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Comprendre la Parole comme le LOGOS

Message dicté par Jésus-Christ à travers Kim Michaels, le 8 avril 2007.

Le Christ régnera en effet pour toujours et à jamais. Et pourquoi le Christ régnera-t-il pour toujours et à jamais ? Parce que le Christ – la conscience universelle du Christ, la Parole vivante, le LOGOS – est au-delà du temps et de l’espace. Et ainsi, les forces de l’antéchrist ont leur temps, mais elles ne l’ont pas pour toujours. Car elles ne peuvent pas transcender le temps et l’espace qui permettent à leur dualité d’exister. Car voyez-vous, si elles devaient transcender la dualité, elles ne seraient plus les forces de l’antéchrist, et elles entreraient en effet à nouveau dans l’unité avec la réalité du Christ. Je viens donc vers vous ce matin de Pâques pour vous saluer et je vous dis à tous : « Le Christ est ressuscité en vous ! »

Quand régnera le Christ sur la Terre ?
En effet, mes bien-aimés, il ne fait aucun doute que le Christ régnera pour toujours et à jamais dans le monde de la forme. Mais la question est de savoir quand le Christ pourra régner sur la Terre, et je ne peux pas répondre à cette question, même si je suis ascensionné vers mon Père, et même si j’ai tout pouvoir dans les cieux et sur Terre (Matthieu 28.18). Car voyez-vous, avoir tout pouvoir sur Terre ne signifie pas que moi, Jésus, je peux intervenir pour sauver l’humanité et dérouler le monde comme un rouleau pour manifester soudainement le royaume de Dieu.

Car en effet, je suis un avec l’esprit universel du Christ qui est un avec le Père, et donc un avec la volonté du Père. Et quelle est la volonté du Père pour la Terre ? Eh bien, c’est en effet que les cocréateurs individuels doivent être autorisés à utiliser leur libre arbitre. Ainsi, même si j’ai tout pouvoir au ciel et sur Terre, je ne peux utiliser ce pouvoir sur Terre que si des gens veuillent devenir la porte ouverte pour la Parole vivante et marcher effectivement sur le chemin du Christ jusqu’à ce qu’ils deviennent la Parole vivante, le Verbe incarné. Et ainsi, je peux franchir le voile à travers eux et avoir l’autorité d’agir sur Terre à travers ceux qui sont incarnés et qui sont entrés dans l’unité avec l’esprit du Christ.

Qu’est-ce que la Parole Vivante ?
Mes bien-aimés, qu’est-ce que l’esprit du Christ ? Eh bien, c’est ce que la Bible appelle la Parole, mais c’est plus que la Parole. Alors permettez-moi maintenant de vous lire le début de l’Évangile de Jean tel qu’il apparaît dans les Écritures officielles :

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. (Jean 1.1-5)

Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. (Jean 1.9-14)

Mes bien-aimés, cette version officielle de l’Évangile est en effet la version qui devait être publiée pour les multitudes à l’ère des Poissons. Mais si vous la lisez attentivement, vous verrez qu’elle laisse une certaine place à l’interprétation, la dualité et l’incertitude. Et elle était conçue en effet pour être ainsi, car elle a donné à l’humanité un test spécifique. Et ce test était le test essentiel de l’ère des Poissons. Et je reviendrai sur ce qu’est ce test dans un instant.

Mais ce que je veux que vous réalisiez ici, c’est que la formulation même du début de l’Évangile de Jean a donné aux églises chrétiennes officielles une justification pour me mettre sur un piédestal, donnant l’impression que la personne extérieure et historique de Jésus est synonyme de la Parole, de Dieu, de la Parole incarnée, la Parole faite chair. Car en effet, l’Évangile de Jean parle de la Parole et parle de la Parole comme si c’était une personne, appelant la Parole « elle ».

C’est ce qui a permis aux églises chrétiennes de se concentrer sur la personne extérieure, la personne historique, plutôt que de voir qu’il y a une signification plus profonde derrière elle. Et certainement, il y a d’autres déclarations que j’ai faites délibérément pour leur donner le test de savoir si elles ne regarderaient que l’interprétation littérale et superficielle ou si elles iraient au-delà et réaliseraient le véritable message intérieur que je suis venu apporter.

Certains d’entre vous savent que ce qui, dans la Bible, est appelé « Parole » est la traduction d’un mot grec qui pourrait être traduit plus correctement par « LOGOS ». Et qu’est-ce que le LOGOS ? Eh bien, il a différentes interprétations. Mais peu importe l’interprétation que vous faites, il est très clair que le LOGOS est bien plus qu’une seule personne. Vous ne pouvez pas limiter le LOGOS à une seule personne. Mais parce que la « Parole » n’avait pas les mêmes interprétations, il a été possible pour les églises d’interpréter la Parole de telle manière qu’il semblait n’y avoir qu’une seule personne qui ait jamais été et puisse jamais être la Parole incarnée.

Alors laissez-moi maintenant relire l’évangile de Jean avec une traduction différente :

Au commencement était le LOGOS. Et le LOGOS était avec Dieu et le LOGOS était Dieu. Le LOGOS était au commencement avec Dieu. Toutes les choses ont été faites par le LOGOS et sans le LOGOS rien n’a été fait de ce qui a été fait. Dans le LOGOS était la vie et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière brillait dans les ténèbres et les ténèbres ne la comprenaient pas.

Le LOGOS était la vraie lumière qui éclaire tout homme qui vient au monde. Le LOGOS était dans le monde et le monde a été fait par le LOGOS et le monde n’a pas connu le LOGOS. Le LOGOS est venu aux siens et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui ont reçu le LOGOS et ont cru au LOGOS, le LOGOS leur a donné le pouvoir de devenir les fils de Dieu.

Quand vous voyez cette traduction particulière, et quand vous comprenez que le LOGOS est bien plus qu’une personne, vous pouvez voir que le sens profond de l’Évangile de Jean est qu’il y a quelque chose au-delà de ce monde, quelque chose au-delà de l’esprit dualiste. Et c’est bien ce qu’on entend par la Parole, par le LOGOS.

C’est quelque chose qui ne peut pas être confiné à une seule personne. Car n’est-il pas clairement dit que sans elle, ou sans le LOGOS, rien n’a été fait de ce qui a été fait ? Eh bien, comment peut-on interpréter cela autrement que de dire que le LOGOS est dans tout. Car si rien n’a été fait sans le LOGOS, comment pourrait quoi que ce soit être séparé du LOGOS ?

Le LOGOS est dans le monde, et la vraie signification est que le monde ne comprend pas le LOGOS, parce que le monde ne voit pas qu’il est fait du LOGOS et que le LOGOS est à l’intérieur de chaque être humain, et en effet dans tout ce qui a été fait. Le vrai sens est que je ne suis pas venu sur cette terre pour être élevé et glorifié au-dessus de tous les êtres humains. Je suis venu pour illustrer l’unité intérieure avec ma propre source, avec le LOGOS, et ainsi aider tous les gens à découvrir le LOGOS en eux-mêmes.

Le test essentiel de l’ère des Poissons
Le test ou le défi essentiel de l’ère des Poissons était celui-ci : les gens identifieraient-ils le Christ comme étant à l’extérieur d’eux-mêmes, ou identifieraient-ils le Christ comme étant à l’intérieur d’eux-mêmes ? C’est l’épreuve essentielle, non seulement pour l’ère des Poissons, mais c’est l’épreuve dont j’ai parlé ces derniers jours, quand j’ai dit qu’il y a un filtre sur la porte qui mène au royaume des cieux. Et c’est votre unité avec la Parole qui détermine si vous pouvez passer à travers ce filtre ou si vous êtes retenu par le sens de la dualité, le sentiment de séparation.

Pour que vous puissiez entrer dans le royaume des cieux, vous devez découvrir que le Christ – la Parole, le LOGOS – est à l’intérieur de vous-même et à l’intérieur de tout dans ce monde, y compris toutes les autres personnes. Et ce n’est que lorsque vous arrivez à cette réalisation – et que vous allez au-delà de la simple réalisation jusqu’à la véritable unité avec le LOGOS – eh bien seulement alors vous pourrez franchir la porte nacrée.

Comprendre le LOGOS
Qu’est-ce que le LOGOS ? Eh bien, c’est ce que nous avons déjà expliqué de différentes manières : l’esprit universel du Christ, le seul engendré du Père. C’est le principe unificateur essentiel que Dieu le Créateur a mis en place pour s’assurer que, comme les cocréateurs ont reçu le libre arbitre, il y avait un élément sous-jacent qui pourrait toujours maintenir l’unité dans la création de Dieu. De sorte que peu importe jusqu’où un cocréateur descend dans la conscience de la séparation, il y a toujours la possibilité de remonter et de revenir à l’unité – de sorte que rien ne puisse être perdu, sauf par le déni total de sa véritable identité.

Le LOGOS est dans tout parce que tout a été créé à partir du LOGOS. Mais je souhaite vous donner une compréhension plus profonde, car vous pourriez avoir l’impression que le LOGOS est quelque chose d’impersonnel, quelque chose là-haut hors de votre portée. Mais voyez-vous, mes bien-aimés, le LOGOS est bien plus. Car, comme Maitreya l’explique dans son livre, le Créateur a d’abord créé une sphère séparée du vide, puis a créé des extensions conscientes de soi et les a envoyées dans cette sphère avec l’ordre de se multiplier et de régner. Et lorsque ces premiers cocréateurs avaient élargi leur sens du soi – au point qu’ils revenaient à l’unité avec leur source, lorsqu’ils avaient atteint la conscience christique de l’unité avec la source – eh bien, ils faisaient alors partie du LOGOS.

Et ce processus s’est poursuivi à travers les sphères successives. Et tous les êtres qui ont surmonté la dualité et la séparation, tous les êtres qui sont entrés dans l’unité, font en effet partie du LOGOS. Alors vraiment, tous les maîtres ascensionnés, tous les membres du royaume ascensionné, font partie du LOGOS. Mais plus que cela, nous sommes le LOGOS car le LOGOS c’est nous et nous le sommes.

Lorsque vous surmontez la dualité et la séparation, il n’y a plus de séparation, même s’il y a encore de l’individualité. Nous sommes tous des individualisations du Créateur, mais nous ne voyons pas nos êtres individuels comme séparés, déconnectés, comme vous le faites sur Terre. Nous nous considérons comme un, car nous savons que nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous-mêmes. Pourtant, nous faisons partie de cette chose plus grande et nous sommes cette chose. Parce qu’en effet le Soi conscient a la capacité de s’identifier à n’importe quoi, y compris sa source et la totalité de ce qui est sorti de cette source.

Accepter votre unité avec le LOGOS
Ainsi, mes bien-aimés, la différence entre vous et moi est que j’ai pleinement accepté mon unité avec ma source, alors que vous n’êtes pas encore parvenu à cette acceptation. Et pourquoi n’êtes-vous pas parvenu à cette acceptation ? Eh bien, hier, je vous ai donné l’image que le monde est une scène et qu’il y a certains rôles prédéfinis que vous pouvez jouer dans ce monde – et vous pouvez certainement même créer votre propre rôle unique auquel personne d’autre n’a jamais pensé. Mais tous les rôles dans ce monde ont une chose en commun : ils font partie du domaine de la dualité.

Et qu’est-ce que le domaine de la dualité ? C’est le domaine où il y a toujours deux opposés. Et qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Eh bien, cela signifie que dans la dualité, il y a toujours un contraste – le bien et le mal, la joie et la peine, le bonheur et le désespoir, la colère et la paix. Lorsque vous réfléchissez profondément et logiquement à cela, vous réaliserez que vous ne pouvez pas entrer dans le royaume des cieux tant que vous avez ces opposés dualistes dans votre être. Et cela signifie que les extrêmes dualistes n’existent pas au ciel.

Vous pouvez certainement le voir. Car vous ne pouvez pas imaginer que Mère Marie et moi pourrions jamais entrer dans une discussion animée et être en colère l’un contre l’autre. Ou peut-être pouvez-vous l’imaginer, car à travers le filtre dualiste, tout est possible. Pourtant, je dois vous dire que si Mère Marie et moi devions avoir un désaccord, il arriverait un moment où nous serions soudainement immobiles, nous nous regarderions dans les yeux et réaliserions : « Qui se dispute avec qui ? » Car puisque nous sommes un, alors je me dispute avec moi-même en elle. Et quel sens cela a-t-il ? Donc vous voyez, à travers cette reconnaissance, les arguments que vous avez sur Terre ne sont tout simplement pas possibles. Car lorsque vous connaissez l’unité, vous ne pouvez jamais vous identifier pleinement aux rôles de la dualité.

Cela signifie-t-il donc que nous n’avons pas de joie au ciel, que nous n’avons pas de bonheur au ciel ? Eh bien, c’est en effet correct – si avec joie et bonheur vous entendez la définition humaine de la joie et du bonheur, la définition qui est basée sur la dualité. Au ciel, nous n’avons pas de chagrin, nous n’avons pas de malheur. Donc, par conséquent, nous n’avons pas une forme de bonheur qui se définit par opposition au malheur.

Au ciel, nous sommes beaucoup plus équilibrés, pour ainsi dire. C’est pourquoi j’insiste toujours sur l’équilibre pour ceux qui veulent marcher sur le chemin du Christ. Cela ne signifie nullement que nous n’avons pas de vraie joie. Car en effet, nous avons un état d’esprit qui est permanent, constant. Cela ne signifie pas qu’il ne change jamais, car à mesure que nous élargissons notre conscience, nous pouvons en effet expérimenter davantage cet état d’esprit. Et cet état d’esprit est un état qu’aucun terme et aucun mot utilisé dans ce monde ne peuvent décrire avec précision.

Mais, comme le dit Maitreya dans son livre, si nous devons utiliser un mot, le plus proche est « béatitude ». Mais, encore une fois, vous pourriez facilement trouver une définition dualiste de la béatitude, où vous la voyez en contraste avec la non-béatitude. Comme en effet, il y a des enseignants aujourd’hui qui commencent à voir l’erreur de la conscience de la dualité et même certains qui l’ont vu pendant de nombreux siècles. Pourtant, certains d’entre eux ont défini que le moyen de sortir de la dualité est d’entrer dans la non-dualité. Mais pourtant, beaucoup définissent la non-dualité sur la base de la dualité – comme l’opposé de la dualité – et c’est toujours la dualité.

Donc, vous voyez, il n’y a aucun moyen de vous transmettre avec précision par des mots l’état d’esprit que nous avons. Mais vous pouvez en faire l’expérience ! Et beaucoup d’entre vous ont en effet eu au moins de brefs aperçus d’un état de conscience qui est au-delà de la dualité, au-delà des extrêmes dualistes. Car n’avez-vous pas parfois ressenti une immobilité intérieure, une paix intérieure, presque comme si vous étiez dans une autre dimension. Ou comme si vous viviez une situation de l’extérieur.

Même ce que les gens décrivent de la façon dont, dans une situation stressante et potentiellement mortelle, ils se sont soudainement immobilisés, presque comme s’ils étaient en dehors de la situation. C’est un état de non-dualité, où il n’y a pas de contraste. La réalité de la vie est que puisque Dieu est tout, Dieu ne peut avoir aucun opposé. Seuls les êtres qui sont devenus piégés dans un état d’esprit dualiste pensent qu’ils sont en opposition à Dieu et à l’œuvre de Dieu et qui, dans leur folie, se targuent d’avoir le pouvoir de détruire l’œuvre de Dieu ou de perturber le plan de Dieu.

Le Christ est au-delà du temps et de l’espace
Mais comme j’ai commencé à le dire, il ne fait aucun doute que le Christ régnera pour toujours et à jamais. Car le Christ est au-delà du temps et de l’espace. Et le temps et l’espace ne peuvent pas durer éternellement. Car il n’est pas possible que quoi que ce soit dans ce monde continue indéfiniment, car tout est défini par des frontières, par des contrastes. Le fait même que vous ayez des formes distinctes signifie qu’il doit y avoir une limite. Donc tout doit avoir une limite, même le temps.

Pour confondre vos esprits logiques, permettez-moi de me référer à quelque chose qui a été pensée par certains mathématiciens. Certains d’entre eux ont renoncé à y penser, tandis que d’autres ont continué à y penser jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans une camisole de force. Car c’est bien l’une de ces choses qui ne peuvent pas être résolues par l’esprit analytique. Maintenant, vous savez très bien que si vous commencez à compter, un, deux, trois, quatre, vous pouvez continuer. Et peut-être que certains d’entre vous, enfants, ont joué au jeu de compter jusqu’à mille, juste pour voir à quoi cela ressemblerait.

Eh bien, les mathématiciens ont été confrontés à la question suivante : « Combien y a-t-il de nombres ? Jusqu’où pouvez-vous compter avant de manquer de nombre ? » Si vous y réfléchissez logiquement, vous pourriez d’une part dire que vous pouvez continuer indéfiniment. Vous pouvez toujours ajouter un numéro au dernier numéro. Mais combien de temps faudrait-il pour compter une quantité infinie de nombres ? Eh bien, cela ne prendrait-il pas un temps infini ?

Quelle est la solution de l’énigme ? Eh bien, c’est – comme Einstein l’avait en effet pressenti intuitivement mais ne pouvait pas encore l’exprimer mathématiquement – ​​que l’univers matériel forme une boucle fermée qui se reboucle sur elle-même. Dans un certain sens – si vous continuiez à compter assez longtemps de un à deux à trois, en ajoutant un nombre – dans un certain sens, vous reviendriez à votre point de départ. Mais ce ne serait pas dans le sens linéaire, car je me rends très bien compte que vos esprits linéaires et analytiques se précipitent pour saisir cela. Mais ce qui se passerait, c’est qu’à un moment donné, vous auriez tellement compté que vous vous diriez : « C’est ridicule. Il doit y avoir une meilleure façon de passer ma vie qu’à compter les nombres. »

Et vous voyez, c’est la clé. Car la raison pour laquelle vous êtes encore dans le temps et l’espace, c’est que vous n’avez pas encore réalisé que vous en avez assez du monde où il y a contraste entre le bien et le mal, la joie et la peine. En effet, certains d’entre vous sont tombés dans la conscience de la dualité par curiosité. À quoi cela ressemblerait-il d’être en dehors de la béatitude où il n’y a pas de contraste ? À quoi cela ressemblerait-il d’être dans un monde de contrastes ? Ne serait-ce pas une expérience plus intense – que vous ayez une expérience de joie plus intense, après avoir également éprouvé de la peine ?

En avez-vous assez de la dualité ?
Mes bien-aimés, ce n’est pas faux. Vous avez le libre arbitre. Le monde est mis en place – le monde de la forme est mis en place comme l’explique Maitreya – pour vous donner une plus grande appréciation de l’unité de Dieu en réalisant et en expérimentant qu’il y a quelque chose en dehors de cette unité. Vous avez donc le droit de descendre dans la dualité.

Le problème, c’est quand vous êtes coincé dans la dualité, parce que non seulement vous êtes entré dans un rôle dans la pièce théâtrale appelée Terre – la pièce où vous faites l’expérience d’être soit un méchant, soit une victime, soit un héros – mais vous vous êtes identifié à ce rôle au point où vous avez oublié qu’il y a quelque chose en dehors de la scène du monde. Et c’est là que vous êtes coincé et que vous ne pouvez pas vous séparer de ce rôle. En raison des limites du temps et de l’espace, vous pouvez rester dans ce rôle indéfiniment. Mais puisque le temps et l’espace ne sont pas indéfinis, il doit arriver un moment où l’occasion s’épuise, c’est ce que nous avons appelé la seconde mort.

La réalité du temps et de l’espace est que ceux qui se sont perdus dans le temps et l’espace peuvent en effet arriver au point où leur opportunité s’épuise. Et par conséquent, ils doivent passer par l’effacement de l’identité dualiste à laquelle ils en sont venus à s’identifier. Et ceci, bien sûr, n’est pas ce que Dieu espère voir, car comme l’expliquent Maitreya et Mère Marie, vous avez tous été créés pour commencer avec une conscience de soi limitée, mais pour l’étendre jusqu’à ce que vous arriviez à la pleine conscience de Dieu, où vous réalisez que vous êtes maintenant la plénitude de votre Créateur tout en étant toujours un être individuel.

Dieu vous a créé pour devenir plus et non pas pour devenir moins. Donc, vous voyez, il n’y a rien de mal à ce que vous fassiez l’expérience d’aller dans le monde dualiste, où vous avez le contraste entre la lumière et l’obscurité. Mais quand vous vous enlisez, c’est là qu’il y a un problème. C’est pourquoi la Parole vivante est alors envoyée pour tenter de vous éveiller à la réalisation qu’il y a quelque chose au-delà du rôle dualiste que vous jouez en ce moment.

Mais pour que vous puissiez pleinement échapper à ce rôle, pour laisser ce rôle derrière vous, vous devez réaliser que vous ne voulez plus expérimenter les contrastes entre la joie et la peine, le mal et le bien, la lumière et l’obscurité. Car vous êtes prêt à laisser derrière vous cette expérience et à entrer dans l’expérience supérieure de la béatitude, de l’unité, de la paix éternelle qui est disponible dans le royaume spirituel. Ou même le plus qui est disponible dans ce royaume, lorsque vous abandonnez la conscience de la dualité et revêtez l’esprit du Christ.

Vous devez réaliser que même si vous avez grandi dans un monde de contraste, il existe une alternative à ce monde de contraste, à savoir un état de conscience où vous êtes dans la béatitude éternelle qui ne peut pas être entraînée dans les extrêmes dualistes. Et par conséquent, vous ne faites pas l’expérience du chagrin et de la souffrance que tant de gens trouvent sur Terre. Mais vous ne faites pas non plus l’expérience du genre de bonheur qui contraste avec le chagrin.

Vous avez simplement besoin de réfléchir dans vos êtres pour savoir si vous en avez assez d’expérimenter le contraste, de sorte que vous soyez maintenant prêt à perdre cet état de vie, cet état de vie contrasté dualiste mortel, et à laisser cette vie mourir, à perdre cette vie dans le but d’entrer en unité avec le Christ (Matthieu 16.25) afin que le Christ en vous puisse vous amener à cette paix, à cette béatitude qui n’est pas affectée par le monde et ses contrastes.

Ceci, mes bien-aimés, est une décision que vous seul pouvez prendre, et je ne vous dis pas que vous devez la prendre à un certain moment. Je dis simplement que si vous pouviez réaliser dans votre être que vous en avez assez de certaines choses sur Terre, alors il existe une alternative. Et le seul moyen de vraiment surmonter le chagrin que vous ressentez sur Terre, la souffrance que vous vivez sur Terre, le seul moyen de les surmonter pleinement est de laisser derrière vous la dualité du chagrin et de la joie.

Et quand vous êtes prêt pour cela, vous pouvez en effet le faire. Vous pouvez aussi rester pendant un certain temps dans une sorte d’état mixte, où vous éprouvez encore du chagrin et de la joie, mais vous ne vous y identifiez plus complètement. Ainsi, lorsque vous êtes dans un état de chagrin, vous savez qu’il y a plus et vous n’êtes pas tellement enveloppé dedans qu’il vous dépasse complètement. Et c’est encore une autre expérience. Et tant que vous désirez cette expérience, vous avez le libre arbitre.

Mais encore une fois, lorsque vous sentez que vous en avez assez, laissez-le simplement aller. Prenez ma main, regardez le monde et regardez les choses qui étaient si importantes pour vous ! Vous pensiez que vous mourriez si vous n’aviez pas cela ou si vous n’aviez pas ce qu’il fallait avec les autres. Ensuite, regardez cela et dites : « Qu’est-ce cela pour moi ? Je suivrai le Christ dans la paix éternelle qui est au-delà de cette lutte dualiste. »

Mes bien-aimés, c’est le cadeau que je suis venu apporter à l’humanité il y a 2 000 ans, mais je ne suis pas venu seulement à ce moment-là, car vraiment le Christ ne peut pas venir qu’un temps, le Christ ne peut pas être confiné dans le temps, le Christ vient dans l’Éternel PRESENT. Ce qui signifie que le don du Christ a toujours été disponible pour les gens et leur sera toujours disponible. Pourtant, comme nous l’avons dit, plus les personnes incarnées peuvent montrer le chemin vers le Christ, eh bien, plus les gens se réveilleront et apprendront de leur exemple et les suivront dans ce repos éternel, qui n’est pas vraiment le repos mais qui est vraiment le repos dynamique du Fleuve de Vie.

Ainsi mes bien-aimés, je vous remercie de votre attention. Je vous remercie de votre présence à cette conférence. Et je vous remercie vraiment d’avoir accepté d’être les portes ouvertes de la Parole vivante. Car vraiment, vous avez tous ressenti la Parole vivante dans vos êtres, vous l’avez senti remuer quelque chose en vous. Pour cela, je suis reconnaissant, et je serai encore plus reconnaissant si vous multipliez ce que vous avez reçu et le donnez aux autres. Ainsi, je vais me retirer, vous scellant dans mon cœur, car Mère Marie a quelque chose à vous dire.

Copyright © 2007 par Kim Michaels
Traduit par Noël Wan