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Comment Kim Michaels est devenu un messager pour les maîtres ascensionnés

J’ai grandi dans une famille ouvrière au Danemark et aucun des membres de ma famille n’était religieux ou spirituel. Alors, par quel processus suis-je passé pour arriver au point où je suis prêt à déclarer publiquement que je suis un messager pour les êtres spirituels ?

Eh bien, comme je l’ai expliqué auparavant, étant enfant, j’ai eu une expérience directe d’un être ou d’une présence spirituelle qui était avec moi à tout moment. Ce n’était donc pas comme s’il y avait des arguments qui m’ont convaincu qu’il existe un monde spirituel au-delà du physique et qu’il y a des êtres intelligents dans ce monde. C’était simplement évident pour moi sur la base de mon expérience intuitive ou mystique directe.

J’ai aussi toujours accepté la réincarnation, donc je pense que la plupart des gens ont vécu de nombreuses vies avant celle-ci. Le but de ceci est que nous grandissions en conscience de vie en vie jusqu’à ce que nous arrivions au point où nous pouvons obtenir un diplôme (ascensionner) de l’établissement d’enseignement appelé Terre. Au fur et à mesure que nous élevons notre conscience, il est évident pour moi que nous devenons de moins en moins égoïstes et égocentriques. Entre autres choses, cela signifie que nous devenons capables de reconnaître qu’il existe une réalité au-delà de notre propre filtre de perception. Nous en venons également à voir qu’il existe un monde spirituel qui est plus réel que le monde matériel, et qu’il y a des êtres intelligents et bienveillants dans ce monde qui cherchent à nous aider à élever notre conscience. Ces choses deviennent évidentes pour nous à mesure que nous élevons notre conscience et ce n’est pas une question de raisonnement ou d’argumentation.

Je suis conscient que ces idées ne sont pas évidentes pour la plupart des gens, mais comme je l’ai dit en première page, mon travail ne s’adresse pas à de telles personnes. Je n’ai pas d’arguments visant à faire accepter aux gens l’existence de maîtres ascensionnés. C’est quelque chose qui me semble évident, et je ne peux que supposer que dans mes vies passées, j’ai élevé mon niveau de conscience au niveau où cela devient évident.

J’ai vécu mon enfance et ma jeunesse sans rien trouver qui ait stimulé mon approche spirituelle de la vie. À l’âge de 18 ans, j’ai quitté la maison pour aller à l’université et j’ai trouvé là le livre Autobiographie d’un Yogi de Paramahansa Yogananda. Le livre était très important pour moi car il affirmait le sens intuitif que j’avais pendant mon enfance qu’il y avait quelque chose à trouver pour moi. Ce « quelque chose » était l’existence d’un chemin systématique vers des niveaux de conscience supérieurs.

Au cours des années suivantes, je me suis concentré sur ce chemin spirituel, mais le livre contenait également un bref passage qui parle d’êtres immatériels qui cherchaient à aider l’humanité à grandir en conscience. Quelques années plus tard, j’ai trouvé les livres Vie et Enseignements des Maîtres de l’Extrême-Orient. Les livres parlent d’une expédition à la fin des années 1800 qui a été dans l’Himalaya et rencontré des personnes spirituellement évoluées. Je n’ai jamais vraiment cru qu’une telle expédition avait eu lieu, mais je l’ai considérée comme un dispositif littéraire. Ce qui m’a le plus intrigué dans le livre est un passage où deux êtres spirituels, qui se sont incarnés en Jésus et sa mère, donnent de profonds enseignements spirituels. Cette idée m’a semblé très réelle, même si, encore une fois, je n’ai pas pris les livres au pied de la lettre.

Entendre parler des maîtres ascensionnés
Comme je l’ai dit en première page, les maîtres ascensionnés disent que lorsque l’élève est prêt, l’enseignant doit apparaître. En 1984, j’ai entendu parler pour la première fois d’une organisation qui reconnaissait l’existence d’êtres spirituels, appelés maîtres ascensionnés. Cette organisation était dirigée par une personne qui avait été formée pour recevoir des messages directement de ces maîtres en prononçant leurs mots. Cela s’appelait des dictées.

Au début, j’étais sceptique car je ne voulais pas entrer aveuglément dans un mouvement spirituel, mais j’étais prêt à le mettre à l’épreuve. L’organisation a promu une technique spirituelle appelée décrets, qui est une forme de chant à grande vitesse visant à invoquer l’énergie spirituelle des maîtres ascensionnés. En essayant cela, j’ai immédiatement ressenti un flux d’énergie spirituelle. J’ai également écouté certaines des dictées reçues par le messager, et j’ai pu sentir l’énergie et la présence du maître derrière les mots (c’était à l’époque des cassettes).

L’organisation s’appelait le Summit Lighthouse et le messager s’appelait Elizabeth Clare Prophet (le nom de famille irlandais de son mari). Au cours des deux années suivantes, j’ai étudié les enseignements pendant que j’étais au Danemark et j’ai participé à certains événements, notamment une conférence en Hollande avec Mme Prophet. En 1987, j’ai ensuite déménagé aux États-Unis et pendant les dix années suivantes, j’ai vécu près du siège de l’organisation dans le Montana.

Pendant ce temps, j’ai profité pleinement de ce qu’offrait le Summit Lighthouse. J’ai participé à de nombreux services de décret d’une durée de quatre à sept heures. J’ai suivi deux cours à la Summit University. J’ai participé à la plupart des conférences tenues dans le Montana, près de 40 au total. Étant donné que Mme Prophet a reçu environ 20 dictées par conférence, j’ai probablement écouté plus de 700 dictées en direct, ce qui m’a donné une forte impression intuitive de la vibration des différents maîtres ascensionnés. J’ai également profité de plusieurs formes de guérison psychologique, y compris des séances avec un psychologue agréé qui faisait partie du personnel du Summit.

Pendant ce temps, je n’ai jamais eu la moindre idée du désir d’être moi-même un messager. Je n’ai jamais douté d’Elizabeth Clare Prophet ou de ses capacités en tant que messager, et l’idée que je pourrais devenir un messager ne m’est même jamais venue à l’esprit. J’ai simplement aimé faire l’expérience d’un mouvement spirituel vibrant avec un flux constant de lumière et d’enseignements des maîtres ascensionnés, et toute l’expérience a considérablement élevé mon niveau de conscience.

En 1997, Mme Prophet a pris sa retraite pour des raisons médicales, et le Summit Lighthouse a connu des bouleversements internes et des luttes de pouvoir. Je n’avais pas l’impression de faire partie de ce cycle et je suis parti de Montana. Au cours des années suivantes, j’ai évalué mon expérience avec le Summit, comme on ne peut souvent pas le faire avant d’avoir pris une certaine distance. J’ai senti que parce que le Summit n’avait pas oint de nouveau messager, le flux de lumière et d’enseignements des maîtres s’était arrêté, et je n’avais plus le sentiment de faire partie de l’organisation.

Commencer ma formation
Au lieu de cela, j’ai traversé une période d’intériorisation, travaillant sur ma propre psychologie et cherchant à élargir mon expérience intuitive des maîtres ascensionnés. J’ai traversé une phase où j’ai réalisé que mon empressement à faire tout ce que le Summit recommandait était teinté par l’ambition d’être un bon élève. Ce n’était pas que je voulais que les autres me voient de cette façon, je voulais l’être à mes propres yeux, et je pensais que c’était ce que les maîtres voulaient de moi. J’ai progressivement réalisé que ce n’était pas la façon dont les maîtres ascensionnés nous regardaient. Ils ne voulaient pas que je sois à la hauteur de mes ambitions extérieures, ils voulaient que je sois libre de ces ambitions et de la conscience qui les sous-tend. J’ai commencé à réaliser que ce n’était pas tant une question de ce que je faisais que de ce que j’abandonnais. Ce n’était pas une question de ce à quoi je m’accrochais mais de ce que j’avais abandonné. J’avais réalisé quelques années auparavant que ce que le Bouddha préconisait était le non-attachement, et j’ai commencé à voir mes attachements à la façon dont je me voyais en tant qu’étudiant spirituel. J’ai ressenti beaucoup de guidance intérieure de la part des maîtres pendant ce processus.

En 2001, le jour de mon anniversaire (16 décembre), je me tenais dans mon bureau, où j’avais des photos des maîtres ascensionnés Jésus et Saint Germain sur le mur. J’ai soudainement regardé les images et j’ai eu l’impression que mon attention était attirée par les maîtres. Sans aucune pensée consciente, je me suis exclamé du fond du cœur : « Je veux plus, je veux une relation directe avec toi. » Je me rends compte que c’était un tournant important pour moi, car j’avais surmonté mon désir antérieur de me cacher du contact direct avec les maîtres. J’étais maintenant prêt à ce qu’ils me voient et me fassent part de ce que j’avais besoin de surmonter en moi-même.

Au cours des huit mois suivants, j’ai reçu beaucoup de conseils intérieurs et j’ai progressivement abandonné beaucoup de mes ambitions extérieures. Depuis mon enfance, je sentais qu’être sur terre était un fardeau et un sacrifice pour moi, alors je voulais sentir que ma présence ici servait un objectif plus élevé et faisait une différence positive. J’avais donné de nombreuses heures de décrets pour les conditions du monde et j’ai estimé que c’était une contribution à l’amélioration du monde. Pourtant, en examinant cela, j’ai réalisé que c’était égocentrique et je l’ai progressivement abandonné.

Cela a culminé en août 2002 lorsque j’avais donné quelques décrets dans mon bureau. J’ai soudainement senti cette grande paix m’envahir, et en un éclair, j’ai vu mes ambitions humaines et j’ai eu l’impression d’en libérer enfin le cœur même. Je suis spontanément tombé à genoux et sans aucune réflexion j’ai dit : « Mon Dieu, tu peux me ramener à la maison tout de suite. » Cela ne voulait pas dire que je voulais mourir, cela signifiait que si j’étais mort à ce moment-là (sans avoir rien fait d’important dans ma vie), j’aurais été en paix avec le fait de laisser la terre derrière moi.

J’ai alors ressenti la présence indubitable du Maître Ascensionné Jésus dans la pièce avec moi. Il m’a envoyé une impulsion que j’ai ressentie sous la forme de ces mots : « Si tu n’as rien que tu veux personnellement faire sur cette planète, serais-tu prêt à faire quelque chose pour moi ? » Du plus profond de mon être, j’ai senti le mot « Oui » et pendant quelque temps j’ai été enveloppé dans cette paix intérieure profonde. C’est important pour moi car ce n’est pas mon ambition humaine qui m’a poussé à commencer le travail que je fais.

Au cours des mois suivants, j’ai fait un exercice quotidien pour m’harmoniser avec Jésus et j’écrivais ce qui me venait. Il m’a dirigé à travers un processus d’examen de ma psychologie et de la façon dont je voyais ma propre capacité et mon incapacité à faire quelque chose pour les maîtres ascensionnés. Il m’a progressivement fait comprendre qu’il souhaitait que je crée un site internet où les gens pourraient lui poser des questions auxquelles il répondrait ensuite par mon intermédiaire.

Devenir public
J’ai suivi des cours sur la création d’un site Web et acheté un logiciel de reconnaissance vocale pour mon ordinateur. J’ai alors reçu l’impulsion que Jésus voulait que je produise un livre. Je l’ai fait en me connectant à lui et en prononçant ses mots dans l’ordinateur où le logiciel de reconnaissance vocale les transcrivait en texte. C’était un processus plus intime que d’écrire les mots parce que je pouvais fermer les yeux et me concentrer à l’intérieur. Il a fallu environ neuf jours pour obtenir le livre entier. C’était en novembre 2002.

Le 24 décembre 2002, le site Web Ask the Real Jesus a été mis en ligne pour la première fois. Il ne contenait pas beaucoup de matériel, principalement des éléments du livre. Le livre a été publié sous forme de livre imprimé à la demande en février 2003 sous le titre Le Christ est né en vous. Il est toujours disponible dans une édition augmentée, mais a maintenant le titre Les enseignements mystiques de Jésus. À ce jour, il doit s’être vendu à plus de 10 000 exemplaires.

Au cours des années suivantes, j’ai continué à développer le site Web Ask the Real Jesus. Cela a assez rapidement attiré un bon nombre de personnes et ils envoyaient beaucoup de questions auxquelles Jésus répondait à travers moi. C’était quelque chose d’unique, car je ne connais aucune organisation de maîtres ascensionnés avant cela où les maîtres répondaient aux questions des gens.

J’ai également reçu des discours plus longs de Jésus, mais je ne les ai pas appelés dictées et je ne me voyais pas comme un messager. Au début, Jésus m’a permis de le faire, mais à la mi-2003, j’ai commencé à prendre des dictées, même devant des groupes de personnes.

Pendant ce temps, je me suis habitué à me présenter comme un messager, mais je n’ai jamais prétendu être un messager pour le Summit Lighthouse, et je n’avais aucune envie personnelle de l’être. Le Summit avait une culture de voir Mme Prophet comme le seul messager, et je pouvais voir que cela a été poursuivi par la direction après sa retraite. Je n’aurais donc jamais imaginé que le Summit me reconnaîtrait comme un messager et ils m’ont à plusieurs reprises dénoncé comme tel. Personnellement, je n’ai aucun désir d’être impliqué ou de diriger une organisation.

Pourquoi les maîtres m’ont choisi ?
Les maîtres ascensionnés ne publient pas d’offres d’emploi sur Internet, donc être messager n’est pas un poste auquel vous pouvez postuler. Il n’existe aucun programme de formation formel qui vise à rendre les gens qualifiés pour devenir messagers. Je n’ai pas choisi de devenir messager, les maîtres ascensionnés m’ont choisi.

Alors pourquoi les maîtres m’ont-ils choisi ? Eh bien, ils n’ont jamais vraiment dit. Au Summit, il y avait une certaine culture de l’idolâtrie du messager. Il a été dit que la messagère avait été formée pendant de nombreuses vies et avait de nombreuses qualités et capacités spéciales qui la rendaient qualifiée pour être une messagère. C’était une culture que je considère comme appartenant à l’ère des Poissons dans laquelle de nombreux chefs spirituels ou gourous ont été idolâtrés par leurs disciples.

Je me considère comme un messager de l’ère du Verseau dans lequel tout cela est inutile. Je n’ai aucun désir de rassembler des adeptes ou d’être idolâtré par les gens. Et je pense que c’est ce que les maîtres ascensionnés veulent décrire comme la manière d’être un messager dans l’ère du Verseau.

Un autre facteur est que j’ai toujours été clair dans mon esprit qu’être un messager est un service que je rends aux maîtres ascensionnés et aux gens. Il s’agit de ce que les maîtres veulent faire naître, et il ne s’agit pas de moi. Une fois, je conduisais pour une conférence et après avoir travaillé dur pour me préparer, je me sentais fatigué. Dans mon esprit extérieur, j’ai eu la pensée : « Je suis tellement fatigué, j’espère qu’il n’y aura pas de dictée ce soir. » J’ai tout de suite senti la Présence de Jésus qui a dit : « Si tu n’es pas l’homme d’action, qu’importe que tu sois fatigué ? » J’ai vu des gens qui prétendaient être des messagers ou des channels, mais beaucoup de leurs dictées parlaient de la particularité du messager. Je ne pense pas que les maîtres ascensionnés fonctionnent ainsi.

C’est ma vision que nous avons un plan Divin que nous faisons avant d’entrer dans l’incarnation. Nous faisons ce plan avec les maîtres ascensionnés avec lesquels nous travaillons. Ce plan précise à la fois notre potentiel à rendre service et ce que nous devons surmonter dans notre psychologie afin d’atteindre le niveau de conscience où nous pouvons rendre ce service. Personnellement, je sens que j’ai été choisi en partie parce que j’avais été prêt à surmonter mon ambition et à guérir ma psychologie.

Au Summit et dans de nombreuses autres organisations spirituelles, on pense que le messager ou le gourou avait atteint un niveau ultime de conscience. Je n’ai jamais eu le désir ou le besoin de revendiquer ceci ou que d’autres personnes me voient de cette façon. Mon point de vue est que je n’atteindrai le plus haut niveau de conscience que juste avant mon ascension. Jusque-là, je devrai continuellement regarder et travailler avec ma psychologie, et j’ai continué à le faire depuis que je suis devenu un messager. Je me considère comme l’exemple d’une personne née dans des circonstances normales et qui a élevé sa conscience à un niveau supérieur, démontrant ainsi un chemin que tous peuvent suivre.

Je pense aussi qu’une partie de la raison pour laquelle j’ai été choisi par les maîtres ascensionnés est que, dans les années 1980, j’ai compris pourquoi les maîtres sont précieux. Les maîtres sont, comme je l’écris ailleurs, complètement au-delà de l’état de conscience humain et subjectif. Par conséquent, ils peuvent servir de cadre de référence qui nous permet de nous hisser au-dessus de nos propres perceptions limitées.

Les maîtres ascensionnés nous présentent constamment un test : utiliserons-nous les enseignements des maîtres pour examiner notre perception limitée et la dépasser ? Ou chercherons-nous à utiliser les enseignements des maîtres pour valider notre perception actuelle et formuler une excuse pour expliquer pourquoi nous n’avons pas besoin de l’abandonner. J’étais parfois troublé par certaines des choses que les maîtres ascensionnés disaient par l’intermédiaire de Elizabeth Clare Prophet, mais je n’ai pas utilisé cela pour jeter le doute sur elle en tant que messager. J’ai pris soin de me permettre de sentir que je pouvais, avec mon esprit extérieur, savoir ce que les maîtres ascensionnés devraient ou ne devraient pas dire. Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai rencontré des gens qui n’étaient pas d’accord avec quelque chose dit par les maîtres dans une dictée et qui disaient : « Les maîtres ascensionnés ne diraient jamais cela. » Je ne prétends pas que mon esprit extérieur puisse savoir ce que les maîtres ascensionnés diront et ne diront pas parce que je comprends que leur travail consiste à nous dire ce que notre ego ne veut pas que nous entendions. Cela signifie que les maîtres doivent remettre en question la croyance que nous ne voulons pas remettre en question.

En tant que messager, je suis conscient que les maîtres ascensionnés sont au-delà du niveau de conscience humain, pourtant ce qu’ils disent à travers moi doit être filtré à travers ma conscience. Il sera coloré par la façon dont j’utilise le langage et par ce que je sais. Pourtant, je sais aussi qu’il sera limité par des croyances fortement ancrées que je ne suis pas prêt à remettre en question. Par conséquent, j’ai toujours été disposé à remettre en question mes croyances, même les plus subtiles et je continue de le faire.

Aujourd’hui, je n’ai pas de croyances absolues. Je n’ai pas de croyances ou d’opinions que je ne suis pas prêt à remettre en question. Il y a certaines choses que j’ai l’impression de savoir, mais il n’y a rien que je sache qui ne puisse être remplacé par une compréhension plus élevée. À tout moment, les maîtres pouvaient me donner une meilleure compréhension.

Je sens que si j’ai des croyances et des opinions absolues en tant que messager, les maîtres peuvent toujours donner un enseignement valable à travers moi, mais ils ne peuvent donner un enseignement qu’au niveau de conscience que je ne suis pas prêt à transcender. Quand je regarde en arrière depuis maintenant 18 ans que je suis un messager, je peux voir que je me suis élevé plusieurs fois à un niveau de conscience nettement plus élevé, et chaque fois cela a permis aux maîtres ascensionnés de transmettre un enseignement supérieur à travers moi. Je pense que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis toujours un messager aujourd’hui. Je n’ai pas imposé de limite à ce que les maîtres peuvent dire à travers moi parce que je suis toujours prêt à grandir.

Je peux voir que je n’ai pas seulement voulu remettre en question et abandonner de nombreuses croyances extérieures et opinions personnelles. J’ai également été disposé à résoudre les blocages et les schémas réactionnaires dans ma psyché. Cela m’a amené à un état où je suis beaucoup plus neutre qu’en 2002. Je considère comme mon objectif le plus élevé de devenir complètement neutre afin que les maîtres puissent continuer à donner des enseignements encore plus élevés. Je m’efforce d’être la porte ouverte, rien de moins, rien de plus.

Droit d’auteur © 2021 Kim Michaels