niveau plus élevé de christité pour soutenir une démocratie et cela, bien sûr, sera le sujet d’un prochain discours.

Je ne veux pas vous surcharger dans un seul discours, c’est pourquoi je vais vous sceller dans la joie que peu de gens associent au Christ, mais qui est vraiment la flamme du Christ parce que lorsque vous reconnaissez votre propre unité avec Dieu, et votre unité avec tous les gens, et votre unité avec toute vie, comment pouvez-vous ne pas vous sentir joyeux ? Qu’est-ce qui crée la mer du Samsara, la souffrance, l’antagonisme, les mauvais sentiments sur Terre ? C’est le sentiment de séparation. Lorsque vous vous verrouillez dans l’unité, que ressentez-vous ? Vous ressentez l’énergie qui imprègne le monde entier de la forme et, bien que ce ne soit pas ce que les êtres humains appellent la joie, c’est quand même une forme supérieure de joie. Et vous la ressentez lorsque vous atteignez un certain niveau de conscience christique. Je vous scelle dans cette flamme de Joie que JE SUIS.

Copyright © 2022 Kim Michaels
Traduit par Jocelyne Preaux et Noël Wan